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jeudi 10 décembre 2009


http://hilda-barhoum.blogspot.com/2008/01/martiano-roncaglia-un-libanais-de-coeur.html 

Sur les pas de Jésus, le Messie, en Phénicie/Liban est l’ouvrage de maturité de Martiniano Roncaglia. Il y a mis l’essentiel d’une recherche entamée au début des années 80, à la demande du patriarche grec-catholique Maximos V Hakim. 
Pour l’orientaliste, aucun doute n’est permis : le Liban fait partie de la Terre sainte, tout comme la Palestine biblique. Les pieds du messie ont foulé la Galilée des nations (Jalil al-Oumam).
Il s’est rendu à Tyr et Sidon, à Sarepta, à Cana, ainsi que dans la Césarée de Philippe, aux pieds du mont Hermon, où pour la première fois l’apôtre Pierre a proclamé sa foi dans l’origine divine de son maître. 
Dans son ouvrage, publié en 2004 en anglais par les soins d’un éditeur qui sera également son ami, l’amiral de marine libanais Samir el-Khadem, directeur de l’Institut arabe d’études orientales et occidentales, Roncaglia déploie une érudition à toute épreuve, au service d’une tradition qui, depuis Eusèbe de Césarée, premier historien de l’Église, situe le village de Cana-de-Galilée, où Jésus a accompli son premier miracle, le changement de l’eau en vin, au voisinage de Tyr.
Roncaglia, du reste, n’était pas le premier à localiser au Liban le village de Cana cité par l’Évangile de saint Jean. Des historiens et des hommes de lettres l’avaient également affirmé, en se basant sur les mêmes documents (Youssef Hourani, Nina Jidéjian). Mais il a eu le mérite d’en faire l’exposé exhaustif et fouillé, ce qui rend plus difficile la réfutation des faits et vérités qu’il établit.

L’Église au Liban n’a pas encore pris l’entière mesure de l’importance de cette découverte historique. Elle continue de douter de la véracité des faits, les attribuant à quelque exaltation poétique infondée, en référence notamment au poète Saïd Akl, fervent partisan de la localisation en terre libanaise du Cana biblique.Pourtant, les faits sont là, clairs comme le jour, malgré les affirmations contraires, toutes hypothétiques, des archéologues et historiens étrangers, renforcées par d’évidents intérêts économiques et touristiques totalement étrangers à la vérité

Malgré un méritoire aménagement du site de Cana, le ministère du Tourisme pourrait, lui aussi, tirer de meilleures conséquences de ce que la présence de Cana au Liban signifie, sur le plan touristique et culturel. Mais sur ce dernier point, sa responsabilité n’est pas en cause, puisque la frilosité de l’Église du Liban empêche toujours ce site d’être ouvertement et généreusement mis en évidence, en particulier sur le plan religieux. Là, plus qu’ailleurs, la convivialité devrait jouer à plein pour que le village mixte de Cana soit désigné comme haut lieu de pèlerinage chrétien, aussi bien pour nous autres Libanais que pour le tourisme religieux étranger. Tout le monde y gagnerait, que ce soit sur un tableau ou sur l’autre. Il faut dire aussi que la guerre et les crises politiques au Liban n’ont pas beaucoup aidé à l’épanouissement du tourisme, qui est aujourd’hui, d’un certain point de vue, une industrie comme une autre.

Archéologie évangélique
Le cas de Cana, pour être emblématique du sous-développement culturel et archéologique dont souffre le Liban, n’est pas le seul fait à pouvoir être cité. 

L’ouvrage de Roncaglia nous introduit à une véritable « archéologie évangélique » et nous révèle des pans entiers de présence culturelle « phénicienne » indissociablement mêlée au quotidien du Jésus de l’histoire. Grâce à cette archéologie, nous suivons Marie et Joseph, puis Jésus adulte, dans le temple ; nous voyons le Christ déposant dans le trésor de la monnaie frappée à Tyr ; on nous rappelle que ce sont des artisans envoyés par le roi Hiram de Tyr qui ont construit le temple, avec du bois de cèdre généreusement acheminé du Mont-Liban ; on suit encore Jésus marchant sur les routes de Tyr, Sarepta (Sarafand) – où le prophète Élie l’avait précédé – et Sidon, gravissant la haute montagne de l’Hermon, site probable de la Transfiguration, fuyant les questions pièges des Pharisiens et prenant quelques jours de repos dans la Césarée de Philippe, non loin de Banias, des sources du Jourdain… et de Marjeyoun, où une Église dédiée à saint Pierre commémore toujours sa confession de foi.

