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vendredi 1 février 2019

sur les chemins de la foi avec Jesus à Maghdoucheh ( Texte revisé et developpé)

Texte revisé et developpé
sur les chemins de la foi avec Jesus à Maghdoucheh
Sur les chemins de la foi avec Jésus 
Au Sud-Liban 
Notre-Dame de Mantara (Maghdoucheh) - Sidon 

Maghdouché , en araméen , veut dire la sacrée- sainte .Cette localité libanaise située à l'entrée sud de Sidon occupe, avec son sanctuaire de Notre-Dame de Mantara , une place prépondérante parmi les lieux de passage de Jésus , quand il se déplaçait , accompagné par un groupe de ses apôtres et de sa Sainte Mère Marie , au cours des trois premières années de l'Évangélisation chrétienne . Sur l'ensemble des chemins du pays de Tyr ,de Sidon et de leurs alentours, l'étape de Mantara qui veut dire "Attente, garde, observation ", semble être l'un des sites parmi les plus probables selon les différents récits , tant bibliques que relevant des traditions populaires et historiques.

Par conséquent, le sanctuaire "Notre de Dame de Mantara" , situé sur la colline de Maghdouché mérite toute l'attention religieuse et culturelle du patrimoine , sur le double échelon national et mondial, pour être à la pointe des sites des pèlerinages et du tourisme religieux en Terre Sainte, surtout en ce qui nous concerne, au Sud - Liban et dans l'Anti-Liban ( Hermon) .

Ce bref document tente de souligner les principes élémentaires visant à confirmer l'historicité du site et à indiquer son importance, dans l'espoir que des recherches plus approfondies soient menées sur ce sujet ultérieurement par des spécialistes . 

Parmi les plus importants de ces principes citons les suivants: 

1. Le passage explicite de Jésus-Christ et de ses apôtres à Sidon et ses environs est fondé dans les textes évangéliques eux-mêmes ; en témoignent les  textes suivants au moins :

-"Puis Il sortit des frontières de Tyr et de Sidon Marc 7/ 24 " (Marc 7/31 ) , 
- " S'en retournant du pays de Tyr ,Il vint par Sidon ,vers la mer de Galilée ,en plein territoire de la Décapole .." ( Mathieu 15/21-29) , Luc 6/17-18), 

2. Quant au site de Notre Dame de Maghdouché lui-meme qui s'élève sur une colline à l'entrée sud de Sidon , il représente -selon les traditions et les recits historiques - un magnifique sanctuaire commémorant la visite de Jésus-Christ et de sa mère, la Vierge Marie à Sidon et ses environs. Le lieu est dit «Notre-Dame de Mantara," ( du verbe aramaeen NATAR - qui veut dire attendre , garder, observer, -  parce que la Vierge Marie et les femmes qui l'accompagnaient étaient " en attente" du retour de Jésus-Christ au sommet de la colline en dehors de la ville . La raison de cette attente revenait - dit-on - aux coutumes de l'époque qui interdisaient aux femmes juives de fréquenter les villes païennes. 
La fondation du sanctuaire remonte initialement au IVe siècle, lors d'une visite faite par sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin Ier, après une période de paix qui régnait dans l'empire grâce à la levée de la persécution des chrétiens en 313, conformément à l'Edit de Milan qui avait promulgué la liberté religieuse à tous les citoyens de l'Empire. 

En ce temps-là , et suite aux vagues des persécutions , Sainte-Hélène a entrepris un certain nombre de projets de rénovation et de construction,concernant notamment l'église de la Nativité , de la Résurrection en Terre Sainte, et d'autres lieux de culte dans la région, y compris la cathédrale de la ville de Tyr et l'église d' "Ebla" dans la vallée de la Bekaa, dédiée à Abel premier martyr de l'Humanité et préfigure du Christ. 

3. Un haut lieu de pèlerinage biblique Investi de mission œcumėnique et inter-religieuse: 
Entre la date de la visite de Sainte Hélène à la région de Saïda et la redécouverte ,par hasard ,par un berger , de l'icône de " La vierge et l'Enfant "dans la grotte de Maghdoucheh vers  1721, il y a environ 14 siècles. 
Il s'agit là en effet d'une longue aventure divine lancée avec la visite faite par Jésus-Christ ,sa mère, la Vierge Marie , et les premiers Apôtres à notre Sainte Terre Libanaise. Une aventure qui se poursuit à travers plusieurs signes, parmi lesquels le fait que la vocation du Liban comme "Pays Message " de coexistence et de dialogue œcuménique et intereligieux se fait sentir et reconnaître de plus en plus par tous. 
4- Au xviii siecle , et dans un contexte d'oeucumenisme et d'ouverture au catholicisme la grotte  de Notre Dame de Mantara a ete decouverte par hasard grace a un simple berger de la region . En 1726 la nouvelle de cette decouverte a ete saisie par S.B le patriarche Cyrille Tanas et l'eveque du diocese S.Ex Ignace Al Beyrouti qui ont lance  le projet de restauration et de  mise en valeur de ce haut lieu de pelerinage. Projet qui n'a  cesse de se developper jusqu'a nos jours.

