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mercredi 20 janvier 2016

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mardi 19 janvier 2016

معجزة قانا لا تخصّ فقط الأزواج. إن كلّ إنسان هو مدعو إلى اللقاء بالرّب فيحياته – ZENIT – Arabic

معجزة قانا لا تخصّ فقط الأزواج. إن كلّ إنسان هو مدعو إلى اللقاء بالرّب فيحياته – ZENIT – Arabic


17/1/2016


معجزة قانا لا تخصّ فقط الأزواج. إن كلّ إنسان هو مدعو إلى   اللقاء بالرّب في  حياته


Angelus
أيها الأخوة والأخوات الأعزّاء صباح الخير!
يقدّمُ لنا إنجيلُ هذا الأحد الآية التي تمّت في قانا، وهي قرية من الجليل، خلال حفل زواج شاركت فيه مريم مع يسوع وتلاميذه الأوائل (را. يو 2، 1 – 11). الأم تنبّه الابن بأن الخمر قد نفدت، ويسوع، بعد أن أجابها بأن ساعته لم تأتِ بعد، لبَّى طلَبَها وأعطى العروسين الخمرة الجيدة في الحفل. ويشير الإنجيلي بأن "هذِه أُولى آياتِ يسوع أَتى بها في قانا الجَليل، فأَظهَرَ مَجدَه فَآمَنَ بِه تَلاميذُه" (آية 11).
الآيات هي إذًا علامات غير اعتيادية ترافق اعلان البشارة بالإنجيل وتهدف إلى إيقاظ الإيمان بيسوع أو تقويته. ويمكننا أن نرى في معجزة قانا، علامة بركة للزوجين مِن قِبَلِ يسوع، علامةً للبركة الإلهية للزواج. فالحب البشري بين رجل وامرأة هو إذًا طريق صالح لعيش الإنجيل، أي للسير بفرح على درب القداسة.
ولكن معجزة قانا لا تخصّ فقط الأزواج. إن كلّ إنسان هو مدعو إلى اللقاء بالرّب فيحياته. الإيمان المسيحي هو عطيّة ننالها بالمعمودية ويسمح لنا باللقاء بالله. والإيمان يمرّ بأوقات فرح وأوقات ألم، بأوقات مشرقة ومظلمة، كأي اختبار حبّ أصيل. ورواية عرس قانا تدعونا لأن نكتشف من جديد بأن يسوع لا يعرّف عن نفسه كقاضٍ مستعدّ للحكم على خطايانا، ولا كقائدٍ يفرض علينا أن نتبع أوامره بشكل أعمى؛ إنما يظهر نفسه كمخلص للبشرية، كأخ، كأخينا الأكبر، ابن الآب: يقدم نفسه كالذي يحقّق تطلعات ووعود الفرح التي تكمن في قلب كلّ منا.
يمكننا إذًا أن نتساءل: هل أعرف حقًّا الرّب يسوع؟ هل أشعر بأنه قريب منّي، من حياتي؟ هل أجيبه على نفس موجة الحبّ الزوجيّ الذي يُظهِرهُ يوميًّا للجميع ولكلّ كائنٍ بشري؟ والمسألة هي أن ندرك بأن يسوع يبحث عنا وبأنه يدعونا إلى تحضير مكان له في أعماق قلبنا. فنحن لسنا متروكين لوحدنا في طريق الإيمان معه هذا: لقد نلنا هبةَ دمِ المسيح. والأجرانُ الحجريّةُ الكبيرةُ التي طلبَ يسوع أن تُملأ بالماءِ كي يحوّلها إلى خمر (آية 7) هي علامة العبور من العهد القديم إلى العهد الجديد: لقد نلنا، بدلَ الماء المستعمل للتطهير الطقسي، دمَ يسوع المُهرق بشكلٍ سرّي في الافخارستيا وبشكل دمويّ في الآلام وعلى الصليب. إن الأسرار التي تنبع من السر الفصحي تسكب فينا القوة الفائقة الطبيعة وتسمح لنا بتذوق رحمة الله اللامتناهية.
لتساعدنا العذراء مريم، مثال التأمل في كلام الرب وأعماله، على الاكتشاف من جديد بإيمان، جمالَ وغنى الإفخارستيا وباقي الأسرار، التي تجعل محبّةَ الله الأمينة لنا حاضرة. فيمكننا هكذا أن نَهيم أكثر فأكثر بحبّ الرّب يسوع، شريك حياتنا، ونذهب للقائه ومصابيحنا مشتعلة بإيماننا الفرح، ونصبح هكذا شهودًا له في العالم.
ثم صلاة التبشير الملائكي
أيها الأخوة والأخوات الأعزاء،
أتمنى لجميعكم أحدًا مباركًا. ومن فضلكم لا تنسوا الصلاة من أجلي. غداء هنيئا وإلى اللقاء!
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© جميع الحقوق محفوظة – حاضرة الفاتيكان 2016


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Cana : les miracles suscitent ou renforcent la foi en Jésus – ZENIT – Francais

