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vendredi 22 mars 2019

textes proposes au cours de la visite de Saida pr celebrer la fete de l'Annonciation 2019

Textes proposes pour la lecture au cours de la rencontre a Saida
du groupe SLPDCSL le samedi 23 mars 2019, a l'approche de la fete nationale libanaise de l'Annonciation

1-Ezechiel 28:21-22-et 6 .Message aux Sidoniens
2-Actes des Apotres 27:1-3 passage  de St Paul a Saida
3-Marc:7:24-30  Guerison de la fille syro phenicienne ou Cananeene
et Marc 7: 31-37 passage du Christ a Saida et sur sa route guerison du jeun sourd muet

Textes en langue arabe extraits de la Bible -traduction catholique

http://www.arabchurch.com/ArabicBible/jab/
راجع ايضا جريدة النهار
https://www.annahar.com/article/917436-%D8%B9%D9%84%D9%89-%D8%AE%D8%B7%D9%89-%D8%A7%D9%84%D8%B3%D9%8A%D8%AF-%D8%A7%D9%84%D9%85%D8%B3%D9%8A%D8%AD-%D9%81%D9%8A-%D9%84%D8%A8%D9%86%D8%A7%D9%86-%D9%85%D8%B1%D8%AC-%D8%A8%D8%B3%D8%B1%D9%8A-%D9%88%D8%AA%D8%B7%D8%A7%D8%A8%D9%82-%D8%AE%D8%B1%D9%8A%D8%B7%D8%AA%D9%8A%D9%86
1-
  • I-وكانت إلي كلمة الرب قائلا:
  • 21. (( يا ابن الإنسان، اجعل وجهك نحو صيدون وتنبأ عليها،
  • 22. وقل: هكذا قال السيد الرب: هاءنذا عليك يا صيدون فسأتمجد في وسطك فيعلمون أني أنا الرب حين أجري فيها أحكاما وأتقدس فيها......
  • 26. ويسكنون فيها آمنين، ويبنون بيوتا ويغرسون كروما، ويسكنون آمنين، حين أجري أحكاما على جميع المحتقرين لهم من حولهم، فيعلمون أني أنا الرب إلههم )).

  • II-
  • 1. ولما قرر أن نبحر إلى إيطالية، سلم بولس وبعض السجناء الآخرين إلى قائد مائة اسمه يوليوس من كتيبة أوغسطس.
  • 2. فركبنا سفينة من أدرمتين توشك أن تسير إلى شواطئ آسية وأبحرنا ومعنا أرسطرخس، وهو مقدوني من تسالونيقي.
  • 3. فبلغنا صيدا في اليوم الثاني. وأظهر يوليوس عطفا إنسانيا على بولس، فأذن له أن يذهب إلى أصدقائه فيحظى بعنايتهم.
III-

  • 24. ومضى من هناك ، وذهب إلى نواحي صور، فدخل بيتا، وكان لا يريد أن يعلم به أحد، فلم يستطع أن يخفي أمره.
  • 25. فقد سمعت به وقتئذ امرأة لها ابنة صغيرة فيها روح نجس، فجاءت وارتمت على قدميه.
  • 26. وكانت المرأة وثنية من أصل سوري فينيقي. فسألته أن يطرد الشيطان عن ابنتها.
  • 27. فقال لها: ((دعي البنين أولا يشبعون، فلا يحسن أن يؤخذ خبز البنين، فيلقى إلى صغار الكلاب)).
  • 28. فأجابت: ((نعم، يا رب، ولكن صغار الكلاب تأكل تحت المائدة من فتات الأطفال)).
  • 29. فقال لها: ((من أجل قولك هذا، اذهبي، فقد خرج الشيطان من ابنتك)).
  • 30. فرجعت إلى بيتها، فوجدت ابنتها ملقاة على السرير وقد خرج منها الشيطان.

  • 31. وانصرف من أراضي صور ومر بصيدا قاصدا إلى بحر الجليل، ومجتازا أراضي المدن العشر.
  • 32. فجاؤوه بأصم معقود اللسان، وسألوه أن يضع يده عليه.
  • 33. فانفرد به عن الجمع، وجعل إصبعيه في أذنيه، ثم تفل ولمس لسانه.
  • 34. ورفع عينيه نحو السماء وتنهد وقال له: ((إفتح!)) أي: انفتح.
  • 35. فانفتح مسمعاه وانحلت عقدة لسانه، فتكلم بلسان طليق.
  • 36. وأوصاهم ألا يخبروا أحدا. فكان كلما أكثر من توصيتهم، أكثروا من إذاعة خبره.
  • 37. وكانوا يقولون وهم في غاية الإعجاب: ((قد أبدع في أعماله كلها، إذ جعل الصم يسمعون والخرس يتكلمون !)).

