Translate

vendredi 22 mai 2015

القديسة التي تذكرنا بأهمية الحج

القديسة التي تذكرنا بأهمية الحج

الملكة هيلانة أم الأمبراطور قسطنطين

روما,  (ZENIT.orgأنطوانيت نمور | 56 زيارة\زيارات

في عيد القديسة هيلانة و إبنها قسطنطين نتوقف لنذكر أهمية الحج المسيحي الذي هو عبارة عن مسيرة يقوم بها المؤمن الى مكان مقدس لهدف مقدس.
فالقديسة هيلانة، كانت رائدة في هذا المجال في التاريخ المسيحي الأول.و ما أن شرّع إبنها، الإمبراطور الروماني قسطنطين، المسيحية رافعاً عنها موجات الإضطهادات الأولى حتى توجهت القديسة الى الأراضي المقدسة في بيت لحم و القدس وأشادت هناك أقدم الكنائس و أعرقها : نحن نتكلم عن كنيستي المهد و القيامة.
لقد أدركت الأم كما الإبن أهمية تلك الأراضي التي شهدت خطوات المسيح ، و الصلاة في نفس الموقع الذي وقف فيه الله ذات مرة و صلى مما يبعث في النفس اتصالا روحياً جد حميم ... و هكذا كان : 
إنطلاقاً من ذلك إعتاد المسيحيون عبر الزمن على المضي قدما في الحج إلى الأراضي المقدسة أو صوب الأضرحة أو الأماكن المرتبطة بحياة يسوع او بالقديسين أو إلى الأماكن التي ورد ذكرها في الكتاب المقدس.

وحركة الحج هذه لم تكن يوماً غريبة عن الشعوب القديمة و نحن نعلم أن اليهود كانوا يحجّون صوب هيكل الرب ، إلا أن الحج إكتسب مع الحجاج المسيحيين منذ عهد قسطنطين و هيلانة معانٍي جديدة.
و أخذ الحجاج بالتوقف عند المدافن التي تحتفظ بذخائر الشهداء الأولين، و منها ضريح القديس بطرس في روما حيث أقام قسطنطين، بدءًا من العام 320، أول بازيليكا على ضريح الرسول.... 
غير أنه و بسبب التقدم الزمني من ناحية والثورة الثقافية في عصر النهضة عمد البابوات منذ يوليوس الثاني إلى ترميم ومن ثم بناء الكاتدرائية بشكلها الحالي.
على أية حال فإن الحجاج يتوقفون في هذه الربوع متأملين بمخاض الكنيسة الأولى التي تأسست على دماء أبطال الإيمان ... من أحبّوا المسيح حتّى الموت، فاثمرت دمائهم بشرى خلاص.

و خلاصة القول يبقى في أن الحج يمثل مسيرتنا كمؤمنين في هذه الأرض: يذكرنا أننا في رحلة تتجه صوب صاحب كل المعاني: الله الرب!! وفي تعب المسير ومشقاته نوع من اللاهوت الذي يطال بعمق حياة و قلب الحجاج. وفي الحج أيضاً حركة مسكونية تقرّب المؤمنين بعضهم من بعض كما تقرّبهم من قلب الكنيسة الأم.ليبقى أسمى المعاني في طيّات رحلات الحجاج الخارجية الى الأماكن المقدسة :
تلك الدعوة الى عيش القداسة رحلة حج داخلية!!

 

mercredi 13 mai 2015

Dans les ruines du patrimoine chrétien au Moyen-Orient... - May MAKAREM - L'Orient-Le Jour

Dans les ruines du patrimoine chrétien au Moyen-Orient... - May MAKAREM - L'Orient-Le Jour

Du 3/1/2015-Dans les ruines du patrimoine chrétien au Moyen-Orient...

Élie Abi Nassif, professeur d'architecture qui dirige les travaux de diplôme à l'Alba et anime, depuis 2008, le cours patrimoine religieux ; Guy-Roger Conchon, enseignant à l'Alba et membre de la mission archéologique française à Kilwa, et Ghassan Shami Journaliste, chercheur et auteur du livre Au pays de saint Maron, ont donné une conférence sur « Le patrimoine religieux en Orient chrétien ».

