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mercredi 29 février 2012

Papes - origine libano syrienne

Papes d'origine libano -syro - phenicienne
Pere Emile Edde 1995

sources: www.opuslibani.org
http://www.angelfire.com/nm/lebanonl/lespapesdoriginelibanaise.html

Des empereurs d'origine libanaise ont gouverné l'immense état romain dans sa gloire. Aussi les historiens nous rapportent que d'éminents hommes religieux d'origine libano–phénicienne ont occupé les plus hauts rangs dans l'Eglise Catholique et assumé la plus haute responsabilité ecclésiale: celle du Saint-Siège. Du Vatican, ils ont gouverné l'Eglise Universelle. L'histoire cite Saint Anicète, premier pape originaire du Moyen-Orient. Il vécut au (IIe) deuxième siècle. Cinq autres aux septième et huitième siècle.
1 – Le Pape Saint Anicète (155 – 166):
Après la mort de Saint Pie I, l'an 155, les responsables dans la capitale de l'Eglise Catholique se réunissent et, après consultation du clergé et du peuple, ils nomment (ou élisent) pour successeur, l'évêque Anicète d'origine libano-phénicienne.
Il est connu à Rome où il a passé la plus grande partie de sa vie. Ce pontife est connu sous le nom d'Anicète ler. Il se distingue par la piété, la mortification, l'humilité et l'amour de la vie simple et pauvre. Il est le premier à publier un décret interdisant au clergé le soin excessif de la coiffure ainsi que les habits somptueux permis uniquement dans les cérémonies de culte. Au cours de son pontificat, Saint Polycarpe évêque de Smyrne se rend à Rome pour un colloque avec le Saint-Père au sujet de certaines questions en litige dans les Communautés Chrétiennes.
Entre autres, il fallait fixer une date commune dans l'Eglise occidentale et l'Eglise orientale pour la fête de Pâques. Mais les négociations n'ont pas abouti. Après quelques années, le pape Victor ler tente vainement de résoudre ce problème. Ainsi depuis le IIème siècle, l'Eglise célèbre deux fois la fête de Pâques (le plus souvent). Il est temps de renoncer à des calculs lunaires démunis de toute clarté et de fixer ensemble une date commune pour célébrer Pâques. L'histoire rapporte qu'Anicète ler décida que l'on fête Pâques un dimanche, selon la tradition de Saint-Pierre. Le pape Saint Anicète ler est mort martyr, l'an 166, sous le règne de l'empereur romain Marcos Aurilius. Sa dépouille mortelle est transférée à plusieurs reprises d'une Eglise à l'autre jusqu'en 1617 où elle est déposée définitivement à Rome dans un sacrophage en marbre doré qui avait servi pour la dépouille de l'empereur Alexandre Sévère. On fête la Saint-Anicète, le 17 Avril.
2 – Jean V(6S5 – 686):
Né à Antioche, l'an 630 (environ). Il passe la plus grande période de sa vie à Rome. L'an 680, il est delegue par le pape Agathon au sixième concile de Constantinople convoque par l'empereur Constantin IV. Il y remplit un rôle remarquable qui le rend illustre, en Orient comme en Occident, en tant que penseur et théologien. Cinq ans plus tard, le 23 juillet 685, il succède au pape Benoît II. Il réorganise le diocèse de Sardaigne qu'il adhère à l'administration de l'Eglise Centrale à Rome. Au cours de son pontificat qui ne dura qu'un an, est mort le roi Constantin auquel succède son fils Justinien II, le grand ennemi des Maradat et de Saint Jean-Maroun. Le pape Jean V est décédé le ler août 686.
3 – Saint Serge ler (687-701):
Après le décès de Jean V (686), c'est le pape Saint Serge ler qui lui succède. Originaire d'une famille phénicienne immigrée en Europe, Saint Serge ler est né à Palerme (Sicile). Il est réputé à Rome où il termine ses études et s'engage dans l'enseignement supérieur. Il est élu en une période agitée au sein de l'Eglise: deux antipapes ambitionnent le titre de souverain pontife. Le premier, Théodore qui finit par se soumettre. Le second, Pascal qui se montre opiniâtre et rebelle. Il est emprisonné dans un couvent où il meurt cinq ans plus tard, sans se réconcilier avec l'Eglise.
