Translate

jeudi 18 mai 2017

Chemin de la Sainte Famille comme patrimoine mondial de l’humanité de la part de l’UNESCO


Newsletter Fides del 17-05-2017

AFRIQUE/EGYPTE - Vers la proclamation du Chemin de la Sainte Famille comme patrimoine mondial de l'humanité de la part de l'UNESCO

Le Caire (Agence Fides) – L'UNESCO se prépare à reconnaître comme patrimoine mondial de l'humanité le Chemin de la Sainte Famille, l'itinéraire qui unit les lieux traversés, selon des traditions millénaires, par la Très Sainte Vierge Marie, Saint Joseph et l'Enfant Jésus lorsqu'ils se trouvaient en Egypte pour fuir la violence d'Hérode. La nouvelle a été référée aux moyens de communication nationaux par Adel al Gindy, Directeur général des relations internationales de l'Autorité pour le développement du tourisme égyptien.
Les responsables des politiques publiques égyptiennes pour le tourisme comptent depuis longtemps que le Chemin de la Sainte Famille en tant qu'itinéraire à proposer aux agences spécialisées dans l'organisation des pèlerinages chrétiens et ils estiment que la reconnaissance de l'UNESCO pourra également favoriser l'augmentation des flux de pèlerins.
La récente visite du Pape François en Egypte, les 28 et 29 avril derniers, a été accueillie par les responsables politiques du tourisme égyptien comme une occasion pour proposer à nouveau leur pays parmi les possibles buts de pèlerinage de chrétiens du monde entier, sur les traces de la Sainte Famille. Le Pape François, dans les discours prononcés au cours de sa visite, a fait à plusieurs reprises référence à l'hospitalité offerte par l'Egypte à l'Enfant Jésus, à Saint Joseph et à la Très Sainte Vierge Marie, contraints à l'exil. Avant la visite du Pape, Nader Guirguis, membre d'une Commission ministérielle constituée ad hoc pour la relance du Chemin de la Sainte Famille, avait fait également référence à des hypothèses historiques basées sur le récit des Evangiles, selon lesquelles le séjour en Egypte de la Sainte Famille pourrait avoir duré plusieurs années. Le 9 mai dernier, moins de deux semaines après la visite du Pape, le Minis tre du Tourisme égyptien, Yahiya Rashid, s'est rendu au Vatican pour présenter le programme intitulé Le voyage de la Sainte Famille. A cet égard, les moyens de communication égyptiens font état de contacts entre les organismes du tourisme égyptien et l'œuvre romaine des pèlerinages (ORP).
Les responsables du tourisme égyptien visent de cette manière à compenser au moins partiellement les fortes pertes de l'industrie touristique nationale provoquées par le terrorisme et par l'instabilité qui caractérise l'ensemble de la région. Le but est d'insérer également les pèlerinages sur les lieux traditionnellement liés au passage de la Sainte Famille au sein des paquets touristiques en valorisant le patrimoine historique et archéologique laissé en héritage par la civilisation égyptienne.
La relance du Chemin de la Sainte Famille est depuis longtemps au centre de propositions et de débats vivaces impliquant hommes politiques et opérateurs égyptiens du secteur touristique. Les premières propositions de valorisation du Chemin de la Sainte Famille, y compris dans une perspective touristique, remontent à une vingtaine d'années en arrière. (GV) (Agence Fides 17/05/2017)

Le Liban sur la carte du tourisme religieux mondial - Gaby ASSAKER - L'Orient-Le Jour

Le Liban sur la carte du tourisme religieux mondial - Gaby ASSAKER - L'Orient-Le Jour

Le Liban sur la carte du tourisme religieux mondial

Au Grand Sérail, le coup d'envoi d'un projet de tourisme culturel religieux. Photo Dalati et Nohra

Le Premier ministre Saad Hariri a donné hier matin, au cours d'une cérémonie au Grand Sérail, le coup d'envoi d'un projet de tourisme culturel religieux qui mûrit dans son esprit depuis 2009. La finalité de cette initiative est de prôner l'idée « d'un Liban où règnent l'unité, le pluralisme, la tolérance et le respect ».