Sur le chapitre libanais, trois églises « paléo-chrétiennes », définitivement disparues, ont été évoquées par Élie Abi Nassif. « Il ne reste plus que leurs mosaïques pour témoigner de leur passé ». Celle de Khaldé, au sud de Beyrouth, a été fauchée par les travaux d'autoroute qui mène vers le Sud. « Ses fondations, encore visibles, sont devenues un dépotoir d'ordures ! » a fait observer le conférencier, signalant que la mosaïque qui décorait ce lieu de culte a été posée juste en face du musée national, dans le petit jardin renfermant les cinq colonnes romaines découvertes au centre-ville en 1940. S'appuyant sur les relevés des plans existant à la DGA, les étudiants de l'Alba ont pu reconstituer son architecture. Deux photographies de la maquette sont actuellement exposées au Louvre, dans l'espace dédié aux arts de l'islam.

De même, une modélisation 3D, réalisée d'après les données archéologiques (mosaïque, murs porteurs et traces de colonnes), offre une image de l'architecture de l'église byzantine du temple d'Echmoun. Une autre dédiée à saint Christophe a été découverte par Ernest Renan, sur la route de Qana (entre Tyr et Qana), dans les environs de la tombe de Hiram, roi de Tyr. La mosaïque a été transportée au musée du Louvre.
Élie Abi Nassif indique qu'au IVe siècle, l'Asie mineure, l'Afrique du Nord et le golfe Arabo-Persique abondaient d'églises et de monastères. C'était avant l'islam. « Aujourd'hui, il n'en reste plus rien, ou presque rien, sinon des ruines, comme celles de Saint-Siméon-le-Stylite (Qala't Semaan), au nord d'Alep, qui s'étendait autrefois sur 12 mille mètres carrés bâtis. Ou encore celles de Sergio Polis à al-Rasaphe où les deux saints martyrs Serge et Bacque ont été enterrés. »

(Pour mémoire : « Regardez ! Une carte de la Syrie d'avant-guerre... »)
Un monastère dans le désert d'Arabie
Prenant à son tour la parole, Guy-Roger Conchon a donné une description générale du monastère posé sur un plateau désertique à Kilwa en Arabie saoudite. Les explorations menées par la mission archéologique de l'Université de Nancy 2, dirigée par Saba Farès, indiquent que Kilwa, située sur la route caravanière du myrrhe et de l'encens, a fait l'objet d'une occupation chrétienne au Ier siècle de l'ère chrétienne. La communauté tirait profit d'une agriculture irriguée au moyen de systèmes hydrauliques ambitieux. Ces chrétiens ont également laissé de nombreux témoignages architecturaux, cellules isolées pour des moines, chapelle, église, cuisine, réfectoire, citernes d'eau, jardins, une quantité de croix marquées sur la pierre et des épigraphies commémorant les cultes, dont une inscription gravée sur le linteau de la porte d'une cellule. Dans la partie droite de ce linteau qui mesure 1,20 m de long sur 0,30 m de hauteur, est dessinée une croix aux bras en forme de triangle. À gauche se trouve l'inscription, dont Saba Farès, qui dirige la mission archéologique, propose la lecture suivante : « Bism Allah ḥimat ahl Takla min iqlîm » ou « Au nom de Dieu, (ceci est) le territoire protégé de la communauté de Thècle de l'iqlim », la sainte patronne dont le culte est répandu en Syrie.
« Le toponyme et l'architecture sont des détails qui indiquent une culture syrienne », souligne Guy-Roger Conchon. En effet, « le système constructif rappelle celui de la plaine de Hauran, en Syrie. Les bâtiments collectifs, bien préservés, sont en pierres de très grande taille, avec un lien à base de chaux. Des pierres sèches sont employées pour la construction des cellules des moines, dont l'état de conservation est très mauvais. Les pierres tombales sont regroupées en nécropole évoquant un tumulus ». Quant à l'église, il fait observer qu' « elle est construite sur le modèle des églises nestoriennes qu'on retrouve en Mésopotamie ».
(Pour mémoire : "Pas une seule strate de la culture syrienne -pré-chrétienne, chrétienne, islamique- n'est épargnée")
Sur les pas de saint Maron
Auteur d'une série de documentaires sur les premiers chrétiens (saint Maron, l'apôtre Paul, saint Simon le Stylite) mais aussi sur Damas, Seidnaya et Maaloula, sur le monastère Saint-Georges al-Homeira' dans Wadi al-Nassara (vallée des chrétiens) et l'autel de la Sainte Vierge dans la cathédrale de Tartous, Ghassan Shami a sillonné les « villes mortes » dans le nord de la Syrie et plus particulièrement Jabal Semaan et sa capitale Brad où fut enterré saint Maron.