A la fin de la seconde moitié du VIIe siècle, le pouvoir temporel du pape connaît une grande influence aux dépens du pouvoir de l'empereur byzantin. C'est le pape Serge ler qui réussit à établir le pouvoir temporel du Saint-Siège. N.B.: Avec Etienne II (752-757), commence le pouvoir temporel de l'Eglise. D'après Charles DIEHL: "de tout l'Orient byzantin, des villes italiennes, des îles méditerranéennes, de l'Afrique même, tous les peuples avaient recours à l'évêque de Rome, cherchant la protection... auprès des représentants de l'Empereur... et auprès des représentants du pape. Leur choix est fait à l'avance... car au Vlle siècle, Rome ne connaît qu'un seigneur au pouvoir absolu: c'est le Pape". Une telle situation contrarie l'empereur Justinien II qui convoque un concile (691-692) dans son palais à Constantinople. Au nombre de 608, des évêques orientaux y adhèrent – (ni le pape, ni les évêques occidentaux ne sont convoqués). Tandis que les participants considèrent ce concile comme complémentaire au sixième concile de "Concile intrus". Le pape Serge ler n'hésite pas à s'opposer aux décisions du "Concile intrus" de Constantinople. Plutôt mourir qu'admettre de telles résolutions! Irrité et blessé dans son amour-propre et son orgueil, l'empereur ordonne à Zakarie Exarque Ravenne de se rendre à Rome, de saisir le pape et de l'emmener prisonnier à Constantinople. A peine la nouvelle s'est-elle répandue que le peuple romain se soulève ainsi que l'armée nationale. Même la section menée par Zakarie se détache de lui et se joint aux défenseurs du pape. Epouvanté et consterné, Zakarie cherche secours auprès du pape de qui il implore le pardon. Le pape l'accueille dans sa chambre privée pour le protéger, puis, il lui facilite le chemin du retour à Constantinople pour y arriver sain et sauf. Justinien II est haï du peuple pour sa dureté et sa méchanceté. Une révolution le détrône et l'exile en 695. Quant au pape Serge ler, il traite avec l'empereur de questions doctrinales en litige. D'origine phénicienne, il comprend très bien la situation des Eglises Orientales. Probablement, le patriarche Youhanna Maroun, ler patriarche maronite est élu grâce au représentant du pape Serge 1er en Jordanie. Une telle attitude du pape Serge ler inspire à l'un de ses successeurs le pape Benoît XIV la réflexion suivante: "A la fin du Vlle siècle, alors que l'hérésie désole le patriarcat d'Antioche, les maronites, en vue d'éviter cette contagion décident de choisir un patriarche dont l'élection est certifiée par les souverains pontifes". Serge ler, ce pape libano – phénicien, se distingue, – à l'instar d'autres orientaux - par son culte de la Vierge Marie. Il institue de grandes cérémonies à l'occasion de ses fêtes: l'Annonciation, la nativité de la Vierge, l'assomption (bien que ce dogme ne soit pas encore un dogme de foi). Après une vie remarquable par les vertus et les bonnes oeuvres, le pape Saint Serge ler retourne à la maison du Père, le 7 septembre 701. Il est canonisé. On le fête le 9 ou le 8 septembre.
* 4 – Le pape Sisinius(708):
Né à Tyr. Elu le 15 janvier 708. Décédé le 4 février 708. Après le pape Jean VII mort le 17 octobre 707, est élu, – environ trois mois plus tard –, le pape Sissinius (de Tyr, Liban), le 15 janvier 708. Agé et malade, son pontificat de brève durée ne comporte aucune oeuvre importante. Il s'occupe de la restauration des murs de Rome continuellement attaqués et menacés par les Lombards et les Sarrasins. Mais la mort l'emporte avant de terminer son projet.
* 5 – Le pape Constantin ler(708 – 715):