jeudi 7 juillet 2011

Un instrument de musique sacré identique à celui du British Museum découvert à Saïda

Par May MAKAREM | 07/07/2011 OLJ

Une vue des entrepôts découverts dans ce bâtiment du IIIe millénaire avant J-C.
Une vue des entrepôts découverts dans ce bâtiment du IIIe millénaire avant J-C.
Patrimoine Pour la 13e année consécutive, la mission archéologique du British Museum, en collaboration avec la Direction générale des antiquités, concentre ses fouilles sur le site de l’ancienne école américaine de Saïda où les découvertes récentes confirment la continuité, tout au long des siècles, d’un lieu de culte funéraire.

Sur le chantier de l’ancienne école américaine de Saïda, le grand bâtiment public, la nécropole et les temples, datant du IIIe, IIe et 1er millénaire avant J-C, continuent de révéler leur secret. Après le « gigantesque » four et les nombreuses pièces affectées à la conservation des grains (160 kilos de résidus d’orge ont été dégagés) et au stockage de produits de chasse, la sècherie de poissons et le lot industriel d’hameçons, le « grand bâtiment » public de l’âge du bronze, détruit lors d’un incendie, livre son 26e entrepôt, annonce Claude Doumit Serhal, qui dirige les excavations depuis 1998. Contrairement aux autres pièces de stockage construites en brique crue, celui-ci est en pierre, et renferme une grande réserve de grains, le Triticcum Dicoccum, une des plus anciennes variétés de blé sauvage utilisée sur la côte levantine, selon la spécialiste Dominique Desmoulins de University College London, qui mène un programme de flottation très serré.
D’autre part, adossé à cet entrepôt, un immense amas de bois calciné qui devait alimenter le four à pain a été découvert par les archéologues. De peur de les réduire en cendres, « on les laisse en l’état, in situ », indique Mme Doumit Serhal, ajoutant que de grandes jarres « brisées mais complètes » viennent s’ajouter au trésor mis au jour au sein de cet ensemble architectural au cours des années antérieures, comme les poteries, les impressions de sceaux cylindres, ainsi que la statuette de plâtre – l’« orant du IIIe millénaire », qui est à ce jour pour l’archéologie libanaise « l’unique représentation d’un homme datant de -3000 à -2000 avant l’ère chrétienne ».

Au niveau du deuxième millénaire, 116 tombes ont été déjà dégagées. Au sein de l’une d’elle, une boîte à bijou renfermait un sceau cylindre sur lequel est gravé le motif d’une harpe arquée, deux personnages mi-animal, mi-humain en train de danser, les pieds en l’air, les mains levées à la manière égyptienne sacrée et entourant un dieu, avec un lapin émergeant de son épaule. À cette « première attestation de musique et de danse sur ce site » vient s’ajouter la découverte d’un instrument de musique sacré de l’Égypte ancienne, utilisé lors des danses et des cérémonies religieuses : le sistre. Il a été trouvé dans une favissa (fosse-cachette) creusée près des temples rectangulaires de l’âge du fer – époque perse et dont un est construit entièrement de gros blocs de pierre. Décoré recto verso de la tête de Hathor, déesse de l’amour, de la joie et de la danse, le sistre sidonien – malgré son manche cassé – est identique à celui du British Museum (provenance de Thèbes, Égypte), indique l’archéologue responsable, ajoutant que la favissa renfermait aussi une quinzaine de figurines en terre cuite, une tête phénicienne en pâte de verre, une bague en or représentant Héraclès, des amphores, une centaine de jarres de l’époque du fer tardif et une douzaine de vases à parfum. Tout un matériel archéologique qui vient enrichir la collection amassée au cours de la dernière décennie, à savoir « la plus vieille coupe crétoise enregistrée au Levant » ; « la plus grande concentration jamais trouvée au Levant de rytha » (sortes de flûtes à champagne, XIIIe siècle avant J-C) ; une « impressionnante quantité » de céramiques de Mycènes ; des centaines de lampes à huile, d’assiettes, de jarres et des figurines en terre cuite (représentant des déesses) datant de l’époque perse. Mais aussi des squelettes de guerriers enterrés avec leurs armes (pointe de flèche et hache en bronze), dont le « Silver Man » à la tête cernée d’un bandeau en argent, les bras enserrés par des bracelets en argent, en perles, en or et cornaline ainsi que des objets remontant à l’époque romaine et abbasside... L’ensemble sera exposé dans le futur musée du site, dont les plans ont été conçus par le bureau Khatib et Alami.
Claude Doumit Serhal signale d’autre part que suite à des analyses au carbone 14, les squelettes retirés l’été dernier d’une fosse de l’âge du fer, ont été datés de l’époque médiévale. La même fosse a livré une monnaie croisée, une médaille gravée d’une croix et quatre boucles de ceinture, « semblables à celles qu’on trouve en Angleterre ou dans le musée new-yorkais, The Cloisters (Les Cloîtres) », qui présente une peinture de saint Louis se pinçant le nez en enterrant ses morts à Saïda !