Appelé autrefois Kfar Nabo, Jabal Semaan compte 25 villages et 32 temples et églises bâtis entre le IVe et le VIIe siècle après l'ère chrétienne. Selon le conférencier, ici se trouve la plus ancienne église du monde : Fafertine. Sur son linteau est gravée la date de sa construction : 372 après J.-C. Plus au sud, sur les ruines du temple du dieu Nabo, saint Maron a bâti, en 398, son église ou basilique de 27,30 m de long et 16m de large.

Après la mort de saint Maron, Kfar Nabo s'est dotée d'un hôtel de deux étages pour accueillir les pèlerins. Construit entre 504 et 505, il comporte des façades de colonnes carrées. Des croix sont gravées sur les linteaux dont l'un porte l'inscription suivante : « Au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit. Dieu prend soin de notre entrée et de notre sortie. Pour accomplir le vœu de Zachée en 553 » (ce qui équivaut au calendrier d'Antioche à 504/505 ap. J.-C.). Le secteur comprenait un temple dédié aux reliques des martyrs. Sa date de construction, 574 selon le calendrier d'Antioche, est gravée en syriaque sur le linteau de son entrée sud. Le conférencier relève aussi qu' « un nombre d'huileries indique l'expansion de la culture des olives à Kafr Nabo. L'une d'elles datant date du IIIe siècle ap. J.-C. a été creusée dans la roche souterraine (...) Elle est unique par sa forme et la finition de ses matériaux ».
(Diaporama : Les deux visages d'Alep)
Le palais de Brad
Abordant ensuite Brad, la capitale du mont Nabo, Ghassan Shami fait observer que c'était « une ville monumentale. Sa prospérité avait débuté aux IIe et IIIe siècles ap. J.-C ». Elle était dotée d' « édifices luxueux comme l'Androne, d'un marché commercial (souk), de bains publics encore bien conservés, d'un majestueux tombeau romain, d'huileries,... Elle s'est beaucoup développée entre le IVe et le VIIe siècle : le sanctuaire de saint Maron et deux couvents et trois églises y furent construits ». Dont celle de Julianos, la plus grande église en Syrie du Nord après celle de Saint-Siméon. Construite à l'emplacement d'un temple païen, elle déroule 42 m de long et 22,50 m de large. Dans sa cour a été érigé le sanctuaire de saint Maron.
Et ce n'est pas tout. Au sud-ouest du village de Brad, sur une colline, se dresse « un des plus beaux couvents de la Syrie du Nord (palais de Brad) ». Il date du VIe siècle. « La chapelle et les cellules des moines sont encore intactes », et une partie de la colonne d'un ermite est encore debout ; de même, la tour de 10 mètres du haut de laquelle les moines surveillaient les travaux des champs.