Cana : les miracles suscitent ou renforcent la foi en Jésus – ZENIT – Francais

Cana : les miracles suscitent ou renforcent la foi en Jésus

Pope Francis greets the faithful during the Angelus of Sunday 26th of July 2015
« Les miracles sont des signes extraordinaires qui accompagnent la prédication de la Bonne Nouvelle et leur but est de susciter ou renforcer la foi en Jésus », explique le pape François.
Le pape François a présidé la prière de l'angélus, dimanche, 17 janvier, à midi, depuis la fenêtre du bureau qui donne place Saint-Pierre. Il a, à son habitude, commenté l'Evangile du jour : celui des Noces de Cana et de la transformation de l'eau en vin.
« Dans le miracle accompli à Cana, nous pouvons déceler un acte de bienveillance de Jésus envers les époux, un signe de la bénédiction de Dieu sur le mariage. L'amour entre l'homme et la femme est donc une bonne voie pour vivre l'Evangile, pour avancer joyeusement vers la sainteté », a précisé le pape.
Mais il a ajouté immédiatement : « Mais le miracle de Cana ne concerne pas seulement les époux. Chaque personne humaine est appelée à rencontrer le Seigneur dans sa vie. »
Il a invité les baptisés à s'interroger : « Est-ce que c'est vraiment comme ça que je connais le Seigneur ? Est-ce que je le sens près de moi, dans ma vie ? Est-ce que je lui réponds du même amour conjugal que Lui nous manifeste chaque jour, à tous, à chaque être humain ? »
« Il s'agit, a insisté le pape, de se rendre compte que Jésus nous cherche et nous invite à lui faire de la place dans l'intimité de notre cœur. »
A.B.
Avant l'angélus
Chers frères et sœurs, bonjour !
L'Evangile de ce dimanche illustre l'événement prodigieux survenu à Cana, un village de Galilée, durant un banquet de noce auquel Marie et Jésus participent, ainsi que ses premiers disciples (cf. Jn 2,1-11). La Mère fait remarquer au Fils qu'il n'y a pas de vin, et Jésus, après lui avoir répondu que son heure n'est pas encore venue, considère néanmoins sa remarque et donne aux époux le meilleur vin de toute la fête. « Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit », souligne l'évangéliste (v. 11).
Les miracles sont donc des signes extraordinaires qui accompagnent la prédication de la Bonne Nouvelle et leur but est de susciter ou renforcer la foi en Jésus. Dans le miracle accompli à Cana, nous pouvons déceler un acte de bienveillance de Jésus envers les époux, un signe de la bénédiction de Dieu sur le mariage. L'amour entre l'homme et la femme est donc une bonne voie pour vivre l'Evangile, pour avancer joyeusement vers la sainteté.
Mais le miracle de Cana ne concerne pas seulement les époux. Chaque personne humaine est appelée à rencontrer le Seigneur dans sa vie. La foi chrétienne est un don que nous recevons à travers le baptême et qui nous permet de rencontrer Dieu. La foi traverse des moments de joie et de douleur, de lumière et de ténèbres, comme dans toute expérience d'un amour authentique. Le récit des noces de Cana nous invite à redécouvrir que Dieu ne se présente pas à nous comme un juge prêt à condamner nos fautes, ni comme un commandant nous imposant de suivre aveuglement ses ordres ; il se manifeste comme Sauveur de l'humanité, comme un frère, notre frère aîné, Fils du Père : il se présente sous les traits de Celui qui répond aux attentes et aux promesses de joie qui habitent nos cœurs.
Alors nous pouvons nous demander : est-ce que c'est vraiment comme ça que je connais le Seigneur ? Est-ce que je le sens près de moi, dans ma vie ? Est-ce que je lui réponds du même amour conjugal que Lui nous manifeste chaque jour, à tous, à chaque être humain ? Il s'agit de se rendre compte que Jésus nous cherche et nous invite à lui faire de la place dans l'intimité de notre cœur. Et dans ce cheminement avec Lui nous ne sommes pas laissés seuls : nous avons reçu le sang du Christ en don. Les grandes amphores en pierre que Jésus fait remplir d'eau pour la transformer en vin (v. 7) marquent le passage de l'Ancienne à la Nouvelle Alliance : à la place de l'eau utilisée pour la purification rituelle, nous avons reçu le sang de Jésus, versé sous forme de sacrement dans l'Eucharistie et de manière sanglante dans la Passion et sur la Croix. Les sacrements qui proviennent du Mystère pascal, infusent en nous une force surnaturelle et nous permettent de goûter à la miséricorde infinie de Dieu.
Que la Vierge Marie, modèle de méditation des paroles et des gestes du Seigneur, nous aide à redécouvrir avec foi la beauté et la richesse de l'eucharistie et des autres sacrements, qui sont une marque concrète de l'amour fidèle de Dieu pour nous. Nous pourrons ainsi nous éprendre de plus en plus du Seigneur Jésus, notre Epoux, et aller à sa rencontrer, éclairés par les lampes de notre foi, une foi joyeuse, pour devenir ses témoins dans le monde.
© Traduction de Zenit, Océane Le Gall