La cérémonie s'est déroulée dans la grande salle des fêtes du Grand Sérail, avec la participation des différents partenaires du projet, dont notamment le ministre du Tourisme Avédis Guidanian, l'ambassadeur d'Italie au Liban, Massimo Marotti, ainsi que la coordinatrice du projet, Roula Ajouz Sidani.
C'est « le service du tourisme culturel et religieux », relevant de la présidence du Conseil, qui a lancé la première phase du projet ayant pour thème « Célébrer notre diversité ».

Le ton est donné dès le début de la cérémonie avec les hymnes nationaux libanais et italien chantés par la chorale « Beyrouth chante » formée des élèves des écoles des Sœurs antonines et de Hariri 3. Les écoliers à la voix angélique, vêtus de blanc, ont envoûté la salle par une harmonie islamo-chrétienne.

Dans son discours, M. Hariri a mis en exergue les deux objectifs qui l'ont poussé à mettre en œuvre ce projet. Le premier est économique, puisque le tourisme religieux permettrait, selon le Premier ministre, la création d'emplois et mènerait à un progrès économique notable. « Ce genre d'activité contribue au tourisme durable et attire des touristes tout au long de l'année », a ajouté M. Hariri. Le second objectif serait plutôt « patriotique », voire « humain » : « Alors que le touriste habituel se déplace horizontalement en surface, le touriste religieux, lui, recherche un voyage vertical, qui va de la terre vers le ciel, vers le Créateur et les bonnes valeurs. »

Pour sa part, Mme Ajouz Sidani a explicité les grandes mesures prises dans le cadre de ce projet ambitieux. Les plus importantes sont : une base de données qui regroupe environ 250 sites touristiques religieux ; les photographies de ces lieux ; l'élaboration du slogan « Lebanone » qui insiste sur l'idée d'unité ; des cartes géographiques simplifiées ; un site internet comportant diverses facilités ; une chanson propre au projet ; deux films, l'un commercial et l'autre publicitaire ; un livre ainsi que des études relatives au sujet en question.
Mme Ajouz a par ailleurs annoncé certains plans futurs dont notamment la prochaine coopération avec les municipalités, d'une part, et les universités, de l'autre, afin d'impliquer les étudiants dans les travaux à venir. Dans sa deuxième phase, le projet s'étendrait par ailleurs sur plus de 2 000 sites religieux sur tout le territoire libanais.

Le Premier ministre ainsi que la coordonnatrice du projet ont par ailleurs remercié l'ambassadeur italien pour tous les efforts qu'il a déployés en faveur de ce projet et ont appelé à une coopération entre tous les ministères concernés, pour parvenir à « mettre le Liban sur la carte du tourisme religieux ».

Prenant la parole à son tour, M. Marotti a rappelé la coopération réussie entre l'Italie et le Liban pour l'inauguration de la section italo-libanaise du musée national de Beyrouth. « Aujourd'hui, nous célébrons le "fruit" d'un nouveau travail commun entre le Liban et l'Italie », a-t-il noté. Ce projet, a-t-il poursuivi, est une représentation de l'amitié profonde entre les deux pays.

En fin de cérémonie, les personnalités présentes ont reçu les premiers fruits de cette phase : un livre avec des illustrations de qualité et des cartes géographiques ludiques.

À signaler que le mufti, le cheikh Abdellatif Deriane, l'archevêque maronite de Beyrouth, Mgr Boulos Matar, d'autres dignitaires ainsi qu'un nombre d'ambassadeurs, de représentants de l'ONU et de la Banque mondiale, ainsi que des personnalités religieuses et d'experts en matière de tourisme ont assisté à cette cérémonie.

Pour mémoire

Maghdouché au Liban-Sud a rejoint le cercle de Lourdes, de Fatima et de Medugorje

La Jordanie veut promouvoir son patrimoine biblique et chrétien

Contribuer à l'essor du tourisme religieux au Liban-Sud...


Envoyé de mon iPhone JTK