5- منذ 1947 صمم مطران الابرشية ( ألمطران باسيليوس خوري ) على تعزيز المقام ليصبح نقطة  انطلاق للبشارة وذلك من خلال اقامة برج يرتفع الى حدود 18 مترا  فوق رابية سيدة المنطرة يعلوه تمثال كبير للسيدة العذراء حاملة الطفل الالهي فوق ذراعيها طوله 8 امتار . حلم تحقق عام 1963 بوصول التمثال من ايطاليا .

6- عام 1992 قام راعي الابرشية (المطران جورج كويتر)  بترميم المزار وتوسيعه بعد الاضرار التي حلت به عام 1986 جراء الحرب اللبنانية . "فاستقدم من ابطاليا تمثالا  للعذراء جالسة على مدخل المغارة تنتظر ابنها يسوع العائد  من صيدا " ، كما عمل سيادته على توسيع مساحة المزار التي بلغت 30 الف م مربع لكي تتلاءم مع أهداف المقام وقدسيته. ( راجع "مقام سيدة المنطرة 2002 ص 7 ، الصادر بموافقة راعي الابرشية )

7- درب المزار :
 تابع اصحاب السيادة  الذين تعاقبوا على رعاية الابرشية العناية بتحسين موقع المقام وتطوير أساليب البشارة بما يخدم نفوس المؤمنين من مختلف الكنائس والطوائف في لبنان والعالم. فأدخل على عناصر هذا المقام يعد عام 1999 جزء سمي ب "درب المزار"،  وذلك أثر زيارة قداسة البابا يوحنا بولس الثاني القديس  ووحيا من كلامه المأثور حول لبنان الرسالة ، ووصفه للبنان بأنه " بلد بيبلي " . تضمن درب المزار 12 محطة على طول 300 مترا ، تذكر كل محطة منها بفصل من فصول الكتاب المقدس من حيث علاقته بلبنان الرسالة . وهي كالتالي : 1- الملك سليمان يبني هيكل اورشليم من ارز لبنان .( ألباروك ) -2 النبي ايليا  يزور ارملة الصرفند - 3- النبي يونان يلفظه الحوت في بلدة الجيه - قرب صيدا 4- السيد المسيح يجترح معجزة تحويل  الماء الى خمر في عرس قانا الجليل -5 السيد المسيح يشفي ابنة الامرأة الكنعانية - 6- العذراء مريم تنتظر ابنها في مغارة المنطرة - 7- السيد المسيح يسلم مفاتيح الكنيسة الى القديس بطرس في قيصرية فيليبوس ( بانياس - حرمون) - 8- السيد المسيح يتجلى على جبل الشيخ ( حرمون ) - 9- الرسول توما يبشر في مدينة صيدا -10-  الرسول بولس يزور مدينة صيدا -11- رسوم قديسين لبنانيين لمعوا في العصر الحاضر - 12- خريطة لبنان مرفقة بصورة البابا يوحنا بولس الثاني مع عبارته الشهيرة التي اطلقها عام 1989 " لبنان هو أكر من بلد ، أنه رسالة "

8-Dans cette perspective , la vocation du sanctuaire de Mantara tend à devenir non seulement 
un haut lieu national , de prière et de rencontre spirituelle comme celui de Harissa , mais aussi
 un centre de pèlerinage au meme titre que Lourde, Fatima et Montegorieh : Un haut lieu de pelerinage 
ayant une vocation œcuménique et internationale à la faveur des 
caractéristiques spécifiquement bibliques dont il est investi .

vendredi 20 octobre 2017

LE TOURISME RELIGIEUX AU LEVANT CROIT EN SON AVENIR

À lire dans le numéro 218 (septembre/octobre/novembre 2016) du Monde de la BibleExode, exil, déportation. Les migrants et Dieu  un article sur le patrimoine religieux libanais.
Le 29 mai dernier [2016] à Maghdouché, près de Sidon au Liban, le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, et le secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), Taleb Rifai, présidaient une table ronde sur l’avenir du tourisme religieux dans la région.
Depuis plusieurs années l’Organisation mondiale du tourisme (OMT) constate le formidable essor du tourisme religieux. D’après ses estimations, en 2014, « de 300 à 330 millions de touristes visitent chaque année les principaux sites religieux à travers le monde ». Non seulement ce tourisme, dont le pèlerinage est l’expression la plus visible, représente un levier économique à ne pas négliger, mais il apporte en outre, selon l’expertise de l’OMT (cf. rapport de Cordoue en 2007), une aide efficace à la protection et à la promotion du patrimoine religieux et une « contribution vitale à la tolérance, au respect et à la compréhension mutuelle entre les cultures ». Autrement dit à la paix. D’autant plus quand les sanctuaires – ce qui est particulièrement vrai pour les sites dédiés à la Vierge Marie – sont partagés par des fidèles de différentes confessions et traditions religieuses (lire « Sanctuaires partagés en Méditerranée » dans Le Monde de la Bible n° 217 « Coexister ? »).