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lundi 18 janvier 2016

Cana et le don de la joie – ZENIT – Francais

Cana et le don de la joie – ZENIT – Francais

Cana et le don de la joie

Pope Francis at Santa Marta
« Cana et le don de la joie » : c'est le titre de la méditation proposée par Mgr Francesco Follo, Observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, à Paris, sur les lectures de la messe de dimanche prochain, 17 janvier 2016. Mgr Follo évoque une « troisième épiphanie ».
Comme lecture patristique, Mgr Follo propose une homélie de saint Maxime de Turin ( + vers 415).
Lectures, rite romain : Isaïe 62,1-5 ;  Psaume 95 ; 1Corinthiens 12,4-11 ; Jean 2,1-12.
1) La troisième Épiphanie du septième jour
Après nous avoir fait célébrer – dimanche dernier – le baptême de Jésus dans le Jourdain, la liturgie d'aujourd'hui nous propose de faire mémoire des noces de Cana, où le Christ s'est manifesté en changeant l'eau en vin.
C'est la troisième Épiphanie (mot d'origine grec qui signifie « manifestation ») de Jésus que l'hymne et l'antienne des vêpres de l'Épiphanie unissent à celle des Rois mages et à celle du Baptême de Jésus dans le Jourdain. A Bethléem, le Messie se présente comme le Fils de Dieu qui commence sa vie terrestre en apportant la lumière et qui est adoré par les Rois mages. Au Jourdain, baptisé par Jean, Il est manifesté par Dieu le Père indiquant qu'Il est son fils bien-aimé, l'Aimé, qui débute son ministère du pardon. A Cana, en Galilée, à la fête des noces, en changeant l'eau en vin, le Christ manifeste sa gloire pour aider la foi des disciples, en se mettant au service de l'amour humain purifié et racheté par Lui.
La présence de Jésus aux noces de Cana est située par l'Evangéliste Jean sept jours après le début de l'activité publique du Baptiste (Jn 1,19-28), « l'ami de l'époux » (Jn 3,29), qui prépare la rencontre avec Jésus. C'est ainsi que s'établit une semaine [1] particulière, renvoyant au premier chapitre du livre de la Genèse : le récit de la création du monde ; Dieu le créa en 6 jours, après lesquels –ayant créé le premier couple humain – « Dieu avait achevé l'œuvre qu'il avait faite. Il se reposa, le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait faite » (Gn 2,2). Mais il faut prendre en considération que, si le samedi est alors le jour du repos, quelque chose de surprenant est arrivé dans l'Église naissante : au lieu du samedi, du septième jour, il s'agit du premier jour de la semaine : le dimanche. Ce jour du Seigneur est le jour de la rencontre avec Dieu à travers Jésus Christ, Lui qui, le premier jour – le dimanche –, a rencontré les siens en tant que ressuscité, après que ces derniers aient trouvé vide le sépulcre. La structure de la semaine est maintenant bouleversée. Elle n'est plus dirigée vers le septième jour, pour participer lors de ce jour au repos de Dieu. Elle débute par le premier jour de la semaine, par le jour de la rencontre avec le ressuscité. Le dimanche est donc une fête « active ».
L'Evangile d'aujourd'hui nous montre comment le Christ fête activement le « nouveau samedi » : le Fils de Dieu manifeste sa gloire pour aider la foi de ses disciples. En participant à une fête qui célèbre la beauté et la joie d'un amour humain entre un homme et une femme qui s'unissent par le mariage, Jésus donne une signification pleine et resplendissante à la famille. Il se rend à une fête de noces, il y fait un miracle généreux – 600 litres de vin pour une fête qui va se terminer – et il agit afin que la joie ne se transforme en déception à cause du manque de vin : il manifeste un amour plus grand. Mais quel amour ? Le sien ou celui des mariés ? L'amour de Jésus et l'amour des mariés en même temps ? La réponse est : l'amour humain dans l'amour divin.
2) Une Épiphanie nuptiale
L'amour nuptial de deux jeunes époux, qui célèbrent le début de leur vie de famille, s'enracine dans l'amour du Christ qui « célèbre » le début de sa donation nuptiale à l'humanité représentée, en particulier, par ses disciples. Les noces sont le symbole de l'alliance entre l'homme et Dieu, le plus beau signe, ce que l'homme expérimente dans l'amour : la réciprocité, le don, la joie, la fiabilité, la compagnie, la tendresse. « Avec ce "signe" de Cana, Jésus se révèle comme l'Epoux messianique, venu établir avec son peuple la nouvelle et éternelle alliance, selon la parole des prophètes : "Comme la jeune mariée fait la joie de son mari, tu seras la joie de ton Dieu" ( Is 62,5). Et le vin est le symbole de cette joie de l'amour ; mais il fait aussi allusion au sang, que Jésus versera à la fin, pour sceller le pacte nuptial avec l'humanité » (Benoît XVI, 20 janvier 2013).
Jésus, le Seigneur ressuscité, n'est jamais absent à nos fêtes d'amour et l'amour de ces deux époux de Cana, le jour de leur noces, entre – d'une façon étonnante – dans le temps de Dieu et dans l'heure de la Passion et de la Résurrection de Jésus.
Lorsque la fête de l'amour est célébrée par le sacrement du mariage, l'eau est transformée en vin, comme à Cana en Galilée, et les époux reçoivent comme don de Dieu la purification et la stabilité de leur amour. L'amour est merveilleux et fragile, mais dans le sacrement du mariage Dieu fait le miracle de le rendre saint et stable, fidèle et fort pour défier le temps et les difficultés et pour le rendre fécond.