Né à Tyr, Elu en Mars 708, il continue l'oeuvre de son prédécesseur. Il s'occupe notamment de questions religieuses théologiques. Il condamne la doctrine monophysiste qui ne reconnaît qu'une nature au Christ. (Monophysisme). D'où la contestation avec les représentants de l'Eglise Catholique. Les historiens rapportent que Justinien II ennemi des maronites est revenu à Constantinople, dix ans plus tard, et gouverna plus tyranniquement encore. Il insiste auprès du pape Constantin ler de se rendre à Constantinople pour des concertations au sujet des décisions prises au dernier Concile de Constantinople que le pape Serge ler avait refusées.
Après une période d'hésitation, le pape quitte Rome pour Constantinople, le 5 octobre 710. Il est bien accueilli dans toutes les villes, notamment dans la capitale où son entrée est triomphale. Il réussit à convaincre Justinien II pour modifier certaines résolutions du Concile précité. Après un an d'absence, le pape, victorieux, regagne sa résidence au Saint-Siège. Mais après le retour du Saint-Père à Rome, l'empereur Justinien II tente de se rétracter. Le clergé et le peuple s'opposent à lui. De même, l'armée se soulève et l'assassine l'an 717. Quant au pape Constantin ler, il retourne à la Maison du Père le 9 avril 715. Il est inhumé à la Cathédrale Saint Pierre au Vatican.
6 – Le pape Saint Grégoire III (731 – 741):
Après la mort de Grégoire II, l'an 731, le peuple choisit pour successeur un évêque d'origine phénicienne: Grégoire III. Quant aux autorités religieuses romaines, elles se contentent d'appuyer la volonté du peuple. Le nouvel élu est surnommé "l'ami des pauvres et des misérables". Il est remarquable par sa vertu et sa culture. Il inaugure son pontificat en multipliant les relations avec les chefs spirituels et civils. Il envoie le pallium à l'évêque Saint Boniface et lui confie le soin de fonder de nouveaux diocèses en Allemagne. Mais ces diocèses ne se rattachent au Saint-Siège qu'au début de l'an 1000.
Grégoire III préside un Concile au Vatican. 193 évêques y participent. Ils condamnent l'attitude de l'empereur à l'égard des icônes et des images qu'il ordonne de détruire. L'une des plus importantes résolutions du Concile consiste à excommunier ceux qui défigurent l'icône du Christ, de la Vierge Marie, des Apôtres et des Saints. Tandis que le délégué du pape se dirige vers Constantinople en vue de confier à l'empereur le décret pontifical, il est arrêté par l'armée byzantine et mis en prison. D'autres délégués subissent le même sort. L'attitude négative de l'empereur à l'égard des icônes entraîne l'immigration à Rome, des artistes. C'est ainsi que l'art byzantin oriental s'est répandu en Occident, notamment à Rome où il fut encouragé par le Souverain Pontife et par les autorités ecclésiales, en général. C'est alors que l'empereur Léon III tente la miniaturisation de l'autorité du Saint-Siège et la mainmise sur les propriétés de l'Eglise dans les villes de Sicile, Calbéria et autres. Dans ce but, il envoie une flotte en Italie pour combattre les villes non soumises à ses ordres. Il étend les droits du patriarche de Constantinople sur toutes les régions (districts) de l'Italie du Sud et ne laisse au pape que la région du Nord que les Lombards ne cessent d'assaillir. Alors, le pape invoque le secours de Charles Martel, roi des Francs, pour repousser les Lombards, il met sous la protection des Francs toutes ses propriétés et leur demande de reconquérir l'Italie. Après avoir remporté la victoire contre les Lombards (Arabes) à Poitiers, le roi de France écrit au pape Grégoire III lui annonçant l'heureuse nouvelle. Depuis, la plupart des rois de l'Occident respectent cette nouvelle force de France. C'est de là que vient à Charles Martel le titre de "Très Chrétien" accordé par le pape et auquel ont droit tous ses successeurs. Au cours de son pontificat, le roi des Saxons se rend en pèlerinage à Rome. A son retour dans son pays, il ordonne une contribution annuelle, offrande charitable, appelée "obole de Saint-Pierre". Elle demeure jusqu'à nos jours. Elle est offerte au Saint-Siège pour les bonnes oeuvres. Le pape Grégoire III est mort le 27 novembre 741. Sa fête le 28 novembre.