L’ouvrage de Roncaglia est disponible dans ses versions anglaise et arabe, mais pas encore, malheureusement, en version française. 

Doit-on y voir un signe des temps ? Espérons que non, car il est souhaitable que cet ouvrage tout à fait abordable par l’amateur éclairé soit mis à la disposition des lecteurs francophones le plus vite possible.
 
Article de Fadi Noun " L'Orient Le Jour"

samedi 5 septembre 2009

Le Christ Notre Espérance: LE LIBAN DANS LA BIBLE

Le Christ Notre Espérance: LE LIBAN DANS LA BIBLE:

"Car les violences contre le Liban retomberont sur toi, Et les ravages des bêtes t'effraieront, Parce que tu as répandu le sang des hommes, Et commis des violences dans le pays, Contre la ville et tous ses habitants."

vendredi 4 septembre 2009

sur les pas de Jesus au Liban

Le Christ Notre Espérance: MARTIANO RONCAGLIA UN LIBANAIS DE COEUR:

"Sur les pas de Jésus, le Messie, en Phénicie/Liban est l’ouvrage de maturité de Martiniano Roncaglia. Il y a mis l’essentiel d’une recherche entamée au début des années 80, à la demande du patriarche grec-catholique Maximos V Hakim.
Pour l’orientaliste, aucun doute n’est permis : le Liban fait partie de la Terre sainte, tout comme la Palestine biblique. Les pieds du messie ont foulé la Galilée des nations (Jalil al-Oumam).
Il s’est rendu à Cana,Tyr, Sarepta, Sidon ainsi que dans la Césarée de Philippe, aux pieds du mont Hermon, où pour la première fois l’apôtre Pierre a proclamé sa foi dans l’origine divine de son maître.
Dans son ouvrage, publié en 2004 en anglais par les soins d’un éditeur qui sera également son ami, l’amiral de marine libanais Samir el-Khadem, directeur de l’Institut arabe d’études orientales et occidentales, Roncaglia déploie une érudition à toute épreuve, au service d’une tradition qui, depuis Eusèbe de Césarée, premier historien de l’Église, situe le village de Cana-de-Galilée, où Jésus a accompli son premier miracle, le changement de l’eau en vin, au voisinage de Tyr."

Bienvenue sur le site de L'ANTIQUITE GRECO-LATINE

Bienvenue sur le site de L'ANTIQUITE GRECO-LATINE

Flavius Josèphe, table des matières

Flavius Josèphe, table des matières

mercredi 2 septembre 2009

Aïn Ebel Festival 2009

Aïn Ebel Festival 2009: "Aïn Ebel an I, c'est bien parti. Objectifs pleinement atteints par l'association AWFA des jeunes de cette localité du Liban-Sud pour l'événement qu'ils ont organisé avec le soutien de la municipalité et des Amis de Sourat.

Une belle soirée, certes, sur la place de l'église, mais le défi relevé est la réponse à leur appel. En plus du public venu nombreux des alentours, plus de 200 Beyrouthins ont bravé le long trajet pour signifier à ces jeunes leur solidarité, le soutien à leur cause et l'engagement à leurs côtés dans ce cheminement identitaire, leur volonté de se développer et de s'enraciner à leur terre.
Un franc succès que cette première rencontre, mettant du baume au cœur de ces jeunes qui se sont démenés pour que chaque personne qui a fait le déplacement soit heureuse d'être là, de découvrir ce village du sud au passé chargé et à l'histoire intéressante. Et personne n'a été déçu. Une histoire racontée au public par Joseph Khoreich dans une conférence intitulée « Mémoire d'un village ». Un village frontalier au passé glorieux et au présent difficile dont la riche histoire remonte à des millénaires, comme en témoignent les nombreux vestiges archéologiques. Terre foulée par le Christ et ses disciples, la région a occupé les devants de la scène politique et économique jusqu'à un passé récent et qui a offert au Grand Liban ses premiers martyrs en 1920."