Cette réalité n’a pas échappé à Michel Pharaon, ministre du Tourisme, qui a rappelé « qu’avec plus de 3 000 sites religieux, le Liban a de quoi promouvoir son tourisme religieux et aussi faire revivre la route phénicienne ou la route romaine qui reliait Jérusalem à Sidon, comme l’a fait l’Égypte avec la mise en place d’un circuit de la Sainte Famille ». D’autant plus que le pays doit pouvoir compter une importante diaspora, répartie dans le monde entier, et qui exprime le désir de revenir au pays au moins une fois dans sa vie.
Participaient également à la table ronde les ministres du Tourisme et des Antiquités de Palestine, Rula Ma’ayah, et de Jordanie, Nayef Al Fayez, sans oublier Amr El Ezabi, conseiller du ministre égyptien du Tourisme. Leurs présences et leurs discours renforçaient l’invitation de Taleb Rifai, de l’OMT, à développer « un tourisme religieux régional ». Eux aussi revendiquent pour chacun de leur pays d’être « une terre biblique ».
Sur ce point, le Liban ne manque pas d’atouts. Dans un article intitulé « Pèlerinages vers les lieux saints du Sud-Liban : Relocaliser le Liban en tant que partie de la Terre sainte », l’anthropologue Nour Farra-Haddad, rattachée à l’université Saint-Joseph de Beyrouth, rappelle qu’il existe « plus de 96 références au Liban dans la Bible ». Les évangiles enseignent que Jésus est venu au Liban, qu’il y a accompli des miracles entre Tyr et Sidon, qu’il y a prononcé des sermons (cf. Matthieu 14,21-28 ; Marc 7,24-31), « faisant l’éloge de la foi des habitants et rappelant aux pharisiens un épisode de la vie du prophète Élie qui, lors d’une famine, a dit avoir été nourri par une veuve de Sarepta [Sarafand de nos jours, au sud de Sidon]. C’est au sommet du mont Hermon au Liban, souligne également la chercheuse, que Jésus-Christ a été transfiguré (Matthieu, 17,1-13). » Cette mémoire est particulièrement entretenue par la fondation Sur les pas de Jésus au Liban sud, dirigée par Samir Sarkis. Elle se propose de retracer l’itinéraire du Christ dans la région, et ses étapes, en s’appuyant sur la Bible et les textes de la tradition chrétienne. Afin d’y encourager les pèlerinages et le tourisme religieux et culturel, la fondation se donne également la mission d’aider à l’amélioration des infrastructures d’accueil dans les sites qui portent la mémoire du passage de Jésus.

Un lieu de pèlerinage fréquenté par toutes les communautés

L’inscription sur la carte du tourisme religieux international du sanctuaire marial de Saydet el-Mantara (Notre-Dame de l’Attente), à Maghdouché, près de Sidon (ou Saïda), le 29 mai dernier, participe elle aussi pleinement à cette volonté du pays de faire connaître ses atouts exceptionnels. Selon la tradition, la Vierge Marie aurait attendu dans la grotte du sanctuaire le retour de son Fils parti à Sidon, Tyr et Sarafand, la coutume interdisant aux femmes juives d’entrer sur une terre païenne. D’où ce nom de Vierge de l’Attente. La grotte aurait été découverte par un berger en 1721, avec une icône mariale datant du VIIe ou du VIIIe  siècle placée sur un autel.
Depuis, la grotte est devenue un lieu de pèlerinage fréquenté par toutes les communautés religieuses du Liban, y compris musulmanes. En cela, le sanctuaire répond au vœu du secrétaire général de l’OMT d’une contribution du tourisme religieux au dialogue entre les religions et les cultures.