Comme à Cana, Jésus unit le chemin des époux à Son Chemin d'obéissance amoureuse et fidèle au Père, une obéissance qui le conduira à la croix et à la gloire.
Dans cette petite ville de Galilée, grâce à l'amour des deux époux et à la sollicitude de sa Mère, Jésus commence à manifester la gloire de son amour : amour qu'il dévoilera pleinement par sa Pâque et qu'il nous laissera dans le signe de la Cène eucharistique.
En se nourrissant de l'Eucharistie, chaque famille chrétienne participe à l'amour du Christ et apprend à aimer comme Lui nous a aimés. Dans l'Eucharistie, comme à Cana, l'amour de Jésus apparaît dans le signe du vin, dont il remplit le calice doux de la fête et celui amer de la passion, parce que l'amour est don et offrande. Donc, si une famille veut vivre la plénitude de l'amour, elle doit apprendre toujours plus cet amour en participant à l'Eucharistie dans laquelle Jésus offre son amour pour nous.
Dans la petite Cana de Galilée, Jésus commence ses miracles.
Dans la petite « Cana » de nos familles, le Christ accomplit des « signes ». Dans la foi et dans la prière, dans l'écoute réciproque et la confrontation quotidienne, chacun de nous peut s'apercevoir qu'encore aujourd'hui des miracles adviennent, petits et grands « signes » que Dieu met sur notre chemin.
3) Noces virginales
En se référant au miracle de l'eau transformée en vin, le passage de l'Evangile d'aujourd'hui termine ainsi : « Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui » (J 2,11). Avec cette phrase finale l'évangéliste saint Jean synthétise le but de ce son récit. Le miracle de Cana a manifesté pour la première fois la « gloire » du Messie et a produit son résultat : la foi des disciples. Si nous voulons répéter la même expérience, nous devons nous laisser persuader par la Vierge Marie de faire ce que Jésus dit. Chaque moment de notre vie, chaque désir de joie et de plénitude peuvent être apaisés par le bon vin nouveau de l'Evangile qui est le vin de la charité : « Le Christ a transformé l'eau de la peur en vin de charité, en nous faisant des fils adoptifs qui dans l'esprit disent "Abbà, Père" » (saint Thomas d'Aquin, Commentaire de l'Evangile de Jean, chap. 1, lect. 1). Avec ce miracle, Jésus « manifesta sa gloire, c'est-à-dire sa puissance, et les disciples crurent en lui. Comment crurent-ils en lui s'ils étaient déjà ses disciples et, donc, croyaient déjà en lui ? Avant, ils croyaient en lui comme un homme bon, qui enseignait des choses bonnes et justes. A partir de ce moment, ils le crurent Dieu » (ibid.).
Le Christ, le Fils de Dieu, est l'époux, et les vierges consacrées dans le monde « devant tous les fidèles sont un rappel de cet admirable mariage opéré par Dieu et qui se manifestera pleinement dans le siècle futur, donc, l'Église a le Christ comme unique Époux » (Perfectae Caritatis, 12). C'est dans cette relation nuptiale que l'on découvre la valeur fondamentale de la virginité d'un ordre consacré à Dieu.
La vérité de ces noces est manifestée par divers passages du Nouveau Testament.
Par exemple, Jean le Baptiste désigne Jésus comme l'époux qui possède l'épouse, au peuple qui accourt à son baptême ; tandis que lui, le Précurseur, se définit comme « l'ami de l'époux qui est présent et l'écoute », et qui « exulte de joie à la voix de l'époux » (Jn 3,29). Jésus aussi parle de lui-même comme de l'époux annoncé et attendu : l'Epoux-Messie (cf. Mt 9, 15 ; 22, 2 ; 25, 1 – 13 ; Mc 2, 19-20 et Lc 12, 35-38). On peut dire en ce sens que le premier miracle de Jésus fait à Cana est significatif, parce qu'il le fait pour un banquet de noces (cf. Jn 2, 1-12). Jésus Epoux invite à répondre à son don d'amour divin par un amour nuptial, qui implique don et accueil réciproque et pour toujours. Il faut souligner que, s'il est vrai que tous sont appelés à répondre avec amour à l'amour, il est vrai aussi qu'il demande à quelques-uns une réponse plus forte, plus radicale, plus pleine : celle de la virginité « pour le Règne des cieux ».
Qui vit dans la virginité consacrée n'est pas dans la solitude mais dans la communion avec Dieu en Christ. Dans cette union, le Christ s'offre entièrement à chaque âme virginale et chaque âme virginale s'offre entièrement au Christ, son époux. C'est pour cela que l'apôtre Paul reconnaît dans la virginité le charisme de l'amour parfait et indivisé, de la charité totale et féconde. A cet égard, l'exemple éminent est la virginité féconde de Marie, la Mère de Dieu. En elle, plus qu'en toutes les autres créatures, le mystère de l'Alliance a trouvé son accomplissement. Il ne faudrait jamais séparer la maternité de Marie de sa virginité, parce que c'est par son don d'elle-même à Dieu, dans sa virginité, qu'elle est devenue Mère de Dieu et de nous tous. La vocation des vierges consacrées est d'être aujourd'hui les épouses du Christ et de continuer cette fécondité spirituelle dans l'Église d'aujourd'hui (cf. Rituel de consécration pontifical des vierges, n° 17 : « Voulez-vous prendre le Christ pour Époux ? »).
Lecture patristique
Saint Maxime de Turin ( + vers 415) Homélie 23 (PL 57. 274-276)