lundi 24 août 2009

Hauteurs du Golan, Basan de la Bible (BibléLieux.com)

Hauteurs du Golan, Basan de la Bible (BibléLieux.com): "Le mont Hermon se situe à l'extrémité sud de la chaîne de montagne de l'anti-Liban. Le plus haut sommet du Mt. Hermon atteint 2800 m (9230 pieds). En Israël, le plus haut point se situe à Mitzpe Shelagim, 'l'observatoire de neige,' à 2210 m (7295 pieds). L'emplacement est connu dans la Bible sous le nom de Ba’al Hermon, Sirion, et Sion. Psaume 133 donne une image de l'agréabilité et de la productivité de cette montagne. Il parle de l'abondance d'eau, d'un endroit recevant beaucoup de pluie. L'Hermon, en moyenne, reçoit 24 cm de précipitation par année (elle en reçu 40 cm en 1992). Il est fort possible que la transfiguration ait eu lieu quelque part sur les pentes du Mont Hermon, Jésus et ses disciples ayant été précédemment aperçus dans 'la région de Césarée de Philippe.' Césarée de Philippe se situant à la base du Mont Hermon, ce dernier pourrait ainsi être la montagne où Jésus emmena ses disciples."

lundi 3 août 2009

René Naba. Le Liban en voie de désertification

René Naba. Le Liban en voie de désertification:
"Le légendaire pays des Cèdres tant célébré par la Bible serait frappé de désertification, aussi surprenant que cela puisse paraître. Les organisations écologiques libanaises (1) estiment même que la côte d’alerte a d’ores et déjà été atteinte et si la situation venait à persister, le Liban aura entièrement perdu ses forêts d’ici 15 à 20 ans. Selon leurs estimations, 35 pour cent du territoire national était couvert de forêts en 1965, contre 13 pour cent en 2007, soit une perte de près des deux tiers de la zone forestière en 42 ans"

jeudi 23 juillet 2009

Frères Des Ecoles Chrétiennes - Proche-Orient

Frères Des Ecoles Chrétiennes - Proche-Orient: "Liban : découvertes et inventions' : nouvel ouvrage du F. Ildefonse-Sarkis
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F. Ildefonse Sarkis vient de publier un nouvel ouvrage dans la série de ses oeuvres historiques sur le Liban, déjà riche de plus d'une dizaine de titres.
'Le Liban : découvertes et inventions', en édition cartonnée de 272 pages, illustrée par des planches et des photos en couleurs. L'auteur y reprend une série de 'génies' issus de la terre libanaise, depuis l'Antiquité à nos jours, et qui ont brillé dans le monde entier de la Grèce antique à la NASA actuelle.
F. Ildefonse a déjà à son actif de nombreux ouvrages sur le Liban, 'son rôle civilisateur', 'dans les écrits des Anciens', 'et les Sarcophages', '...Ancien : pouvoir et peuple', ainsi que sur les Phéniciens 'panorama d'une civilisation', '...et leur empire', Tyr, Byblos, Sidon, sans compter les ouvrages lasalliens dont le dernier en date est 'St Jean-Baptiste de la Salle pédagogue'."

mercredi 1 juillet 2009

Liban, terre biblique de la Bien-Aimée

Liban, terre biblique de la Bien-Aimée: "Marie et le Liban, deux termes que la Bible a déjà unis...