vendredi 16 juillet 2010

Patrimoine de Saida

Saïda sous la loupe du Pr André Sacy
Par May MAKAREM | 15/07/2010


Patrimoine
Pythagore est né à Sidon et le Christ y a prêché ;
le château de la Terre n'a pas été habité par Louis IX et le Khan el-Franj n'a pas été construit par Fakhreddine.
Par ces affirmations, le Pr André Sacy n'a pas hésité, au cours d'une conférence donnée au musée de l'AUB, à remettre en question des données historiques, considérant certaines légendes comme « totalement erronées et infondées ».

Chirurgien-dentiste, professeur à la faculté de médecine dentaire de l'Université Saint-Joseph, actuellement régent de l' International College of Dentists, Middle East Section, féru de l'histoire de sa ville natale, Saïda, dont il a « scruté » les moindres recoins tant au niveau des lieux que de leur histoire, André Sacy a mis en exergue certaines informations « régulièrement répétées à tort » et s'est arrêté sur bien d'autres qui n'ont pas été « assez exploitées », selon lui.
Au cours de sa conférence donnée au musée de l'AUB, il s'est penché sur plus d'un millénaire d'histoire (des croisades à l'indépendance) en explorant les sites d'une ville « citée 71 fois dans la Bible ».
Se basant sur des textes anciens, des reproductions de gravures et de photos d'archives, le conférencier a affirmé que le Christ a prêché non seulement à Tyr et à Sarepta, mais aussi à Sidon, et « le rocher sur lequel il s'est installé pour s'adresser à la foule a été cité dans plusieurs textes jusqu'à la période des croisades, avant de disparaître totalement de l'histoire », a-t-il fait observer.
C'est à Maghdouché qu'il a réalisé « un de ses premiers miracles, la guérison de la fille cananéenne », rappelle-t-il, ajoutant même qu' « en l'an 60, Paul et Luc ont rencontré à Sidon l'apôtre Pierre qui a nommé un de ses disciples évêque des lieux ».
Le conférencier révèle également qu' « après le séisme de 551 qui a frappé Beyrouth, Sidon a abrité la fameuse École de droit ».


Les musulmans et les « Franj »
Le conférencier souligne, par ailleurs, que Louis IX, dit saint Louis, n'a jamais habité le château qu'on lui attribue (le château de la Terre), « puisqu'il n'était pas encore construit lors de sa visite à Sidon. Les documents de Joinville relèvent qu'en 1253, saint Louis, qui est à Acre, envoie Simon de Montcéliard pour reconstruire les fortifications détruites par Saladin. C'est suite aux razzias musulmanes venant de l'intérieur que saint Louis arrive à Sidon et fait venir des ouvriers de toute part pour élever des hauts murs et des grandes tours... La même année, à l'emplacement d'une ancienne fortification fatimide construite au Xe siècle par al-Mu'izz, il fait bâtir le château de la Terre qu'on appelle château saint Louis. Par conséquent, Louis IX n'a jamais habité aucune de ces forteresses. Elles étaient toutes les deux en chantier. Vraisemblablement, lors de son passage à Sidon, il a campé à l'extérieur de la ville ».

André Sacy a en outre signalé que le château de la Mer a été érigé en quatre étapes. Il était doté de deux tours, de deux grandes salles, dont celle des Templiers, et d'une chapelle monumentale construite en 1260. Un mur le protégeait du côté de la mer. On y accédait par deux portes : l'une reliée à un quai menant à la terre, l'autre donnant accès à la mer.

L'époque des croisés, qui s'est étendue sur deux cents ans, a été marquée par des frictions et des trahisons entre clergés grec et latin, et des problèmes entre chrétiens et musulmans ; mais elle a connu aussi des alliances entre des seigneurs francs et des musulmans.
Le conférencier cite Ibn Jubayr qui écrit : « Les musulmans vivent dans le confort et en harmonie avec les "Franj", les fermes et domaines sont restés en leur possession, ils ne souffrent pas d'injustice, contrairement à leurs coreligionnaires en territoire musulman. »
D'autre part, les croisés, qui exportent en Europe la soie locale, le coton, l'huile d'olive et « la canne à sucre qu'ils découvrent dans la région de Sidon », épousent des chrétiennes grecques, arméniennes et syriennes. « Les héritières et veuves sont recherchées, elles transmettent terre, titre et couronne », ajoute André Sacy.