Pour conclure, le conférencier donne un aperçu sur l'architecture des églises du nord de la Syrie en citant l'archéologue américain Howard Crosby Butler : « Au début du IVe siècle, de nouveaux éléments ont apparu dans l'architecture de la Syrie du Nord, à la lumière des règles dominantes dans les centres politiques en Orient, et en Occident. Ces étranges éléments ne sont ni grecs ni romains... Ils lancent une nouvelle tendance tout au long de trois siècles, comme un nouveau style. Ils sont un aspect d'influence oriental qui paraît aussi dans les inscriptions syriaques qui se mélangent, dans cette région, avec les inscriptions grecques. Sans doute, la plupart du peuple de ce pays sont araméens. En effet, l'art régional ne pouvait pas paraître durant les pouvoirs grecs et romains et qui était influencé, durant un moment, par le courant classique (...) Et l'architecture classique qui fut imprégnée d'une nouvelle vie, et renouvelée par un peuple inspiré et patriotique, est devenue plus effective dans l'architecture chrétienne qui a englobé les montagnes d'Antioche de l'Orient. »
Lire aussi« L'humanité est en train de perdre des milliers d'années de patrimoine »
Syrie: l'Unesco appelle à la création de "zones culturelles protégées"
En Irak, l'EI détruit des sites historiques et vend des antiquités pour se financer