Avant d’être chrétien, le Liban est le seul pays au monde qui ait mérité par sa beauté et ses charmes de servir de terme de comparaison à la plus belle des créatures : une fois chrétien, il est devenu terre d’élection de la Vierge et le culte tout particulier qu’il n’a jamais cessé de lui offrir a été pour sa foi la meilleure sauvegarde."

jeudi 18 juin 2009

STAR OF LEBANON - Liban Bible

STAR OF LEBANON - Liban Bible: "La Phénicie était une étroite bande de terre du littoral méditerranéen resserrée entre la mer à l’ouest et les sommets du Liban à l’est, limitée au sud par le mont Carmel et au nord par la région d’Ougarit, aujourd’hui Ras Shamra, au nord de Lattaquié. Elle fut occupée de 3000 à 1300 ans av. J.-C. par des populations cananéennes, que les Grecs appelèrent Phéniciens, sans doute à cause de la pourpre (phoinos signifiant rouge sang), production caractéristique du pays, une teinture extraite du mollusque Murex trunculus. Une autre interprétation prétend que le nom Phénicien dériverait du grec phoinix, le palmier. Dans le temps ancien les Israélites appelaient la Phénicie « Canaan », qui pouvait désigner commerçants (És. 23. 1-12). La Bible mentionne que Canaan est le fils de Cham et qu’il engendra Sidon son premier né (Ge. 9. 6, 15)."

mardi 17 mars 2009

Le Liban: Notre-Dame de Mantara ou de l’Attente, Maghdouché

Le Liban: Notre-Dame de Mantara ou de l’Attente, Maghdouché: "Le sanctuaire de Notre-Dame de Mantara prend ses sources dans les Evangiles: Saint-Marc cite dans le chapitre 7, verset 24, que le Christ, ayant quitté Génésareth en Palestine, se rendit dans la région de Tyr et de Sidon (l’actuelle Saida) pour prêcher la Bonne nouvelle et guérir les malades. C’est à Sidon q’il guérit la fille de la Cananéenne"

lundi 2 mars 2009

- Lebanon news - www.elnashra.com

- Lebanon news - www.elnashra.com: "J'écris ces mots pour nos enfants et pour tous les Libanais, ici au Liban et dans le « monde Liban ». Je veux les leur offrir comme une parcelle de vérité qui, pour moi, est devenue limpide comme un cristal. Car il me semble que Dieu décida un jour de se choisir un pays sur la Terre, et qu'il souhaita"

jeudi 19 février 2009

Dossier : le Liban dans la Bible - Un écho d'Israël: "Dans la Bible, le Liban et en particulier ses cèdres symbolisent la beauté, l’abondance, la gloire, la force et l’élévation. Différents textes dénoncent le sentiment de supériorité qui émane du Liban et le conduit à la fierté et à l’arrogance, qui finalement, précipite sa chute. Ses richesses accumulées par son commerce seront réduites à néant (prophéties sur Tyr et Sidon, Éz. 27). La gloire du Liban sera abaissée jusqu’à terre, comme ses arbres, symboles de grandeur, de puissance et de magnificence (És. 10. 34 ; Jé. 22. 6)"

jeudi 12 février 2009

الموسوعة المسيحية العربية الإلكترونية

الموسوعة المسيحية العربية الإلكترون

vendredi 6 février 2009

How it all began - A concise history of Lebanon

How it all began - A concise history of Lebanon
To create a country is one thing; to create a nationality is another. In the wake of the first world war, which ended with the destruction of the German, Austro-Hungarian, Russian and Ottoman empires, it was possible for the victorious Allies to redraw the political map of much of the world. In Europe, Germany and Austria-Hungary, defeated in the war, re-emerged as the German, Austrian and Hungarian republics. Meanwhile, the Bolshevik revolution was already beginning to transform the Russian empire into the Union of Soviet Socialist Republics. From European territories formerly German, Austro-Hungarian or Russian, new European states emerged. The overseas colonies of Germany, in Africa and elsewhere, were divided between Britain and France as mandates under licence from the newly organized League of Nations.