Par Benoît de Sagazan

mardi 13 septembre 2016

- مشاهد من الكتاب المقدس وعبر روحية من درب المزار ، في مقام سيدة المنطرة - مغدوشة


درب المزار في مقام سيدة المنطرة - مغدوشة  

-  أمام برج سيدة المنطرة في مغدوشة . يتألف من  عشر محطات او مشاهد تمثل احداثا مذكورة في الكتاب المقدس جرت وقائعها  في انحاء مختلفة من ارض لبنان. 
اضيف اليها مشهدان من تاريخ لبنان الحديث  يمثل الاول منهما القديسين اللبنانيين المعاصرين او الذين هم على طريق القداسة ( شربل ، الحرديني ، رفقا ، بشارة ابو مراد ، يعقوب الكبوشي )  ، وذلك تعبيرا على "ان لبنان ارض مقدسة"  ، والمشهد الثاني يمثل الكلمة النبوية والمأثورة لقداسة البابا القديس يوحنا بولس الثاني ، " لبنان اكثر من بلد ، انه رسالة". 
 المشاهد الاثنا عشر المنحوتة على الواح صخرية هي للفنان اللبناني برنار غصوب  .  
يمتد الدرب على طول ٣٠٠ متر في موقع المزار   . تتوزع المشاهد على الشكل التالي :
١- ارز معاصر الشوف الذي بنى منه سليمان هيكل الرب ( سفر الملوك الاول  ٥/ ١٩-٢٠ ) ، اللوحة تحمل العبرة التالية : انتم هياكل الله الحقيقية .
٢- النبي ايليا في الصرفند ( سفر الملوك الاول ١٧/ ٨-١٦ ) ،اللوحة تحمل العبرة التالية :  الثقة بالعناية الالهية 
٣- النبي  يونان في الجيه ( نبوءة يونان ١-٣ ) ،اللوحة تحمل العبرة التالية : نتعلم كيف نستجيب الى دعوة الرب.  
٤- عرس قانا الجليل ( يوحنا ٢/ ١-١٠ ) ،اللوحة تحمل العبرة التالية : اعملوا ما يأمركم به 
٥- شفاء ابنة الكنعانية ( متى ١٥/ ٢١- ٢٨ ) ،اللوحة تحمل العبرة التالية :  ما اعظم ايمانك يا امرأة 
٦- سيدة المنطرة ( مرقس ٧/ ٣١ )،اللوحة تحمل العبرة التالية :  العذراء بانتظارنا دائما .
٧- الرب يسوع يسلم مفاتيح الملكوت للقديس بطرس في بانياس حرمون ، قيصرية فيليبوس ، ( متى ١٦/ ٣- ١٩ )،اللوحة تحمل العبرة التالية : انت الصخرة وعلى هذه الصخرة سأبني كنيستي . 
٨- التجلي على جبل حرمون مع الرسل بطرس ويعقوب ويوحنا  ( متى ١٧/ ١-٥ ) ،اللوحة تحمل العبرة التالية : يا سيد ما اجمل ان نبقى معك ، 
٩- الرسول القديس توما يبشر في مدينة صور ( يوحنا ١٤/ ٥-٦ والتقليد ) ، اللوحة تحمل العبرة التالية : لنعلن كالرسل كلمة الله ، 
١٠- القديس بولس في صيدا ( اعمال الرسل ٢٧ / ١-٣ ) ، اللوحة تحمل العبرة التالية : وجد الى جانب اصدقائه العناية والرفق .
١١- مشهد القديسين اللبانيين المعاصرين ،اللوحة تحمل العبرة التالية : لبنان ارض القديسين  . 
١٢- كلمة البابا يوحنا بولس الثاني المأثورة : " لبنان اكثر من بلد انه رسالة" 

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Jtk

samedi 2 juillet 2016

مقام سيدة المنطرة على خريطة السياحة الدينية… والبابا يتمناه “مركزاً في خدمة التلاقي والسلام”



مقام سيدة المنطرة على خريطة السياحة الدينية… والبابا يتمناه "مركزاً في خدمة التلاقي والسلام"- النهار ٣٠/٥/٢٠١٦

مقام سيدة المنطرة على خريطة السياحة الدينية… والبابا يتمناه
على خطى السيدة العذراء، تلاقت الإرادات والقلوب والتاريخ في مقام سيدة المنطرة – #مغدوشة، لتعلن إدراجه في لائحة السياحة الدينية العالمية، موقعاً مقدساً يهتف للتسامح والعيش المشترك والسلام.