par le Pere emile Edde - 1995

J.T.Khoreich







dimanche 5 février 2012

Europe princesse de tyr - liban ,legende


Objet: 1- La princesse Europe

1- La princesse Europe
Deux terres se disputaient la jeune princesse, l'asie ,et la terre  de la rive oppsee 

Le nom "Europe" tire son origine d'un personnage de la mythologie grecque. Fille d'Agénor, roi de Phénicie, la princesse Europe vivait à Tyr, sur le bord asiatique de la Méditerranée (aujourd'hui le Liban).

Se passionnant pour les voyages en mer, la jeune princesse rêvait des terres lointaines. Elle avait ainsi pour habitude de se promener, presque chaque jour, au bord de la mer, en regardant vers l'horizon infini.

Zeus, le Dieu des Dieux qui vivait au sommet de l'Olympe, caché par une couche de nuages, avait remarqué depuis quelques temps déjà, la grande beauté de la princesse et son goût pour les aventures et les découvertes. Il tomba amoureux d'elle et décida de l'emmener loin de chez elle, sur de nouvelles terres.

Dans la nuit qui suivit, la princesse fit un rêve étrange : deux terres, ayant l'aspect de femmes, se disputaient la jeune princesse. L'une, la "terre d'Asie", voulait la garder; l'autre, la "terre de la rive opposée", voulait l'emmener en mer sur ordre du roi des Dieux, Zeus.
Se réveillant, la princesse alla au bord de la mer. Subitement, un taureau, puissant mais docile émergea de la mer et persuada la belle princesse de monter sur son dos. Puis il s'envola et emmena la jeune princesse sur l'île de Crète, en Grèce. Là, il prit une forme humaine : ce n'était autre que Zeus (transformé en taureau). Europe tomba, elle aussi, amoureuse de lui. De leur amour naîtront trois enfants et grâce à la princesse, le continent gagna un nom : Europe.

Le mythe de la princesse Europe est aujourd'hui illustré sur la pièce de 2 € grecque, par la représentation d'un taureau portant une jeune femme sur son dos.
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2-La légende d'Europe.
http://www.pheniciens.com/persos/europe.htm

Image après traitement informatique
L'enlèvement d'Europe
Mosaïque trouvée à Byblos, époque romaine, fin II° - début III° siècle ap. J.C.

Depuis quelques années, nous assistons sur la scène de l'échiquier mondial, à l'émergence d'une nouvelle identité commune, la Communauté Européenne, plus communément appelée l'Europe.

Avec le lancement de la monnaie européenne, la Grèce a choisi de marquer l'historicité de l'événement en frappant la pièce de 2 € à l'effigie de la princesse Europe enlevée par Zeus métamorphosé en taureau. Mais qui était Europe ? Quel est son rapport avec la Grèce ?

La légende raconte qu'Europe, princesse phénicienne, fille d'Agénor(1) roi de Tyr, se promenant un jour au bord de la mer avec ses compagnes, fut remarquée par Zeus. Enflammé par sa beauté, il se métamorphosa en taureau aux cornes semblables à un croissant de lune et vint se coucher aux pieds de la jeune fille. Celle-ci d'abord effrayée, s'enhardit, caressa l'animal et s'assit sur son dos. Aussitôt le taureau se releva et s'élança vers la mer. Malgré les cris d'Europe, qui se cramponne à ses cornes, le taureau pénétra dans les flots et s'éloigne du rivage. Tous deux parvinrent ainsi jusqu'en Crète où Zeus s'unit à la jeune fille. De ces amours naîtront trois fils : Minos, Sarpédon et Rhadamante.

La suite de cette légende fut la recherche entreprise par les frères d'Europe. Agénor ordonna alors à son fils Cadmos de partir à la recherche de sa sœur, avec défense formelle de revenir tant qu'il ne l'a pas retrouvée. La mère de Cadmos, Téléphassa, et ses deux frères, Thassos et Cilix, l'accompagnèrent ; seul Phœnix resta au pays auprès de son père. Les recherches de Téléphassa et de ses fils furent vaines. Téléphassa mourut de chagrin et ses trois fils, en raison du serment prêté à leur père, n'osèrent pas retourner à Tyr : Thassos s'installa alors dans les îles de Thrace, auxquelles il s'identifia ; Cilix se fixa en Cilicie, dont il fut le fondateur légendaire quant à Cadmos, il débarqua en Grèce où il interrogea l'oracle de Delphes. L'oracle lui conseilla de se laisser guider par une génisse errante, qu'il croiserait à sa sortie du temple, et de fonder une ville à l'endroit même où elle se coucherait épuisée. L'animal conduisit Cadmos au site de Thèbes, où il éleva la citadelle de Cadmée. Toujours dans l'espoir de retrouver sa soeur, Cadmos offrit aux Grecs l'alphabet inventé par les Phéniciens. Hérodote raconte le récit en ces termes :