Lebanon - Places

Lebanon - Places

The Cedars - Al Arz - Conde -Lebanon

The Cedars - Al Arz - Conde -Lebanon

The Cedars - Al Arz - Lebanon

The Cedars - Al Arz - Lebanon

mercredi 21 janvier 2009

Phoenicia, Phoenician Christians, The First Converts Outside the Jews

Phoenicia, Phoenician Christians, The First Converts Outside the Jews: "'Then Jesus went thence, and departed into the coasts of Tyre and Sidon. 22. And, behold, a woman of Canaan came out of the same coasts, and cried unto him, saying, Have mercy on me, O Lord, thou son of David; my daughter is grievously vexed with a devil. 23. But he answered her not a word. And his disciples came and besought him, saying, Send her away; for she crieth after us. 24. But he answered and said, I am not sent but unto the lost sheep of the house of Israel. 25. Then came she and worshipped him, saying, Lord, help me. 26. But he answered and said, It is not meet to take the children's bread, and to cast it to dogs. 27. And she said, Truth, Lord: yet the dogs eat of the crumbs which fall from their masters' table. 28. Then Jesus answered and said unto her, O woman, great is thy faith: be it unto thee even as thou wilt. And her daughter was made whole from that very hour. 29. And Jesus departed from thence, and came nigh unto the sea of Galilee; and went up into a mountain, and sat down there.'"

mardi 20 janvier 2009

Quand Dieu créa le monde

Quand Dieu créa le monde
Quand Dieu créa le monde, la terre et l'univers,
Il voulut faire un lieu bien extraordinaire :Une mer, un climat, un soleil éclatant,
Il fit si bien les choses qu'Il créa le Liban.
Mais quand Il aperçut un peu autour de lui
L'état de ses voisins l'Égypte et la Syrie,
J'ai été trop injuste, dit-Il, faut y remédier,
Et pour faire l'équilibre, Il créa le libanais.

تاريخ لبنان عملاق ألتواريخ الفصل الثّامن عشر - Lebanon news - www

تاريخ لبنان عملاق ألتواريخ الفصل الثّامن عشر - Lebanon news - www: "لقد جمَعَ الأب مارتن ثمّ الأب لامنْس وغيرُهما مراجعَ جمّة تؤكِّدُ مُكوثَ الرّسلِ أو مرورَهم في لبنان-فينيقيا، مُستَشهِدين بالبابا كْليمان، تلميذِ مار بطرس وخليفتِه، وبالسِّنكْسارات، الّتي تَروي سِيَرَ القدّيسين، وبمؤرّخين عِدّة."

تاريخ لبنان عملاق ألتواريخ الفصل السابع عشر - Lebanon news - www.elnas

تاريخ لبنان عملاق ألتواريخ الفصل السابع عشر - Lebanon news - www.elnas تَهمُّنا علاقةُ يسوع بـ لبنان-فينيقيا. لنتذكّرْ قولَنا بأنّ تور الجبيليّ إدريس القرآن، وهِرمس-تْريسمِجيسْت الدُّرزيّة والنُّصَيريّة، هو، خاصّةً، اللُّوغوس المُمهِّدُ لـ المسيح، بما أنّه بَشّرَ بـ اللّه-الثّالوث: آب، وابن وروح قدس، إله محبّة، وبخُلودِ النّفس، ووَضعَ الوصايا العشَرَ الأُولى، ومقدِّمات الأسرارِ والطُّقوسِ والأعيادِ، وتنبّأ بمجيءِ مُخلّصٍ هو "ابن اللّه وإنسانٌ معًا" ("كورپّوس هرميتيكوم"، 1 و13)... وبهذا يكون المُمهِّدَ الأوّلَ والأكبرَ لـ المسيح الّذي "أتى ليُتمِّمَ لا ليَنقُض" (متّى 17:5).