Le Fils de Dieu est donc allé aux noces pour sanctifier par sa présence bénie le mariage qu'il avait institué par une décision souveraine. Il est allé à des noces célébrées selon l'ancienne coutume, en vue de se choisir dans la société des païens une épouse qui resterait toujours vierge. Lui qui n'est pas né d'un mariage humain est allé aux noces. Il y est allé non point pour prendre part à un joyeux banquet, mais pour se révéler par un exploit vraiment admirable. Il est allé aux noces non pour boire des coupes de vin, mais pour en donner. Car, dès que les invités manquèrent de vin, la bienheureuse Marie lui dit : Ils n'ont pas de vin. Jésus apparemment contrarié lui répondit : Femme, que me veux-tu (Jn 2,3-4)?
De telles paroles sont, sans aucun doute, le signe d'un mécontentement. Elles s'expliquent pourtant, à mon avis, par le fait que la mère lui avait signalé d'une manière inattendue qu'on manquait d'une boisson matérielle, alors qu'il était venu offrir aux peuples de la terre entière le calice nouveau de l'éternel salut. En répondant : Mon heure n'est pas encore venue (Jn 2,4), il prophétisait certainement l'heure très glorieuse de sa passion, ou bien le vin de notre rédemption qui procurerait la vie à tous. Car Marie demandait une faveur temporelle, tandis que le Christ préparait une joie éternelle.
Le Seigneur très bon n'a toutefois pas hésité à accorder cette grâce moindre, alors que de grandes grâces étaient attendues. La bienheureuse Marie, parce qu'elle était véritablement la mère du Seigneur, voyait par la pensée ce qui allait arriver et connaissait d'avance la volonté du Seigneur. Aussi prit-elle bien soin d'avertir les serviteurs par ces mots : Faites tout ce qu'il vous dira (Jn 2,5). Sa sainte mère savait assurément que la parole de reproche tombée de la bouche de son fils, le Seigneur, ne cachait pas le ressentiment d'un homme en colère, mais contenait une mystérieuse compassion.
Alors, pour rassurer sa mère déconcertée par cette réprimande, le Seigneur révéla aussitôt son pouvoir souverain. Il dit aux serviteurs qui attendaient : Remplissez d'eau les cuves (Jn 2,7). Les serviteurs, dociles, s'empressèrent d'obéir. Et voici que d'une manière soudaine et merveilleuse, ces eaux commencèrent à recevoir de la force, à prendre de la couleur, à répandre une bonne odeur, à acquérir du goût, et en même temps à changer entièrement de nature. Et cette transformation des eaux en une autre substance a manifesté la présence de la puissance créatrice. Personne, en vérité, hormis celui qui a créé l'eau de rien, ne peut la transformer en une substance destinée à d'autres usages.
Il n'y a aucun doute, mes bien-aimés, que celui-là même qui a changé l'eau en vin, lui a donné aussi, à l'origine, la consistance de la neige et la dureté de la glace. Il l'a changée en sang pour les Égyptiens. Pour étancher la soif des Hébreux, il lui a ordonné de couler d'un dur rocher, dont il a fait jaillir, comme du sein d'une mère, une source nouvelle qui a fait vivre une multitude innombrable de peuples.
Tel fut, dit l'Écriture, le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui (Jn 2,11). La foi des disciples ne s'appliquait pas du tout à ce qui s'accomplissait sous leurs yeux, mais à ce que les yeux du corps ne peuvent voir. Ils ont cru, non que Jésus Christ était le fils d'une vierge, car ils le savaient, mais qu'il était aussi le Fils unique du Très-Haut, ce dont le miracle leur fournissait la preuve.
Voilà pourquoi, mes frères, nous devons croire, nous aussi, de tout notre cœur, que celui-là même que nous appelons le fils de l'homme, est également le Fils de Dieu. Puisqu'il était présent aux noces en tant qu'homme, et qu'il a changé l'eau en vin en tant que Dieu, croyons que non seulement il partage notre nature, mais aussi qu'il est par nature égal au Père, afin que notre Seigneur, dans sa bonté, veuille nous donner à boire, en raison de cette foi, le vin très pur de sa grâce.
———–
[1] En effet, l'évangéliste et apôtre Jean regroupe les premiers épisodes du ministère public du Christ en une semaine :
– le premier jour, il est fait mention du témoignage du Baptiste, précédant la délégation envoyée par les chefs de Jérusalem (Jn 1,19-28) ;
– le jour suivant, c'est l'indication du Messie qui est décrite, l'agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, l'élu de Dieu qui baptise avec l'Esprit Saint (Jn 1,29-34) ;
– le troisième jour, est racontée la vocation des premiers disciples (Jn 1, 35-42) ;
– le quatrième jour est marqué par l'appel de Philippe et la rencontre de Nathanaël avec Jésus (Jn 1, 43-51) ;
– trois jours plus tard, c'est la transformation de l'eau en vin pendant la fête des noces (Jn 2, 1-12).
Lors de cette semaine inaugurale de la manifestation du Christ, tout tend vers le passage final, dans lequel l'évangéliste déclare solennellement que « Jésus a commencé ses signes à Cana en Galilée, et a révélé sa gloire » (Jn 2, 11). Le Baptiste a préparé l'œuvre du Christ, il a en effet proclamé être venu baptiser par l'eau, afin que le Messie soit révélé à Israël (Jn 1,31). La manifestation du vin constitue ainsi la manifestation initiale emplie de la personne divine de Jésus. Cette gloire propre au Fils unique du Père (Jn 1,14), fut contemplée pour la première fois par les disciples à Cana en Galilée (cf. Olsson B., Structure and Meaning in the Forth Gospel, Lund 1974, 102sqq ; Panimolle S.A., Lecture pastorale de l'Evangile de Jean, 1, EDB, Bologne, 1978, 147sq ; Serra A., Marie à Cana et près de la Croix, Rome, 1978, 13 sqq).