Envoyé de mon Ipad 

jeudi 7 mai 2015

لبنان في الكتاب المقدس: 3 أبعاد وأسطورة


الجبل الابيض الشاهق هو لبنان "الاسطورة" في العهد القديم، "جبل حرمون او الشيخ" في ايامنا. 71 مرة ذكر اسمه في الكتاب المقدس: تغنّى به الانبياء اليهود وقدموه مثالا لشعبهم، في الجمال والخصب والغنى والوفرة والعبرة، رمزا للهيكل المقدس، وصلّى موسى الى الله كي يدعه يرى "هذا الجبل الطيب ولبنان" (تثنية الاشتراع 24/3-25)، واعلن الملك الاشوري سنحريب فخره بانه صعد اليه (سفر الملوك)، واستوحى منه الحبيب اجمل الصفات لحبيبته (نشيد الاناشيد)، وسكنته الآلهة واقترنت به القدسية قرونا… وفيه ايضا، تجلى يسوع المسيح، وفقا لتقليد كنائس مسيحية في لبنان عيّنت 6 آب للاحتفال بالعيد.
لبنان من اجمل الصور التي وردت في الكتاب المقدس، "كأنه اسطورة، خارق الطبيعة، رائع بالفعل" تقول استاذة الكتاب المقدس في جامعات الروح القدس والقديس يوسف والحكمة الدكتورة في اللاهوت البيبلي الاخت روز ابي عاد (من راهبات القديسة تيريز الطفل يسوع المارونيات) في حديث الى "النهار".
اصل الكلمة يرجع، وفقا للكتاب المقدس، الى "اللبان، اي الابيض في العبرية. وقد ألهمتها جبال لبنان الدائمة البياض"،. ولم تكن تلك الجبال اي جبال، اذ "كان يُعَرَّف بها ايضا بهالليفانون، اي هذا اللبنان. والمقصود بذلك ان لبنان كان معرَّفًا به، ولم يكن نكرة". كذلك، يمكن ان تعني كلمة لبنان، على قولها، "ليفونا، ومعناها في العربية اللبان، اي رائحة البخور الطيبة المنبعثة من اشجار الصنوبر والارز". اما كتب التلمود فتشير الى ان لبنان حمل اسمه هذا، "لانه يبيّض الخطيئة. وبالتالي رُبِطَ بالهيكل، بالخلاص". كان لبنان اذاً ساحرا في عيون اليهود وغيرهم من الشعوب.
"الجبل المقدس… بعل حرمون"
لبنان العهد القديم لم يكن لبنان المعروف اليوم. وتشير ابي عاد الى انه كان مقصودا بتلك اللفظة "جبل محدد هو جبل حرمون، او جبل الشيخ، كما يسمى حاليا". وتقول: "الكاتب اليهودي للكتاب المقدس كان يرى من ارض فلسطين، حيث كان يعيش، الجهة الجنوبية من سلسلة جبال لبنان الشرقية. وهو ما سمّاه هاللفانون". اعلى قمة في جبل حرمون يبلغ ارتفاعها 2800 متر، وبسبب هذا العلو الشاهق، تمكن الكاتب اليهودي من رؤية الجبل، واورد عنه "صورا شعرية فياضة وجياشة… هي التي اوحت في النهاية بتسبيح الله". 
من خلال ثلاثة ابعاد، يطلّ لبنان في الكتاب المقدس الذي تتكلم كتبه الشعرية، منها سفر المزامير ونشيد الاناشيد وبعض الكتب النبوية، على جمال "الجبل الابيض" وفرادته. وفي البعد الاول "القدسي والمسيحاني"، يشكل حرمون قبلة العين وتوق القلب، تهليلا لله. "انت خلقت الشمال والجنوب لاسمك يهلل تابور وحرمون"، جاء في المزمور 89/13 التسبيحي لله بمخلوقاته. وفي هذه الصورة، "يفرض حرمون نفسه، لان موقعه هو الاعلى"، تقول ابي عاد، "ولا شيء يصده او يقابله، بل يشرف على كل المنطقة: فينيقيا، فلسطين، دمشق، ونهر الاردن. وبالتالي، هو اسمى المخلوقات التي تسبّح الرب". 
من العصور الاولى، سُمِّيَ جبل حرمون "الجبل المقدس"، وايضا "بعل حرمون" (سفر القضاة 3/3). "وتشرح ان "البعل يعني في الديانة الفينيقية اله حرمون. وقد سُمِّيَ كذلك، لان فيه يسكن الإله. وكان يُعتَقد في الديانات القديمة ان الالوهة تسكن على الجبال". ويستتبع ذلك مزيد من الشرح: "جذر لفظة حرمون هو "حرم". ولا تزال الكلمة مستخدمة حتى اليوم، ومنها نستقي تعبير الحرمة، اي القدسية، والمكان الذي لا يمكن اي كان ان يصل اليه". 