jeudi 15 janvier 2009

جريدة النهار

جريدة النهارلغيابه الرايات السود! ولصورته المروج الخضر! ولقامته في العين رجل يختزن رجالاً! لكأن الكبير منصور الرحباني رحل على غفلة ممن احترفوا التمتع بطلاّته المكهربة: ألم يكن من حجر صوان ذاك الوجه المصقول في معجم الاساطير؟ وكنت ممن يحبون التعامل معه انه كأيقونة المعابد الاثرية، هنا ليبقى، ولنستمر نحن خارج الاماكن التي كان يواعدنا فيها وبعيداً من غبار الازمنة وثقوب العمر، في زيارته مرة كل عام كما هذا العام في كازينو لبنان حيث روى لنا بلباقته المحببة ومن خلال خرافة يبرع في ابتكار ركائزها "عودة الفينيق" التي تتظاهر في حكاية الماضي لتلفتنا كلبنانيين وعرب الى واقعنا ومستقبلنا.فجأة مشهد يكتمل فيّ: عاصي ومنصور معاً تحت عنوان "الاخوين رحباني"، تبعه شعور قوي باستعادة الاسطورة كل وهجها الحارق. فلبسٌ تلاشى وطروحات عمّن الافضل بينهما تبخّرت، لديّ على الاقل وموقتاً هنا. وبدا منصور لي بكل مسيرته مضغوطاً على موهبة فوّارة، مصادرا دوماً لفضاء مجازفاته ذات العصب الرحباني الصافي، بريء كمن يغرف من مقلع خام، وجريء كمن صُنع في معدن المؤسسين، ومتعدد كمن صوته يختزل شعباً و"يؤسطر" حلماً. وديع ذلك المنصور من الفنون، والمفتن عفوياً لمعظم من قارب اعماله اما مشاركة واما تذوّقاً، والمستوعب بطيبة الكبار وكرم ذوي العطاء الخصب، لكل من ادعى لرأيه ما لم يعترف به للآخرين. قلت: عاد منصور الى عاصي وعاصي الى منصور، وقدر كأنه أشعل نجمه.لا أبالغ وهذا ليس رثاء، قلمي كصوت منصور وعاصي ان قالا شعراً او تمشهدا صوَراً وألحاناً واغنيات، قلمي يرسل تحية لفنانين جعلا مع من ذابوا فيهما، الزمن الذي عبروا ايامه لبنانياً بامتياز وعربياً كما لم يألفه عالمنا العربي وانسانياً كما تُلوّن الهديات وتُركّز الانتماءات وتُنبى ذاكرة المجتمعات المخلخلة. وفيرز "الصوت المودي" الذي أُعطي له التزيّن بتلاوين لبنان بحراً وسهلاً وجبلاً. غريب هذا الثلاثي، عاصي، منصور وفيروز، فيكفي ان يطل احدهم هنا او هناك او هنالك ليحضر الاثنان الآخران من غير ان ينجح اي كان في زعزعة الصورة، حتى وان هم غرقوا في الرمال.لم اقع هنا في كلام من نوع: لا لم يمت منصور الرحباني، فامثاله لا يموتون. لكنني على يقين على طريقتي انه كلما فتحت صباحاً احدى الاذاعات اللبنانية وتصاعدت اصوات فيروز او نصري شمس الدين او هدى حداد او اي لحن من ألحان العروض المسرحية التي قالت لبنان بين 1957 ("ايام الحصاد" بعلبك) و2008 ("عودة الفينيق"، كازينو لبنان)، تكون في مخيلتي وجه من الذاكرة لرجل صنع لنا فضاءً يفرحنا، يطيّرنا، يأخذنا الى أبعد وأعمق مما حولنا، وكمن يولد من جديد مع يوم جديد...