"Pendant le séjour que firent en ce pays les Phéniciens qui avaient accompagné Cadmos, et au nombre desquels étaient les Géphyriens, ils introduirent en Grèce plusieurs connaissances et entre autres des lettres, qui étaient, à mon avis, inconnues auparavant dans ce pays. Ils les employèrent d'abord de la même manière que tous les Phéniciens. Mais dans la suite des temps, ces lettres changèrent avec la langue et prirent une autre forme. Les pays circonvoisins étant alors occupés par les Ioniens, ceux-ci adoptèrent ces lettres, dont les Phéniciens les avaient instruits, mais ils firent quelques légers changements. Ils convenaient de bonne foi et comme le voulait la justice, qu'on leur avait donné le nom de lettres phéniciennes, parce que les Phéniciens les avaient introduites en Grèce". (Hérodote, II, 59).

Cette légende d'Europe résume les réalités historiques, économiques et culturelles qui devaient correspondre aux déplacements des foyers de civilisations du Proche-Orient vers les régions d'Occident, appelées par la suite "Europe".

La "déesse au taureau" va être reprise et représentée, en sculpture, peinture(2), céramique et mosaïques jusqu'au IV°siècle(3) et cela sur tout le pourtour méditerranéen (Liban, Grèce, Italie, France, Espagne, Tunisie, Algérie, ...). Ces vestiges antiques sont actuellement préservées dans les divers musées (Musée national de Beyrouth, Musée de l'Arles et la Provence antiques, Musée archéologique de Nîmes, British Museum, Musée du Vatican, Musée du Louvre, Staatliche museen de Berlin, Musée de l'Ermitage, Musée de Palerme, à Pompéi, Musée de l'Agora à Athènes, etc.). En 1998, La Poste française édita un timbre représentant cette légende et cela à l'occasion de l'exposition Liban, l'autre rive qui s'est tenue à L'Institut du Monde Arabe à Paris (du 27 octobre 1998 au 2 mai 1999).

Nous émettons un souhait de pouvoir un jour proposer via cette page l'historique de ces diverses représentations. Nous invitons tous les musées détenteurs d'une oeuvre représentant l'enlèvement d'Europe de nous soutenir dans cette démarche ; en participant à la réalisation de ce projet: tous les articles, photos, descriptions, ... seront les bienvenus.

Nous ouvrons une dernière parenthèse dans cette page en citant l'auteur classique Achille Tatius, observant les détails de la mosaïque :

"Le taureau avait été représenté au milieu de la mer, chevauchant les vagues (...). La jeune fille était assise au milieu de son dos, non pas à califourchon mais de côté, les deux pieds sur la droite et elle tenait les cornes de sa main gauche comme un conducteur de char tient les rênes, et, en fait, l'animal obliquait légèrement dans cette direction, obéissant à la pression de la main. Le buste de la jeune fille était recouvert d'une tunique qui lui descendait jusqu'en bas des jambes ; plus bas, une robe dissimulait la partie intérieure de son corps (...). Ses mains étaient éloignées l'une de l'autre, l'une sur les cornes du taureau, l'autre sur sa croupe, et dans l'une et l'autre, elle tenait au-dessus de sa tête une large écharpe qui voltigeait autour de ses épaules, et l'étoffe se creusait et se gonflait de toutes parts ; c'était la façon pour le peintre de représenter le vent. Ainsi la jeune fille était-elle installée sur le taureau comme un bateau en mer et son écharpe lui servait de voile".

(1) Les cités de Tyr et de Sidon pouvaient former une unité politique suivant les forces en place. Pour cette raison nous pouvons lire suivant les références, Europe fille du roi de Tyr, ou, fille du roi de Sidon. retour texte
(2) Voir Christian de Bartillat & Alain Roba, Métamorphoses d'Europe, trente siècles d'iconographies, Editions Bartillat, 2000 retour texte
(3) Odile Wattel-de Croizant, Les mosaïques représentant le mythe d'Europe (Ier-IVe siècles), Evolution et interprétation des modèles grecs en milieu romain, Editions De Boccard, Paris, 1995.
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3- Union européenne : Histoire, évènements significatifs
Catalogue formationEditoPrésentationContact - 17 mai 2011

NOM : Union européenne  (unification économique et politique de 27 pays européens)

LE NOM : L'appellation « Europe » vient du grec ancien Ευρώπη. Étymologiquement : la princesse « au large visage » et « aux grands yeux ».