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jeudi 7 janvier 2016

محاولة استيلاء جديدة على أراضٍ لمسيحيّين في قضاء مرجعيون | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان

محاولة استيلاء جديدة على أراضٍ لمسيحيّين في قضاء مرجعيون | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان
 محاولة استيلاء جديدة على أراضٍ لمسيحيّين في قضاء مرجعيون
محاولة استيلاء جديدة على أراضٍ لمسيحيّين في قضاء مرجعيون
"الرزق السايب بيعلّم الناس الحرام"… ولكن إذا لم يكن هذا المال سائبا فإن الحرام يصبح تسلّطا واستغلالاً، خصوصا إذا "شرّعنته" جهات نافذة سياسية وحزبية أو جرى فرضه أمراً واقعاً! والأخطر أن يتخذ هذا "التسلّط" بُعدا طائفيا، فيصبح اضطهادا يناقض مفهوم العيش المشترك الذي ينادي به – وإن صوريا – اللبنانيون، ولا سيما منهم من هم في موقع المسؤولية السياسية والدينية.
قضية لاسا وغيرها من قضايا التعدّيات على أراضي المسيحيين لا تنتهي فصولا ولا تُحد بنطاق جغرافي معيّن، ولا تتمكن السلطات القضائية من معالجتها بسبب المتاهات والتدخّلات السياسية التي تعوق مسار تقدّمها القانوني، تاركة لعامل الزمن تكريسها أمرا واقعا.
هذا ما ينسحب على قرية القصير وجزء من قرية فرون ومزرعتي علمان والزقية التي تفوق مساحتها مجتمعة 12 مليون متر مربع، وهي من أكبر المساحات التي يملكها مسيحيون في لبنان منذ أوائل القرن العشرين، ويحدّ معظمها نهر الليطاني وتملكها عائلتا الزغبي من قرنة شهوان والأصفر من الاشرفية، اللتان تحتفظان بصكوك ملكيتها ومستندات وإفادات علم وخبر من المخاتير. إلا أنّ المشكلة القديمة الجديدة هي الاستيلاء على أجزاء من هذه الأرض، ومحاولة تكريسها وتسجيلها بكل وسائل التزوير والاستغلال السياسي وحتى التصدي لمسحها النهائي، بغية تملّكها والضغط على أصحابها واحتلال منازل قائمة فيها، وبناء منازل عليها من دون رخصة، واقتلاع أشجار زيتون معمّرة وبيعها.
الدعاوى من العائلتين مستمرّة منذ التسعينات على من يحاول الاستيلاء على أراضيهما، وقد توصّلتا عبر القضاء إلى نتائج محدودة من قرارات ظنية بالتزوير وختم منازل بالشمع الأحمر، إلى أمر إجلاء "المحتلين"، غير أن هذه القرارات لم تُطبّق على الأرض بسبب التدخل الديني والسياسي، والذي بحسب العائلتين، "يرعاه ويقوده رجل دين يدّعي ملكية شخصية له ولأقربائه ويحمي من يزوّر ويتسلّط، كما أنّه يتسلّح بوكالات من المعتدين لمساعدتهم من أجل فرض واقع، متسلّحا بموقعه الديني وعلاقاته السياسية، وفي حقّه حاليا مذكّرة جلب من القضاء المختص، لأنّه يمنع منتدبين من العائلتين من الوصول الى أرضهم ويهدّدهم بالقتل، مكرّرا أنّه "ممنوع على النصارى أن تطأ رجلهم هذه الارض!"، بحسب قولهم.
وشرح محامي عائلة الزغبي طانيوس الزغبي لـ"النهار" تفاصيل هذه القضية وملابساتها: "بحسب الدوائر العقارية اللبنانية، يملك آل الأصفر كل هذه الأراضي منذ عام 1925، وقد باعوا نصفها عام 1933 من عائلة دوشيه الفرنسية التي بدورها باعت حصّتها عام 1956 من آل الزغبي بواسطة عقد بيع مسجّل في الدوائر العقارية، بعد تسديد جميع الرسوم الموجبة. غالبية هذه الأراضي غير ممسوحة، على رغم أن الدولة اللبنانية اتّخذت قرار بدء أعمال التحديد والتحرير رسميا عام 2002، إلا أن الضغوط والتهديدات من الذين يحاولون السيطرة على هذه الأرض وتملّكها بالقوّة، تحول حتى اليوم دون إنجاز عملية المسح".
منع المسح بالقوة
نبدأ من مزرعة الزقّية التي تبلغ مساحتها مليوناً ونصف مليون متر مربّع، يحدّها نهر الليطاني وفرون (قضاء صور) وعلمان والقصير (قضاء مرجعيون). يملك آل الزغبي 58 في المئة منها وآل الأصفر 35، في حين تملك عائلة المرحوم حسيب غندور من النبطية 7 في المئة من المساحة الإجمالية كانت اشترتها من آل الاصفر أوائل السبعينات. ويذكر الزغبي "أن الأرض غير ممسوحة بعد من الدولة اللبنانية، إلا أن هناك مستندات عدة تبين ملكيتها منذ عام 1925، وقد استثمرها آل الزغبي وآل الاصفر منذ شرائها. المشكلة بدأت عام 1996 عندما أقدم س. م. ك. على تزوير مستندات لتملّك عشرة آلاف متر مربع، فجرت ملاحقته قضائيا من العائلتين، وصدر قرار ظنّي بالتزوير عام 2004، إلا أنّ الحكم النهائي لم يصدر بعد بسبب التسويف والتدخّلات السياسية". وأشار الى "أن هذه العائلة مسجّلة في نفوس علمان كما عائلات أخرى، وهي تقيم في كفررمان – قضاء النبطية منذ أكثر من سبعين عاما، وبالتالي فإنّ الزقّية مزرعة غير مأهولة ولا ملكية لهم فيها من قريب ولا من بعيد"، مشيرا إلى "ضغوط عديدة تُمارس على أعلى المستويات لوقف أعمال التحديد والتحرير في الزقية بالقوة والتي بدأت عام 2002، بغية الاستيلاء على أراضيها لمصلحة تملك الشيخ المذكور وشركائه". ولا يزال آل ك. حتى اليوم يحاولون الاستيلاء على أجزاء من هذه المزرعة عبر تأجير أراض لا يملكونها للغير، بمساعدة الشيخ المذكور.