La ville ottomane
Abordant le chapitre ottoman, il signale que malgré les bombardements par les Anglais et les Australiens qui ont détruit les murailles en 1840, Saïda est restée intramuros, jusqu'en 1934. Elle abritait des maisons modestes - à l'exception de quelques demeures à cour et iwan dont les anciens palais Hammoud - des commerces, des dépôts, une synagogue, quatre églises et sept mosquées. On avait accès à la vieille ville par trois portes ouvertes le jour et fermées la nuit :
la porte de Beyrouth ou porte basse (« tahta ») ;
la porte d'Acre ou porte haute (« faouka »)
et la porte du port Sud dite « porte de la tente » (el-khaïmé).
Il n'y avait pas de route côtière, mais juste un sentier qui menait à la porte du Sud.

La ville offre aujourd'hui une multitude de bâtiments ottomans civils, militaires et religieux.
Tout d'abord, le palais Hammoud, ou Madrassat Aïcha, est « une splendeur, et je vous conseille vivement d'aller le visiter », a-t-il dit. La « echleh », ou la caserne des janissaires des Hammoud chargés de la collecte des impôts au XVIIIe siècle, a servi aussi aux soldats ottomans, ensuite aux militaires français durant le mandat puis aux Forces de sécurité intérieure, avant d'être totalement abandonnée.
Quant à la cathédrale Saint-Nicolas qui se dresse à l'emplacement d'une ancienne basilique du VIIIe siècle, elle a été construite en 1690 et a été le siège de l'archevêché orthodoxe de Sidon. Elle offre quelques particularités, « une petite salle où saint Paul et saint Pierre se seraient réunis. Une trappe pratiquée dans le plancher donnerait accès à un tunnel, qui, d'après la tradition, relierait le château de la Mer au château de la Terre. Mais jusque-là, personne n'a pris la peine de le parcourir pour vérifier la véracité de la légende ».
Selon le conférencier, une voûte repose sur un mur qui aurait coupé la cathédrale en deux parties lors du schisme entre orthodoxes et catholiques, et cette voûte, qui se prolonge de l'autre côté du mur, est considérée comme « la plus grande du Moyen-Orient ».
Signalons que ce lieu, qui a gardé son iconostase et ses trois portes orientales, est actuellement en pleine réhabilitation.
Saïda a aussi sa synagogue. Selon certains historiens, elle daterait de 833 ; pour d'autres, elle remonterait à la destruction du deuxième temple, c'est-à-dire à la période du Christ.
Une photo, prise il y a une quinzaine d'années par Sami Karkabi révèle des caractères hébraïques sur les médaillons. Aujourd'hui, malheureusement, la synagogue est squattée et les caractères sont barbouillés de peinture rouge.
Quant au Khan el-Franj (caravansérail des Français), « il n'a pas été construit par Fakhreddine », a martelé le conférencier. « Il date de 60 ans avant l'émir. C'est le grand vizir Mehmed Pacha qui en est le promoteur. Il l'a loué aux consuls et aux commerçants français en 1540 pour 792 piastres. D'ailleurs, Cuinet en parle déjà en 1590 », signale-t-il encore, avant d'expliquer que le caravansérail est composé de trois propriétés différentes : le grand khan, le petit khan et la résidence du consul de France. Les deux premiers appartenaient au wakf de la Mecque ; le dernier, au wakf de Damas.
Le conférencier cite enfin la mosquée al-Omari,
la mosquée Kikhia,
la chapelle des franciscains (Terra Santa), construite par Antoine Catafago en 1856 ;
le musée du savon de la Fondation Audi ;
le palais Debbané ;
la maison Sacy, qui s'élève sur des fondations croisées ;
la place du Sérail et, à proximité du château Saint-Louis,
les Bains de Fakhreddine, vendus par un dignitaire ottoman (1856) aux jésuites puis aux maristes, qui en ont fait un collège.
Bien d'autres bâtiments plantés au cœur de la médina conservent la mémoire d'une longue histoire.

La « echleh » a servi de caserne aux ottomans, aux français et aux FSI avant d’être abandonnée. 
Note:Echleh,terme derivé de Castle, Quasr,castello ,Chateau,
http://www.blogger.com/blog-this.do?zx=1jl1vctnee0bz