Mansour Rahbani donne dernier acte de vie


L'article de Edgar DAVIDIAN dans l'ORIENT -LE JOUR du 14-12009

Les feux de la rampe, entre musique et verbe, l’ont rendu célèbre. Illustre représentant et symbole de la culture libanaise, Mansour Rahbani, fin poète et musicien inspiré, a donné en ce 13 janvier 2009 le dernier acte de sa vie. Son héritage est impérissable. Les foules, d’Antélias à tous les points cardinaux de la planète, vous le diront.Le public guettait ses moindres mots. La presse le redoutait ou s’en amusait. Des mots qui oscillent entre ironie, piques politiques, traits caustiques, mais aussi douceur et esprit du lyrisme du monde du Parnasse. Adulé et respecté des gens de la scène (beaucoup de vedettes lui doivent leur carrière), aussi bien que des spectateurs et de la presse, Mansour Rahbani, patriarche « verdien » en sa demeure d’Antélias, en imposait avec sa voix grave, sa gouaille entre ton populaire et érudition, son allure majestueuse, ses insoupçonnables virées du côté de la tendresse, sa mansuétude et surtout ce grain de poésie qui éclate brusquement au milieu de ses phrases comme un marron sur le feu… Terrassé par la mort à l’âge de quatre-vingt-trois ans, son verbe et sa musique n’en sont pas moins vivants. Bien vivants dans l’écrin d’un «libretto», d’une plaquette de poésie, les lignes d’une partition, les répliques d’un dialogue, le satin d’une ritournelle, la trame d’une histoire, les contours de ses personnages…Flash-back sur un profil, une carrière et un parcours exceptionnels où l’opérette libanaise a conquis, en fanfare et soyeux rubans de mélodies, dans une jouissive alliance de la musique et du verbe, les frontières du monde…Né à Antélias en 1925, Mansour Rahbani fit son éducation à l’École des sœurs de Ibrin. Entre les brumes de Bickfaya et les odoriférantes pinèdes du Mont-Liban s’est écoulée une enfance ponctuée sans doute par le rêve, mais marquée surtout par la mort un peu prématurée de son père. À dix-sept ans, l’adolescent affronte déjà les affres de la vie et ses lourdes responsabilités.Mais c’était sans compter le secours inestimable de la musique, qui garde pour tout humain de larges zones de bonheur, d’évasion…C’est avec le père Paul Achkar que le jeune homme fait ses premières gammes entre harmonies, contrepointes, orchestration et analyse. Neuf ans d’études sous la férule de Bertrand Robillard complètent cette formation de musicien. Très vite, la collaboration avec son frère Assi s’impose comme une finalité naturelle.C’est l’heureuse époque des premières émissions à la radio en 1945. Émissions charriant déjà un esprit neuf, assimilant culture traditionnelle libanaise et ouverture sur le monde de la musique occidentale. À titre de mémoire, le premier sketch s’intitulait Sabeh et Makhoul.Mais le meilleur était encore à venir avec le mariage de Assi en 1955 avec Nouhad Haddad, devenue la grande diva Fayrouz, astre de la chanson du monde arabe. Dès lors, le « trio », plébiscité par le public et gagnant tous les galons de ses faveurs, va voler de succès en succès… Le temps des récoltes est donné à Baalbeck en 1957. Tous les festivaliers, ravis et charmés par cette délicate essence entre verbe vaporeux et musique impalpable, parlent de triomphe, de nouveauté, d’un esprit unique…Plus de quarante œuvres de scènes, opérettes qui tranchent sur le monde (et mode) occidental et s’en singularisent, vont bouleverser les données des feux de la rampe en Orient.Du Piccadilly de Beyrouth à toutes les capitales du monde (Londres, Paris, Rio de Janeiro, Sao Paolo, Buenos Aires), en passant par les mégalopoles arabes (Amman, Le Caire, Damas, Bagdad, Koweït) et tout l’arrière-pays, ainsi que les pays d’Afrique du Nord, le « rêve rahbanien » voyage en toute liberté et séduction et fait des ravages et des tabacs…Conciliation d’un héritage musical mêlant le patrimoine arabe, l’art islamique, les valeurs maronites et les richesses byzantines, le monde « rahbanien » puise à plus d’une source pour ériger et cimenter ce monde de la scène bâti sur la dignité, la délicatesse, la vérité, l’amour de la terre et de l’humanité. Une trentaine de pièces en collaboration bicéphale tout en touchant au cinéma (Le vendeur de bague, Safarbarlek, La fille du gardien), sans parler des émissions de radio, voilà la création des frères Rahbani. Mais le destin a de ces détours…Assi parti en 1980, Mansour est resté seul sous la flaque de lumière…Acte jamais tiré, rideau jamais baissé, plume jamais à sec, partition aux notes de plus en plus serrées…Voilà l’auteur-compositeur, en impénitent et infatigable solitaire, à nouveau dans le dédale des productions, de plus en plus fastueuses, ambitieuses, grandioses (scéniquement), avec le clan Rahbani nouvelle vague et génération (Oussama, Marwan, Ghadi) en oubliant un peu les limites de ce village libanais mythique dans sa douceur, son hospitalité, son cadre verdoyant, ses personnages souriants ou malicieux et ses nuits étoilées avec un croissant de lune argenté… Mansour Rahbani, fidèle à sa conception de promouvoir surtout la culture arabe, a taillé dès lors davantage dans l’histoire… Plus d’une dizaine de productions, dont la vie de Gibran, al-Moutannabi, Socrate…Sans oublier son dada de toujours, lui qui a le sens du religieux, la musique sacrée, avec Et il ressuscita le troisième jour et surtout cette magnifique Sainte Messe donnée en grande piété et pompe en l’an 2000 à l’église Saint-Élie à Antélias.Controversé par certains ténors de la presse sur la qualité de son écriture, vilipendé par certains intellectuels «chichiteux » sur sa teneur de certaines facilités, boudé par un public parfois snob ou simplement versé en « musical » (quoique la comparaison ne s’impose guère) sous prétexte qu’il voyage beaucoup, le spectacle « rahbanien» n’en est pas moins d’une immense popularité. Et âprement défendu par ses nombreux et innombrables fans…Le mot, avec toutes ses finesses, son non-dit, ses zones d’ombre et de lumière, a toujours eu les faveurs de Mansour Rahbani. Ce n’est guère hasard si on l’a croisé en devanture des librairies deux plaquettes de poésie intitulées : Seul je voyage en roi et Moi, l’autre étrange humain.Aujourd’hui, sa pièce Le retour du Phénix est encore à l’affiche. Ce Phenix qui renaît de ses cendres, incontournable mythe d’un Liban sans cesse détruit et reconstruit…Le poète a parlé. Son testament est clair : priorité à la vie, à l’espoir, à la bonté, à l’amour, à la fidélité à une terre. Cette terre qui a pour nom Liban et dont l’auteur-compositeur de Saif 840 a placé le rayonnement au firmament de la gloire.