ومن الزقية إلى علمان المجاورة التي تبلغ مساحتها 5,4 ملايين متر مربع، اشترتها أيضا عائلتا الأصفر والزغبي مناصفة، تزامناً مع شرائهما الزقية والقصير وأراضي فرون التي هي كلها متلاصقة. وكان أفراد من العائلتين يمضون أوقاتاً متقطّعة من السنة فيها منذ عام 1925، ولا تزال منازلهم شاهدة على ذلك. إلا أنه منذ الاحتلال الاسرائيلي للجنوب عام 1978، لم تعد العائلات تستطيع الوصول إلى أرضها التي كانت تقع في وسط خط المواجهة الضارية، خصوصا في الشومرية ووادي الحجير الذي يقع جزء منه أيضا في نطاقها، والتي أدّت الى تدمير عدد من المنازل في علمان وحرق بساتين زيتون معمّرة، إلا انّها أوكلت حراستها الى عائلتي الباريشي وعواضه من علمان لزراعة هذه الاراضي وحراستها حتى عام 1998 (بحسب دائرة النفوس).
وبعد الانسحاب الاسرائيلي عام 2000 واكتشاف عمليات التزوير التي حصلت خلال تلك المرحلة، لجأت العائلتان إلى القضاء، بحيث صدرت قرارات من النيابة العامة في 2001 و2002 و2003 بمنع آل ك. من دخول علمان إلى حين انتهاء الدعاوى المدنية، فأُخرجتهم القوى الأمنية ثلاث مرات من الأراضي مع مواشيهم، وختمت المنازل بالشمع الأحمر".
وأضاف: "حصل أفراد من عائلة ك. على إفادات كاذبة من مختار المنطقة اثناء الاحتلال الاسرائيلي، لوضع اليد على أراضي علمان تحمل أرقاما من 103 إلى 122، في حين أن لهذه الأراضي سندات تمليك منذ عام 1925 تحمل أرقاما من 1 (واحد) الى 106 فقط لا غير. وبالتالي فهم أعطوا أرقاما لسنداتهم بالمحتوى نفسه لسندات العائلتين، ولم يتنبهوا الى أن السندات 103 الى 106 موجودة منذ عقود، وأن مستندات آل الزغبي وآل الأصفر تنص على أن الأراضي التي تحوط هذه السندات هي "ملك صاحب السند"، أي آل الزغبي وآل الأصفر، وأن العلم والخبر من كل المخاتير المتتالية تاريخياً، يفيد أن هذه الاراضي ملك آل الزغبي وآل الاصفر لا غير. فكيف يجوز "اختراع" سندات جديدة؟ وكيف يحاولون تملك شيء يملكه آخرون؟" وأشار الى "أن المختار الذي ساهم في عملية التزوير والاستيلاء على الاراضي (أثناء الاحتلال الاسرائيلي)، هو نفسه أقرّ سابقا بملكية العائلتين للأراضي التي استأجرها منها بنفسه في الستينات والسبعينات"، كاشفاً "أن أفراداً من العائلتين تعرّضوا لضغوط وتهديد وصلت الى حدّ اطلاق النار مرارا على النواطير. وجرت متابعة القضية قانونا وسُجن في إحدى المرات مطلق النار، إلا أنّه خرج بعد شهرين نتيجة تدخّلات سياسية. والأخطر من ذلك، أنّه بعد تعيين مختار لمزرعة علمان من وزارة الداخلية لإكمال عملية التحديد والتحرير، ضغطت عليه قوة سياسية ليستقيل وعيّنت مكانه مختاراً آخر موالياً لها!".
أما قرية القصير المجاورة لهذه الأراضي، فهي أيضا ملك آل الزغبي والأصفر. وتبلغ مساحتها 6,1 ملايين متر مربع، وتسكن فيها أربع عائلات، بعضها كان يملك جزءاً من القرية منذ أوائل القرن العشرين بنسبة 400 سهم من أصل 2400، فيما تعود ملكية القسم الأكبر أي 2000 سهم الى آل الأصفر وآل الزغبي مناصفة، وقد اشتروه في الأعوام نفسها التي اشتروا فيها علمان والزقية وأراضي فرون. ولكن مع مرور السنين، توسعت محاولات الاستيلاء على أراضي العائلتين، ممّا اضطرّهما إلى منح جميع سكان المنطقة أراضي إضافية مراعاة لوضعهم، بموجب عقود لدى الكاتب العدل تملّكوا بموجبها 150 سهماً واعترفوا مجدداً بملكية آل الزغبي والأصفر للأسهم الباقية البالغة 1850 سهماً، والتزامهم وقف التعديات. وعلى رغم ذلك، لم تتوقّف التعديات وتابع بعض الأهالي بناء منازل من دون رخص، كما أنّ بعضهم يواصل محاولاته الاستيلاء على أراض أخرى بدعم من جهات حزبية"، على قول الزغبي الذي طالب بـ"وقف التعدّيات على أملاك موكّليه الذين حرمهم الاحتلال الاسرائيلي الخارجي 28 عاما الإفادة منها، ليأتي احتلال داخلي بوجهيه السياسي والديني، للاستيلاء عليها بذريعة الحق المكتسب المزيّف بأنّها أراض لمسيحيين تقع في مناطق إسلامية!".
محاولة استيلاء جديدة
محاولات الاستيلاء على الارض مستمرّة وتتّخذ كلّ مدة طابعا جديدا علّ "الطامعين" يصلون الى مآربهم، الا ان العائلتين بالمرصاد عبر الطرق القانونية، وجديد هذه المحاولات بناء جامع منذ نحو ثمانية أشهر في أرض علمان علّه يكرّس أمرا واقعا، فبدل أن يكون الجامع مكانا يجتمع فيه المؤمنون للصلاة، استُغلّ لمآرب أخرى، إذ لا سكان قد يستخدمونه للصلاة، ولكن بعد المتابعات القانونية توقّف العمل فيه منذ اربعة اشهر.
وفي سياق متّصل، تردّد أن عائلة أصفر باعت حصّتها من مواطن شيعي علّها تنفد من الضغوط السياسية، إلا أنّ الأمر غير مثبت حتى الساعة في الدوائر العقارية، في حين أن عائلة الزغبي تقول انها في أي حال "ماضية في الدفاع عن أرضها وحقوقها، وملاحقة كل المعتدين حتى ولو كانت تحميهم جهات سياسية ودينية نافذة". وتسأل: "من يستطيع الدفاع عن المسيحيين وأملاكهم في الجنوب، وهم أقلية، حين يتكتل السياسيون والطامعون المحليون ضدّهم ويستعملون كل الوسائل لإخراجهم من أراضيهم ومحاولة الاستيلاء عليها؟".
روزيت ضاهر
النهار 7/1/2016