الاحتفال الحاشد الرسمي والشعبي، نظّمته وزارة السياحة ومنظمة السياحة العالمية بالاشتراك مع جمعيّة "على خطى المسيح في جنوب لبنان"، في إطار برنامج السياحة الدينية في دول المشرق، وبرنامج "المنتدى السياحي اللبناني الدولي" الذي التأم مساء أمس في مقام سيّدة المنطرة، والذي يتابع اليوم في مجمّع "البيال" – وسط بيروت.
تقدم الحضور: السيّدة رندة برّي ممثّلة رئيس مجلس النوّاب، الرئيس فؤاد السنيورة، النائبة بهيّة الحريري ممثّلة الرئيس سعد الحريري، وزير السياحة ميشال فرعون، وزير السياحة والآثار الأردني نايف الفايز، وزيرة السياحة والآثار الفلسطينيّة رولا معايعة، السفير البابوي غبريالي كاتشا وسفراء فرنسا وبولونيا والأردن، الأمين العام لمنظمة السياحة العالمية طالب الرفاعي، النائب أنطوان زهرا ممثّلاً رئيس حزب "القوّات اللبنانيّة"، النواب ميشال موسى وعلي عسيران وأنطوان أبو خاطر، رئيس هيئة السياحة العراقية محمد عبد الجابر موسى، مستشار وزير السياحة المصري عامر العزبي، ممثّل شيخ عقل طائفة الموحّدين الدروز الشيخ فاضل سليم، المطارنة إيلي الحداد وكيريللّس بسترس والياس نصّار، ممثّل مفتي صيدا الشيخ ابرهيم ديماسي، رئيس المجلس الاقتصادي الاجتماعي روجيه نسناس، المدير العام لأمن الدولة اللواء جورج قرعة، المديرة العامة لوزارة السياحة ندى السردوك، مدير قسم الثقافة في "طريق سان جيمس" هيئة السياحة الغاليسية في إسبانيا فرنسيسكو سينغول، مؤسّس "KCHS" والرئيس والمدير التنفيذي لمؤسّسة "الأراضي المقدسة المسيحية المسكونية" راتب ربيع، المديرة العامة والشريكة في شركة "ITALôTEL" للسياحة في مصر دينا تادروس، رئيس بلديّة مغدوشة رئيف يونان، والعضو المؤسّس والأمين العام لجمعيّة "على خطى المسيح في جنوب لبنان" سمير سركيس.
JTK

mercredi 29 juin 2016

Maghdouche 27--5-2016.jpg

Nomination de ND de Maghdouche sur la liste internationale des sites
touristiques et religieux



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mardi 31 mai 2016

Maghdouché au Liban-Sud a rejoint le cercle de Lourdes, de Fatima et de Medugorje - Rania Raad Tawk - L'Orient-Le Jour

Maghdouché au Liban-Sud a rejoint le cercle de Lourdes, de Fatima et de Medugorje - Rania Raad Tawk - L'Orient-Le Jour

Maghdouché au Liban-Sud a rejoint le cercle de Lourdes, de Fatima et de Medugorje


Dans le cadre de sa politique de promotion du tourisme religieux au Liban et au Moyen-Orient, le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, ainsi que l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) ont célébré hier soir en grande pompe et devant un parterre exceptionnel de dirigeants politiques et spirituels l'inscription sur la carte du tourisme religieux international du sanctuaire de Saydet el-Mantara (Notre-Dame de l'Attente) des grecs-melkites à Maghdouché, à l'instar de Notre-Dame de Lourdes en France, de N.D. de Fatima au Portugal et de la Vierge de Medugorje en Bosnie-Herzégovine.
La cérémonie qui a eu lieu sur le parvis du sanctuaire est le fruit des efforts conjoints du ministre du Tourisme et de l'OMT. Elle a regroupé entre autres, aux côtés d'une foule de fidèles, le nonce apostolique, Gabriele Caccia, les députés Bahia Hariri, Michel Moussa et Antoine Zahra, l'épouse du président du Parlement, Randa Berry, le ministre du Tourisme et hôte de l'événement, Michel Pharaon, et l'ambassadeur de France, Emmanuel Bonne. La soirée a récité prières et cantiques dans le ciel de Maghdouché couronnant ainsi les efforts depuis des années pour sa promotion sur la carte internationale du tourisme religieux.