L'histoire :

La princesse Europe, fille d'Agénor (Roi de Sidon, en Phénicie), que le roi des dieux voulait séduire, avait un goût prononcé pour les aventures et les découvertes. Un jour, un taureau émergea de la mer et persuada la belle princesse de monter sur son dos. Puis, il s'envola et l'emmena sur l'île de Crète, en Grèce (et vers ce continent, alors inconnu, qui portera ultérieurement son nom…). Là, il prit une forme humaine : ce n'était autre que Zeus (transformé en taureau) dont elle tomba amoureuse.
 En tout cas, les historiens voient aujourd'hui, dans cette légende, l'illustration poétique et le récit symbolique de l'imprégnation en Occident des cultures et brillantes civilisations du Proche-Orient antique. Le mythe de la princesse Europe est aujourd'hui illustré sur la pièce de 2 € grecque, par la représentation d'un taureau portant une jeune femme sur son dos.

DEVISE : « In varietate concordia » (Unie dans la diversité), telle est la devise de l'Union européenne.

Cette devise signifie qu'au travers de l'UE, les Européens unissent leurs efforts en faveur de la paix et de la prospérité ; les nombreuses cultures, traditions et langues que compte l'Europe constituent un atout pour le continent.

HYMNE :

L'hymne européen est « l'Ode à la Joie » de Ludwig van Beethoven, compositeur allemand. Il correspond aux idéaux fraternels de Beethoven. D'où sa volonté incessante de composer une œuvre à la mesure du poème du même nom de Friedrich Von Schiller qui évoque la fraternisation de tous les hommes.

DRAPEAU : 12 étoiles jaunes en cercle sur fond bleu.

Le drapeau européen est une bannière d'azur composée symboliquement de 12 étoiles : ce chiffre évoque la plénitude, comme les 12 mois de l'année. Le drapeau européen est le symbole non seulement de l'Union, mais aussi de l'unité et de l'identité de l'Europe au sens large. 
chaque  élément le constituant a été choisi pour sa force symbolique :

le cercle d'étoiles dorées représente la solidarité et l'harmonie entre les peuples.
le cercle des 12 étoiles est traditionnellement un symbole de perfection, de plénitude et d'unité.
le chiffre 12 renvoie aussi au nombre de mois de l'année et d'heures sur le cadran d'une montre.

*Il fait également référence à l'emblème conçu par l'Autrichien Arsène Heitz, modeste fonctionnaire et catholique fervent. 
Selon ses dires, il s'est inspiré de la médaille miraculeuse de la rue du Bac (Paris).
Laquelle représente la Vierge avec la couronne de 12 étoiles qu'évoque l'Apocalypse de Saint-Jean : « Un signe grandiose est apparu dans le ciel, une femme revêtue du soleil, la lune sous ses pieds, et sur sa tête une couronne de 12 étoiles », Apocalypse 12,1. 
Il lui a ajouté un fond bleu, couleur traditionnelle du manteau de la Vierge.
EMBLÈME : en 2009, un appel à contribution a été lancé, avec une question à la clé : quel animal symboliserait le mieux l'Europe ? 
Les deux animaux retenus sont le taureau et la colombe.

Le Taureau est l'animal dont se servit Zeus pour l'enlèvement d'Europe afin de la déposer en Crête. 
Ce mythe évoque l'unité fondamentale entre Orient et Occident.

La Colombe est un symbole de paix, assimilé à la non-violence. 
Elle tient son origine des récits de la Bible et de l'épisode des 40 jours d'inondation durant lesquels Noé, sur son arche, sauva de la noyade la totalité des espèces animales de la planète. Symbole porteur de tolérance, d'ouverture, de fraternité entre les peuples… Et donc d'espoir !

JOURNÉE DE L'EUROPE : 9 mai (anniversaire de la Déclaration de Schuman, en 1950).

LANGUES PARLÉES  : 23

SUPERFICIE  : 4 376 780 km2 environ (7ème rang mondial)

POPULATION : 499,7 habitants, au 1er janvier 2009 (3ème rang mondial derrière la Chine et l'Inde, mais devant les Etats-Unis).