وتتعاقب الصور الشعرية الجميلة عن لبنان، التي تعبّر، على قول ابي عاد، عن "الوفرة والفيض والغزارة والخضار"، وتحمل "بعدا واقعيا جدا". وجاء في المزمور 72/16: "وفرت الحنطة في البلاد وتموجت على رؤوس الجبال كلبنان اذ اخرج ثماره وازهاره واذ اخرجت الارض عشبها". وتشرح: "في الكتاب المقدس، المسيح، اي الملك الصحيح، هو الذي تحل وفرة وازدهار وفرح واطمئنان في ايامه. وبالتالي، فان الوفرة التي كان ينتظرها اليهود من المسيح او الملك وجدوها في جبل حرمون". 
ويربط ايضا النبي اشعيا الشهير (35/2) الفرح والازهار والابتهاج "بمجد لبنان". "لتفرح البرية والقفر ولتبتهج البادية وتزهر كالنرجس… قد اوتيت مجد لبنان…". في هذا الفصل، يتكلم على عودة اليهود من المنفى البابلي. وتقول: "بهذه العودة، يعطيهم رجاء ونوعا من التمهيد لظهور الله في ارض الميعاد. فيجعل مجد لبنان برمته في استقبال الرب. نقرأ هنا نشيد ابتهاج وفرح واصداء مسيحانية، بحيث يحتفل النبي بنهاية المنفى، ويأخذ رمز التغيير الآتي من مجد لبنان". 
وعند النبي هوشع، يبرز ايضا لبنان في ابهى حلة. "اكون لاسرائيل كالندى فيزهر كالسوسن ويغرز جذوره كلبنان. وتنتشر فروعه ويكون بهاؤه كالزيتون ورائحته كلبنان. فيرجعون ليجلسوا في ظلي ويحيون الحنطة ويزهرون كالكرمة فيكون ذكره كخمر لبنان" (14/6-8). وترى ابي عاد في هذه الآية "رجاء ودفعا يعطيهما هوشع في كلامه على توبة اسرائيل". وتتدارك: "من دون جذور، تموت النباتات والاشجار. ويقول ايضا علم النبات انه بقدر ما ترتفع الاشجار المعمرة او النباتات، تغرس جذورها في الارض، كي تصمد في مواجهة العواصف. اذًا الجذور علامة الصلابة. وارتباط هذه الكلمة بلبنان يدل الى صموده ومكانته وصلابته. وفي هذه الصورة ايضا، كأن هناك اعادة خلق من الله بصلابة ومتانة، بما يعكس قدسية". 
وتتوقف عند "خمر لبنان". "ففي العهد القديم، كان الخمر رمزا للعهد، علامة الوفرة والفرح. وله علاقة مباشرة بالزمن المسيحاني، اي الزمن الذي سيأتي فيه المسيح. كذلك، كانت لكرمة لبنان شهرة واسعة في تلك الايام، وعرفت بجودتها"، تقول. في بضعة اسطر، ذُكِرَ اسم لبنان ثلاث مرات، واقترن باجمل الصفات. وتضيف: "في هذه الآية نرى صورا انيقة ولطيفة له تحاكي الحواس كي تلمس قلب الانسان وتترسخ فيه. وقد قدمت عن لبنان صورة اسطورية، كأنه خارق، فردوس اسكاتولوجي، جنّة". 
ولبنان "رمز الهيكل او اورشليم" يقدمه النبي حبقوق. "لان العنف في لبنان يغطيك والفتك بالبهائم يفزعك" (2/17). وتقول ابي عاد: "هذه صورة يَقصِدُ بها العنف الحاصل في اورشليم، وتحديدا ضد الهيكل، ايام الاشوريين (721 ق. م) والبابليين (587 ق. م). ومن لبنان وألمه، استلهمها، كأنه يقول، لرؤيته ما يحصل في القدس والهيكل، انهم يفتكون ايضا بلبنان، اي بالقدسية". وتتدارك: "في كتابات الحاخامين، نجد ان 99 في المئة منهم يقصدون بلبنان الهيكل. فالهيكل ينقي، ولهذا السبب سمي لبنان، لكونه يطهر من الخطيئة بثلوجه، ولغابات الارز التي تغطيه".
ثلوج وأنهار وعطور… وحبيبة
في البعد الثاني، يبرز الغنى الطبيعي المستوحى من لبنان. ويأتي الثلج الابيض في الطليعة، ولا سيما ديمومته على قمم حرمون العالية على مدار السنة، بما شكل سحرا جذابا لعيون الناظرين اليه من البعيد: "هل يخلو صخر القدير من ثلج لبنان، ام تنضب المياه الغريبة الباردة الجارية؟" (ارميا 18/14). العلاقة وثيقة ما بين الثلج ولبنان. وما يعنيه النبي بهذا السؤال هو انه "يقدم الى شعبه جبل حرمون مثالا، كأنه يقول: لا يمكن شريعة الرب ان تزول، بقدر ما هو مستحيل ان يخلو جبل حرمون من ثلجه". 