« Aujourd'hui, c'est un lieu unique que nous célébrons, un lieu saint visité en personne par la Vierge Marie et non pas un simple lieu d'apparition, d'où sa spécificité », explique Michel Pharaon à L'Orient-Le Jour. Le ministre, qui avait lui-même supervisé les derniers préparatifs pour la promotion du site au niveau touristique mondial, avait invité par ailleurs le journaliste américain John Defterios de CNN et la journaliste britannique Alison Hilliard de la BBC afin de modérer une table ronde axée sur l'importance du tourisme religieux au Moyen-Orient en tant que connecteur et trait d'union entre toutes les populations méditerranéennes.
Cette table ronde regroupant des professionnels dans le domaine du tourisme international, méditerranéen et religieux, notamment le ministre jordanien du Tourisme, Nayef el-Fayez, la ministre palestinienne du Tourisme, Roula Ma'aya, le conseiller du ministre égyptien du Tourisme pour la promotion touristique, Amr el-Ezabi, le secrétaire général de l'OMT, Taleb Rifaï, et le secrétaire général de la fondation « Sur les pas du Christ au Liban-Sud », Samir Sarkis, a précédé la célébration officielle de cet événement exceptionnel propulsant le Liban et notamment le Liban-Sud au-devant de la scène touristique internationale. Pour M. Rifaï, « le tourisme religieux devient plus important lorsque tous les pays voisins développent ensemble ce secteur et offrent au pèlerin, qui recherche une expérience unique, la possibilité de visiter toute la région riche en symboles spirituels ». « Le lancement du sanctuaire marial au Liban-Sud sur la carte touristique religieuse mondiale sera par ailleurs l'occasion de créer des emplois dans cette région », indique-t-il.
« Il y a plus de 3 000 sites religieux au Liban et nous avons de quoi promouvoir notre tourisme religieux et aussi faire revivre la route phénicienne ou la route romaine qui reliait Jérusalem à Sidon, comme l'a fait l'Égypte avec la mise en place d'un circuit de la Sainte Famille », a dit le ministre Pharaon. Le ministre a par ailleurs exprimé son souhait de pouvoir concrétiser son deuxième projet, celui consacré au tourisme de la diaspora libanaise : « Il faut que chaque émigré libanais vienne visiter son pays d'origine au moins une fois durant sa vie. »
Le sanctuaire marial inscrit désormais sur le parcours des pèlerins étrangers est constitué d'une grotte que les premiers chrétiens ont transformée en sanctuaire, d'une basilique et d'une tour de 34 mètres abritant en son creux une chapelle et couronnée par la statue en bronze de la Vierge-Marie portant l'enfant Jésus. Le site est situé à cinquante kilomètres de Beyrouth et à l'est de Saïda. Cette grotte naturelle creusée dans la roche, découverte par hasard par un berger en 1720 avec une icône de la Vierge datant du VIIe ou du VIIIe siècle placée sur un autel, servait de lieu d'attente pour la Vierge Marie. La Vierge, étant une femme juive, attendait le retour de Jésus lors de ses pérégrinations à Cana, Sidon, Tyr et Sarafand, car selon la tradition d'alors il lui était interdit de l'accompagner dans les régions païennes.
Par conséquent, comme Sidon était une ville cananéenne et donc païenne, Marie attendait son fils dans cette grotte à Maghdouché, située sur la route romaine qui reliait Jérusalem à la côte libanaise. Ici, elle a attendu dans la prière et la méditation, d'où vient le nom Notre-Dame de l'Attente (al-Mantara).
Ce sanctuaire qui surplombe la côte de Saïda-Zahrani et reposant à l'entrée du village de Maghdouché est régulièrement visité par des pèlerins, toutes communautés confondues, afin de demander la grâce de la Vierge, surtout en ce mois de mai, mois de Marie. Par ailleurs, c'est surtout le 8 septembre (date de la naissance de la Vierge) que chaque année les fidèles et croyants affluent vers ce lieu saint.
Dans un petit Mémoire, Mgr Georges Kwaiter, l'archevêque grec-catholique melkite du diocèse de Saïda et de Deir el-Qamar jusqu'en 2011, et parrain de la construction de l'actuelle basilique, a expliqué comment ce sanctuaire trouvait ses origines dans les Évangiles.
Apparemment, les choses ont beaucoup évolué durant ces dernières années : le tourisme religieux bénéficierait actuellement d'un vrai engouement non seulement au plan local mais aussi international. Une bonne nouvelle pour le Liban qui regorge de sites religieux hautement spirituels pour les personnes qui recherchent une expérience unique lors d'un voyage hors des sentiers battus.
Lire aussi

Contribuer à l'essor du tourisme religieux au Liban-Sud...

https://www.jabalnamagazine.com/sections-details.php?id=1739#.XrqQrkQzbcc

Contribuer à l’essor du tourisme religieux au Liban-Sud...