Critères d'adhésion définis aux Conseils européens de Copenhague (1993) et de Madrid (1995) 

le respect de la démocratie et de l'État de droit de la personne et des minorités.
une économie de marché ouverte et viable.
le respect de l'acquis communautaire.
la modernisation de l'État et des structures administratives.
Les 3 principes de liberté :

la liberté économique avec la libre circulation des biens ; le transport de marchandises se fait sans paiement de droit de douane à l'intérieur de l'Union ;
la liberté individuelle, via la libre circulation des personnes ; tout citoyen d'un pays de l'Union a la possibilité de s'installer et de travailler dans le pays de son choix ;
la liberté financière avec la libre circulation des capitaux ; tout citoyen ou entreprise d'un pays de l'Union peu ouvrir un compte bancaire dans le pays de son choix.
Le terme « Europe » désigne aujourd'hui le continent européen au sens strictement géographique. Avant les  XVe et XVIe siècles, on employait plus fréquemment  le terme « Occident » et l'unité de l'Europe était surtout religieuse et culturelle, visant également des conquêtes territoriales.

L'idée européenne s'est construite progressivement à partir du XVIe siècle. Dès lors, philosophes, écrivains et politiques s'employèrent à théoriser le rapprochement des peuples : Henri de Saint-Simon proposa la création d'un « Parlement européen », tandis que Jean-Jacques Rousseau écrivit les « Extraits et jugements sur le projet de paix éternelle ». Emmanuel Kant rédigea quant à lui son « Essai sur la paix perpétuelle », alors que Victor Hugo eu l'intuition géniale des « Etats-Unis d'Europe». Aristide Briand défendit, pour sa part, l'idée d'une « Société des Nations ».

Certains marxistes se fixèrent pour objectif de créer « des Etats-Unis socialistes d'Europe », alors qu'Altiero Spinelli plaida pour « une Europe libre et unie ». Au nom du Parti socialiste, Jean Jaurès se fit le défenseur d'une « Europe humaniste et pacifiste ». Dans ses pas, Léon Blum évoqua l'idée d'une « Union fédérale d'Europe »…

Mais c'est le désastre produit par les deux guerres mondiales qui finit de -convaincre les nations européennes et des hommes et des femmes de toutes nationalités de la nécessité de s'unir pour empêcher de nouveaux conflits et garantir la paix. Tous œuvrèrent pour la construction d'une Europe communautaire de plus en plus intégrée.
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jeudi 7 juillet 2011

Un instrument de musique sacré identique à celui du British Museum découvert à Saïda

Par May MAKAREM | 07/07/2011 OLJ

Une vue des entrepôts découverts dans ce bâtiment du IIIe millénaire avant J-C.
Une vue des entrepôts découverts dans ce bâtiment du IIIe millénaire avant J-C.
Patrimoine Pour la 13e année consécutive, la mission archéologique du British Museum, en collaboration avec la Direction générale des antiquités, concentre ses fouilles sur le site de l’ancienne école américaine de Saïda où les découvertes récentes confirment la continuité, tout au long des siècles, d’un lieu de culte funéraire.

Sur le chantier de l’ancienne école américaine de Saïda, le grand bâtiment public, la nécropole et les temples, datant du IIIe, IIe et 1er millénaire avant J-C, continuent de révéler leur secret. Après le « gigantesque » four et les nombreuses pièces affectées à la conservation des grains (160 kilos de résidus d’orge ont été dégagés) et au stockage de produits de chasse, la sècherie de poissons et le lot industriel d’hameçons, le « grand bâtiment » public de l’âge du bronze, détruit lors d’un incendie, livre son 26e entrepôt, annonce Claude Doumit Serhal, qui dirige les excavations depuis 1998. Contrairement aux autres pièces de stockage construites en brique crue, celui-ci est en pierre, et renferme une grande réserve de grains, le Triticcum Dicoccum, une des plus anciennes variétés de blé sauvage utilisée sur la côte levantine, selon la spécialiste Dominique Desmoulins de University College London, qui mène un programme de flottation très serré.
D’autre part, adossé à cet entrepôt, un immense amas de bois calciné qui devait alimenter le four à pain a été découvert par les archéologues. De peur de les réduire en cendres, « on les laisse en l’état, in situ », indique Mme Doumit Serhal, ajoutant que de grandes jarres « brisées mais complètes » viennent s’ajouter au trésor mis au jour au sein de cet ensemble architectural au cours des années antérieures, comme les poteries, les impressions de sceaux cylindres, ainsi que la statuette de plâtre – l’« orant du IIIe millénaire », qui est à ce jour pour l’archéologie libanaise « l’unique représentation d’un homme datant de -3000 à -2000 avant l’ère chrétienne ».