مرجعان آخران تعزز بهما ابي عاد هذه الفكرة، الاول كتاب المؤرخ دو فيتري (1611) الذي تكلم فيه على "تميز لبنان حصريا في كل هذا الشرق بثلجه". والآخر "الترغوم"، "اي ترجمة الكتاب المقدس من العبرية الى الآرامية، الذي نجد في سفر تثنية الاشتراع (3/9) تسمية "جبل الثلج" للدلالة إلى حرمون". وفي التلمود ايضا، يسمى "حرمون الكبير". 
وتتوالى الصور الجميلة حينا، و"العطرة" حينا آخر، في "نشيد الاناشيد"، حيث يرد اسم لبنان "6 مرات في 8 فصول". ويتغزل الحبيب بحبيبته قائلا: "هلمي معي من لبنان ايتها العروس…" (4/8)، و"رائحة ثيابك كرائحة لبنان" (4/11)، ويصفها بانها "انهار من لبنان" (4/15)، وانفها "كبرج لبنان الناظر نحو دمشق" (7/5). واقران الحبيبة، شكلا ورائحة، بلبنان "هو للتغزل بها، دلالة الى جمالها وتجددها وخصبها ورفعتها وصلابتها"، تشرح. 
والرائحة هنا هي رائحة "البخور المنبعث من اشجار الارز والصنوبر، وايضا رائحة الزهور، بما يدل الى وجود مياه وخصب في لبنان". واذ تلفت الى ما كتبه الكاتب الالماني اورتمار كيل، نقلا عن مرجع، "ان حرمون كان يدعى حديقة الهية"، تثير تساؤلا: "كيف ستأتي العروس من كل هذه الجبال، ومما يسميه الحبيب "مرابض الاسود وجبال النمور، معي من لبنان"؟ وهل معقول ان تكون الحبيبة تعيش هناك؟ وهل هي انسان بكل معنى الكلمة؟". 
وتشير الى ان "بعض مفسري الكتاب المقدس يقول ان وصف الحبيبة في هذا الشكل يعطيها بعداً الهياً عملاقاً، يتجاوز كونها انسانا. ويرى فيه آخرون اسطورة كنعانية مرتبطة بالإلهة عشتار وعشيقها ادونيس، علما ان وصفا للبنان يرد في ملحمة "غلغامش"، وهو انه جبل الارز، مسكن الآلهة، وعرش عشتار. كذلك، ساد اعتقاد في العصر الحجري، اي في الالف السادس او السابع ق. م، ان كل النمور والاسود والفهود صفات للإلهة عشتار. وبوصفه الحبيبة في هذا الشكل، اعطى الحبيب الاسطورة اطارا واقعيا بتطبيقه على حبيبته". وقد رأى الباحث كيل في هذا الامر "اثباتا بان كل سفر نشيد الاناشيد هو اناشيد لبنانية كانت ترنم في كنعان ودخلت على الكتاب المقدس". وهذا يعني ان انجذاب الشعب الساكن في فلسطين الى لبنان كان تلقائيا. 
وتتتابع الصور، وهذه المرة تتغنى الحبيبة بحبيبها. "ساقاه عمودا رخام، موضوعان على قاعدتين من ابريز وطلعته كلبنان" (5/15). وقد استخدمت هذه الاستعارة، "لتعبر بها عن الاشراق والاشعاع اللذين يتمتع بهما وجه الحبيب". 
ويبدو ندى حرمون صورة جميلة اخرى تعزز سحر لبنان. وجاء في المزمور 133/3: "هو كندى حرمون النازل على جبال صهيون". وتقول ابي عاد: "ثمة من يقول انه بقدر ما كانت هناك مياه في جبل حرمون، كانت تتبخر ايام الحر، وتضفي انتعاشا وبرودة، وصولا الى صهيون. قد كان تأثير حرمون كبيرا، الى درجة الاعتقاد انه مصدر اي برودة تصل الى صهيون".
"المرتعد أمام صوت الرب"
"عدم قدرة عظمة لبنان على التفوق على عظمة الله" هو البعد الثالث للبنان في الكتاب المقدس. وفيه تختلف الصور، ويشكل عجز لبنان انذارا يوجهه انبياء الى شعبهم كي لا يضيع. وجاء في نحوم (1/ 4): "يزجر (الرّب) البحر فيجففه وينضب جميع الانهار… وقد ذبل زهر لبنان". وتقول ابي عاد: "بذبل زهر لبنان، فان رمز الرائحة والخصب والجمال قد ذبل، ونحوم يدعو الشعب اليهودي الى التنبه، مشيرا بذلك الى عظمة غضب الله التي تتجاوز عظمة لبنان، والى ان الله هو المطلق، ولا شيء يوازيه، حتى لبنان العظيم". وفي المزمور (29/5-6) "صوت الرب يحطّم ارز لبنان يجعل لبنان يقفز قفز العجل"، و"هذا يعني ان لبنان، رغم عظمته، يرتعد امام صوت الرب… وان لا اله وثنياً يقف امام الله الحقيقي".
هالة حمصي / النهار 29/8/2010