samedi 10 janvier 2009

Cèdres du Liban, forêt primitive Bible textes anciens, Byblos Hiram, Phéniciens, empereur Hadrien

Cèdres du Liban, forêt primitive Bible textes anciens, Byblos Hiram, Phéniciens, empereur Hadrien: "Souvent mentionné dans la Bible et dans d'autres textes anciens, le Cèdre a joué un rôle important dans la culture, le commerce et les rites de l'Orient ancien. Son exploitation intensive débuta au 3ème millénaire av. J.C., lorsque des cités de la côte, comme Byblos, ont commencé à en faire le commerce avec l'Egypte. Au cours des siècles, son bois faisait partie du tribut imposé aux cités cananéo-phéniciennes par les Assyriens, les Babyloniens ou les Perses. Les Phéniciens eux mêmes s'en servaient largement pour la construction de leurs flottes. Salomon en commanda en grande quantité au roi Hiram de Tyr pour la construction de son temple. Sennachérib, roi d'Assyrie, déclarait même être monté jusqu'aux recoins les plus lointains du Liban et d'y avoir coupé ses plus grands cèdres et ses plus beaux cyprès."

mardi 6 janvier 2009

Convent of Our Lady - Seidnaya (Saidnaya), Syria

A l'attention de notre cher ami Carlos RaiMundo ,portuguais, qui mene une etude sur la Vierge Marie dans la region du Moyen Orient,nous attirons l'attention sur ces liens qui peuvent contenir des elements utiles a sa recherche :

http://www.saidnaya.com/

Convent of Our Lady - Seidnaya (Saidnaya), Syria

http://www.balamand.edu.lb/english/ARPOA.asp?id=7977&fid=270

http://www.saidnayanet.com/en/pictures.htm

http://homepage.mac.com/hobwahid/Syria_Photos/PhotoAlbum102.html


http://www.travel-images.com/syria18.html




Voir aussi sur Notre Dame de l'Attente - Mantara,Maghdouché-Liban-Sud:

http://libanius.blogspot.com/search?updated-max=2008-08-22T23%3A41%3A00%2B03%3A00&max-results=20