Au niveau du deuxième millénaire, 116 tombes ont été déjà dégagées. Au sein de l’une d’elle, une boîte à bijou renfermait un sceau cylindre sur lequel est gravé le motif d’une harpe arquée, deux personnages mi-animal, mi-humain en train de danser, les pieds en l’air, les mains levées à la manière égyptienne sacrée et entourant un dieu, avec un lapin émergeant de son épaule. À cette « première attestation de musique et de danse sur ce site » vient s’ajouter la découverte d’un instrument de musique sacré de l’Égypte ancienne, utilisé lors des danses et des cérémonies religieuses : le sistre. Il a été trouvé dans une favissa (fosse-cachette) creusée près des temples rectangulaires de l’âge du fer – époque perse et dont un est construit entièrement de gros blocs de pierre. Décoré recto verso de la tête de Hathor, déesse de l’amour, de la joie et de la danse, le sistre sidonien – malgré son manche cassé – est identique à celui du British Museum (provenance de Thèbes, Égypte), indique l’archéologue responsable, ajoutant que la favissa renfermait aussi une quinzaine de figurines en terre cuite, une tête phénicienne en pâte de verre, une bague en or représentant Héraclès, des amphores, une centaine de jarres de l’époque du fer tardif et une douzaine de vases à parfum. Tout un matériel archéologique qui vient enrichir la collection amassée au cours de la dernière décennie, à savoir « la plus vieille coupe crétoise enregistrée au Levant » ; « la plus grande concentration jamais trouvée au Levant de rytha » (sortes de flûtes à champagne, XIIIe siècle avant J-C) ; une « impressionnante quantité » de céramiques de Mycènes ; des centaines de lampes à huile, d’assiettes, de jarres et des figurines en terre cuite (représentant des déesses) datant de l’époque perse. Mais aussi des squelettes de guerriers enterrés avec leurs armes (pointe de flèche et hache en bronze), dont le « Silver Man » à la tête cernée d’un bandeau en argent, les bras enserrés par des bracelets en argent, en perles, en or et cornaline ainsi que des objets remontant à l’époque romaine et abbasside... L’ensemble sera exposé dans le futur musée du site, dont les plans ont été conçus par le bureau Khatib et Alami.
Claude Doumit Serhal signale d’autre part que suite à des analyses au carbone 14, les squelettes retirés l’été dernier d’une fosse de l’âge du fer, ont été datés de l’époque médiévale. La même fosse a livré une monnaie croisée, une médaille gravée d’une croix et quatre boucles de ceinture, « semblables à celles qu’on trouve en Angleterre ou dans le musée new-yorkais, The Cloisters (Les Cloîtres) », qui présente une peinture de saint Louis se pinçant le nez en enterrant ses morts à Saïda !

mardi 20 janvier 2009

تاريخ لبنان عملاق ألتواريخ الفصل السابع عشر - Lebanon news - www.elnas

تاريخ لبنان عملاق ألتواريخ الفصل السابع عشر - Lebanon news - www.elnas تَهمُّنا علاقةُ يسوع بـ لبنان-فينيقيا. لنتذكّرْ قولَنا بأنّ تور الجبيليّ إدريس القرآن، وهِرمس-تْريسمِجيسْت الدُّرزيّة والنُّصَيريّة، هو، خاصّةً، اللُّوغوس المُمهِّدُ لـ المسيح، بما أنّه بَشّرَ بـ اللّه-الثّالوث: آب، وابن وروح قدس، إله محبّة، وبخُلودِ النّفس، ووَضعَ الوصايا العشَرَ الأُولى، ومقدِّمات الأسرارِ والطُّقوسِ والأعيادِ، وتنبّأ بمجيءِ مُخلّصٍ هو "ابن اللّه وإنسانٌ معًا" ("كورپّوس هرميتيكوم"، 1 و13)... وبهذا يكون المُمهِّدَ الأوّلَ والأكبرَ لـ المسيح الّذي "أتى ليُتمِّمَ لا ليَنقُض" (متّى 17:5).