Naji FARAH | OLJ
05/10/2015

Quand les nombreux immigrés libanais ont quitté le pays en diverses vagues, la dimension religieuse est restée très présente dans leur vie quotidienne. Et pour cause: la présence de nombreux prêtres parmi ces émigrés, ceux-ci ayant participé de manière naturelle au mouvement d'émigration depuis la fin du XIXe siècle. Ils ont accompagné les nouveaux immigrés en fondant des églises et des associations, en particulier en Amérique latine. Au Mexique, les Églises maronite et grecque-orthodoxe, dirigées par les évêques Georges Saad Abi Younès et Antonio Chedraoui, demeurent d'autant plus influentes qu'elles rassemblent non seulement l'élite de la puissante communauté libanaise, mais aussi de nombreux amis du Liban, qui vouent une dévotion exceptionnelle à saint Charbel.
En 2016, leur point de mire sera la région de Tyr, où ils chercheront à développer les infrastructures religieuses et touristiques. Il y a bien sûr les grandes villes de Tyr et de Sidon, à l'histoire phénicienne bien connue, et plusieurs autres villages comme Aïn Ebel, Sarafand et Maghdouché. Une attention particulière sera prêtée à Cana, où se trouve une grotte donnant sur une magnifique vallée, des jarres et des stèles gravées datant du premier siècle après Jésus-Christ, utilisées par les premiers chrétiens, représentant Jésus et ses disciples.
D'ailleurs cette localité mythique porte le nom, selon la tradition orale, de Cana de Galilée. Dans un périmètre de deux kilomètres, le tombeau du roi phénicien Hiram de Tyr, trônant seul depuis trois mille ans sur le bord de la route dans le village de Hanaway– le nom faisant référence à Anne, mère de la Vierge Marie, dont la famille habitait la région –, ainsi que le tombeau du père de la Sainte Vierge, le prophète Joachim ou Nabi Omrane, gardé par la communauté musulmane à Kleilé.
La promotion du tourisme religieux, depuis l'époque phénicienne jusqu'à nos jours, dévoilera de nouveaux pans de l'histoire antique de cette région qui intéresseront au plus haut point les chercheurs et pèlerins d'Europe occidentale et de contrées plus éloignées.
Un va-et-vient attendu en 2016
Par ailleurs, un va-et-vient sans précédent, entre communautés libanaises et résidents, est prévu pour l'année 2016. Une augmentation du flux de jeunes qui partent à l'étranger poursuivre leurs études et trouver du travail est attendue. Ce mouvement entrera en interaction avec celui du retour de centaines d'émigrés d'origine libanaise, désirant découvrir le pays de leurs ancêtres pour divers motifs, allant du sentimental au culturel, avec une volonté d'apporter un renouveau en politique. La situation au Liban semble propice à une telle activité, la jeunesse libanaise ayant entamé, il y a plusieurs semaines, une action de protestation légitime contre la léthargie du pouvoir en place.


JTK

vendredi 27 mai 2016

sur les chemins de la foi avec Jesus à Maghdoucheh

Sur les chemins de la foi avec Jésus
Au Sud-Liban
Notre-Dame de Mantara (Maghdoucheh) - Sidon

Maghdouché , en araméen , veut dire la sacrée- sainte .Cette localité libanaise située à l'entrée sud de Sidon occupe, avec son sanctuaire de Notre-Dame de Mantara , une place prépondérante parmi les lieux de passage de Jésus , quand il se déplaçait , accompagné par un groupe de ses apôtres et de sa Sainte Mère Marie , au cours des trois premières années de l'Évangélisation chrétienne . Sur l'ensemble des chemins du pays de Tyr ,de Sidon et de leurs alentours, l'étape de Mantara qui veut dire "Attente", semble être l'un des sites les plus probables selon les différents récits , tant bibliques que relevant des traditions populaires et historiques.
Par conséquent, le sanctuaire "Notre de Dame de Mantara" , situé sur la colline de Maghdouché mérite toute l'attention religieuse et culturelle du patrimoine , sur le double échelon national et mondial, pour être à la pointe des sites des pèlerinages et du tourisme religieux en Terre Sainte, surtout en ce qui nous concerne, au Sud - Liban et dans l'Anti-Liban ( Hermon) .
Ce bref document tente de souligner les principes élémentaires visant à confirmer l'historicité du site et à indiquer son importance, dans l'espoir que des recherches plus approfondies soient menées sur ce sujet ultérieurement par des spécialistes .

Parmi les plus importants de ces principes citons les suivants:

1. Le passage explicite de Jésus-Christ et de ses apôtres à Sidon est fondé dans les textes évangéliques eux-mêmes ; en témoignent les 4 textes suivants au moins :

-"Puis Il sortit des frontières de Tyr et de Sidon " (Marc 7/31 ) , 
- " S'en retournant du pays de Tyr ,Il vint par Sidon ,vers la mer de Galilée ,en plein territoire de la Décapole .." ( Mathieu 15/21-29) .
- Selon les Actes des Apôtres Paul a passé plusieurs jours à Tyr ( Actes 7 /21) ,
- mais aussi à Sidon quand il s'embarquait comme prisonnier vers l'Italie : " ...Nous touchâmes Sidon. Julius ( centurion ) fit preuve d'humanité à l'égard de Paul en lui permettant d'aller trouver ses amis ( sidoniens chrétiens ) et de recevoir leurs bons offices " ( Actes 27/3).