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mardi 5 janvier 2016

سماسرة مغدوشة يبيعون ربعها لـ”الغرباء”!

سماسرة مغدوشة يبيعون ربعها لـ"الغرباء"! (آمال خليل)
"مغدوشة زعلانة من أبنائها الذين يبيعون أرضهم"،  

سماسرة مغدوشة يبيعون ربعها لـ"الغرباء"!




تزامناً مع عيد الميلاد، قطع عدد من أهالي مغدوشة الطريق الرئيسية احتجاجاً على شراء "غرباء" عشرات الدونمات من أراضيها. في إطار الحراك الأهلي، رفعت لافتات كتب عليها "أرضي مش للبيع" و"عيد بأي حال عدت".
حالياً، يتشكل وفد لزيارة الرئيس نبيه بري، نائب قضاء الزهراني، لمطالبته بالضغط على أولئك "الغرباء"، أو الجيران الشيعة، ولا سيما من الغازية وزغدرايا، للتوقف عن ( الاغراءات التي يقدمونها لسماسرة بيع و ) شراء أراضي مغدوشة. لكن، هل يشتري هؤلاء بالقوة أم برضى أصحاب الأراضي؟ "نحنا ما رح نشتري، بس هني ما يبيعوا أرضهم"، قال أحد فاعليات الغازية المتداخلة عقارياً مع مغدوشة. منطقتا الرويس وزرعا "تابعتان لمغدوشة بالاسم"، يقول الناشط في الحراك هشام حايك.
لدى التجوال فيها، تكتشفون الأمر، مشيراً إلى سبيل ماء مستحدث عليه شعارات دينية وصورة للإمام موسى الصدر.
العقارات الواقعة على تلة مطلة على البحر، غزتها الفيلات والقصور والبيوت الحديثة. متموّلو الغازية تمددوا إلى التلة هرباً من وسط البلدة المكتظة، فوجدوا من يبيع لهم من مغدوشة. عدد من أبناء زغدرايا اختاروا عقارات مغدوشة المحاذية لهم، فيما اشترى متمول صيداوي عقاراً متاخماً لدرب السيم، وشيد قصراً قبل أن يشتري مع شريك له عقاراً آخر متاخماً لأراضي الوقف التي تضم تمثال السيدة والمزار المقدس. الانجذاب نحو مغدوشة كان طيب الأثر في المنطقة. أغرى هدوء البلدة وترتيبها الجيران و"الغرباء" منذ وقت طويل.
عدد من أبناء البلدات المسيحية في قضاء الزهراني سكنوا في مغدوشة، من العدوسية والمعمرية والحجة. قلبها الكبير وسع الجميع من مناطق وطوائف أخرى.
نسبة الزواج المختلط كبيرة في المنطقة. حايك نفسه متزوج من جباع في إقليم التفاح، وشقيقه متزوج من الصرفند، وآخر متزوج من عنقون، وكثيرات من مغدوشة متزوجات من عنقون وغيرها. حتى إن كلمة حرب التي التصقت بمغدوشة عنوة (حرب مغدوشة في النصف الثاني من الثمانينيات بين حركة أمل وفصائل فلسطينية) لم يكن لها ذنب فيها. لذلك، نزح أهلها مؤقتاً حتى استتبت الأحوال عام 1990. لم يتأثر هؤلاء بالتهجير القسري. عادوا كما رحلوا. حالياً يقيم 3 آلاف من السكان شتاءً وصيفاً من أصل ثمانية آلاف. معظم البعيدين ليسوا مهاجرين. يتمسكون بصلة وصل مع مسقط رأسهم. فلماذا اضطربت مغدوشة أخيراً؟
25 في المئة من أراضي البلدة بيعت في السنوات الأخيرة
"مغدوشة زعلانة من أبنائها الذين يبيعون أرضهم"، قال حايك. لا يعتب على الغريب الذي يشتري، بل على ابن الأرض الذي يبيعها. يعرض رسماً بيانياً يظهر حركة بيع الأراضي، فيتبين أن
نسبة واحد في المئة سجلت بين عامي 1982 و1985،
ونسبة 5 في المئة سجلت بين عامي 1985 و1991 أي خلال التهجير.
في مقابل 15 في المئة سجلت بين 1991 و2000
ومثلها بين 2000 و2005. وعلى نحو تدريجي، بلغت النسبة حالياً 25 في المئة من أراضي مغدوشة بيعت،
ولا سيما في السنوات الأخيرة.
أبطال البيع سماسرة من مغدوشة يقنعون أصحاب الأراضي، ولا سيما من غير المقيمين، ببيعها والاستفادة منها بدلاً من تركها منسية. آخر من باع جزءاً من عقاراتهم، متمولون ليسوا بحاجة للمال، ما أثار غضب الأهالي. قبلهم، اشترى متمول من مغدوشة مئات الدونمات من العشرات. أخيراً قام ببيعها إلى "غرباء". لكن لماذا سجلت النسبة الأعلى في زمن الأمان والسلام؟ يقر حايك بشعور "عدم الانتماء من قبل بعض المسيحيين تجاه أرضهم". والسبب؟ الخوف وعدم الأمان والشعور بخطر التهجير مجدداً". يعرض جملة مما يجده تمييزاً بحق مسيحيي المنطقة من بينهم مغدوشة، يدفعهم إلى بيع أراضيهم والانتقال للعيش في بيئة حاضنة. يتحدث عن تضييق القوى الأمنية على ورش البناء في مقابل تغاض عن "زعرنات"يقوم بها بعض شبان المحيط في نواحي البلدة من «تشفيط بالسيارات وسكر وسرقة المحاصيل الزراعية.
يخلص إلى أنهم يعيشون خوف الأقليات في محيط أكثري، وهو خوف يستند إلى أوهام وليس إلى خطر ملموس. تلك الأوهام تجعله يجد في شراء الأراضي بسعر مرتفع (400 و500 دولار للمتر الواحد) مؤامرة. يخشى من أن تتحول العقارات إلى مجمعات سكنية أو دينية تغير ديموغرافية المنطقة. ويشير إلى تقوقع الأهالي في وسط البلدة التي تشهد اكتظاظاً فيما جرى شراء الأطراف. ما يعني أن من يحتاج لتشييد منزل جديد ولا يجد أرضاً سيضطر إلى الانتقال للسكن في منطقة أخرى.
لمواجهة تواطؤ السماسرة والمستغنين عن أرضهم، وجّه الحراك الأهلي رسالة إلى البلدية ورجال الدين في البلدة. طالبوا البلدية بالضغط لمنع بيع الأراضي لأشخاص من خارج مغدوشة وطالبوا المطارنة بإلقاء ما يشبه الحرم الكنسي على من يبيع للغرباء من مناطق أخرى حتى لو كانوا مسيحيين وإنشاء مشاريع خدماتية وسكنية لأبناء البلدة تحثهم على التمسك بأرضهم وعدم الهجرة أو النزوح. هنا يشير حايك إلى أن متمولاً من جبيل عرض إعادة شراء الأراضي من الغرباء، لكن الحراك رفض وأعلن التحضير لإنشاء شركة عقارية لتنظيم بيع عقارات البلدة تهدف إلى شراء العقارات ممن يرغب وبيعها لأبناء البلدة أو منح حق استثمارها. شباب مغدوشة قدموا درعاً تكريمية لطوني جدعون المتزوج سيدة من آل الخوري من البلدة لأنه أعاد شراء عقار من رجل الأعمال الصيداوي المقابل لتمثال السيدة بسعر 225 دولاراً للمتر الواحد بعد أن اشتراه الصيداوي بـ 160 دولاراً للمتر الواحد.

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