2, Une vieille tradition rapporte que Sainte Melanie du quatrième siècle (343-410) a vu de ses propres yeux à Sidon la maison de la femme cananéenne ou syro-phénicienne dont Jésus avait guéri la fille ( Mathieu 15/21 et sq ;Marc 7/24-30) .Laquelle maison a été transformée avec le temps en une église dédiée au saint martyr Fawka du début du quatrième siècle (303) - (voir la vie du Christ au Liban, Boutros Daou, p 265)
3. Selon des traditions rapportées jusqu'à la fin des Croisades, les pèlerins ne cessaient de contempler la présence d'un rocher intégré dans l'abside d'une église honorée par des fidèles qui croyaient que Jésus avait l'habitude de s'y assoir chaque fois qu'il fréquentait les lieux. (Ibid., P. 268)

4. La transmission par un grand nombre de pèlerins , après les croisades , de souvenirs et d' observations fréquentes, sur les vestiges ayant des rapports quelconques avec la visite du Christ à Sidon. Au XVIIe siècle, l'un des pèlerins européens mentionne , suite à son passage à Sidon ,qu'il avait visité l'église dédiée à la femme cananéenne dans le quartier dit Kanan. Certains y lisent une déformation du nom de "Canaan", par référence au nom de la cananéenne de l'Evangile.
L'église en question se situait à proximité du site qui devint plus tard l'église de Saint-Nicolas et la cathédrale de la communauté grecque catholique. (Cf: en arabe : le sanctuaire de Notre-Dame de Mantara, par l'archimandrite Saba Dagher, 13, p 2003). Cette église fait aujourd'hui un vif objet d'intérêt pour le tourisme libanais et les amis du patrimoine libanais .

5. Quant au site de Notre Dame de Maghdouché qui s'élève sur une colline à l'entrée sud de Sidon , il représente un magnifique sanctuaire commémorant la visite de Jésus-Christ et de sa mère, la Vierge Marie à Sidon et ses environs. Le lieu est dit «Notre-Dame de Mantara," parce que la Vierge Marie et les femmes qui l'accompagnaient étaient " en attente" du retour de Jésus-Christ au sommet de la colline en dehors de la ville . La raison de cette attente revenait - dit-on - aux coutumes de l'époque qui interdisaient aux femmes juives de fréquenter les villes païennes.
La fondation du sanctuaire remonte initialement au IVe siècle, lors d'une visite faite par sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin Ier, après une période de paix qui régnait dans l'empire grâce à la levée de la persécution des chrétiens en 313, conformément à l'Edit de Milan qui avait promulgué la liberté religieuse à tous les citoyens de l'Empire.

En ce temps-là , et suite aux vagues des persécutions , Sainte-Hélène a entrepris un certain nombre de projets de rénovation et de construction,concernant notamment l'église de la Nativité , de la Résurrection en Terre Sainte, et d'autres lieux de culte dans la région, y compris la cathédrale de la ville de Tyr et l'église d' "Ebla" dans la vallée de la Bekaa, dédiée à Abel premier martyr de l'Humanité et préfigure du Christ.

6. Un haut lieu de pèlerinage biblique Investi de mission œcumėnique et inter-religieuse:
Entre la date de la visite de Sainte Hélène à la région de Saïda et la redécouverte ,par hasard ,par un berger , de l'icône de " La vierge et l'Enfant "dans la grotte de Maghdoucheh en 1721, il y a environ 14 siècles. Il s'agit là en effet d'une longue aventure divine lancée avec la visite faite par Jésus-Christ ,sa mère, la Vierge Marie , et les premiers Apôtres à notre Sainte Terre Libanaise. Une aventure qui se poursuit à travers plusieurs signes, parmi lesquels le fait que la vocation du Liban comme "Pays Message " de coexistence et de dialogue œcuménique et intereligieux se fait sentir et reconnaître de plus en plus par tous.
Dans cette perspective , la vocation du sanctuaire de Mantara tend à devenir non seulement un haut lieu national , de prière et de rencontre spirituelle comme celui de Harissa , mais aussi un centre de pèlerinage ayant une vocation œcuménique et internationale à la faveur des caractéristiques spécifiquement bibliques dont il est investi .

Joseph Khoreich
JTK

jeudi 5 mai 2016

إعلان برنامج المنتدى السياحي الدولي مزار سيدة المنطرة على الخريطة السياحية

إعلان برنامج المنتدى السياحي الدولي مزار سيدة المنطرة على الخريطة السياحي
أعلن وزير السياحة ميشال فرعون عن برنامج المنتدى السياحي اللبناني الدولي الذي سيعقد في 30 أيار الجاري ووضع مزار سيدة المنطرة في مغدوشة على الخريطة السياحية العالمية في 29 منه.
وعقد فرعون مؤتمراً صحافياً في الوزارة في حضور المديرة العامة للسياحة ندى السردوك ومطران الروم الكاثوليك في صيدا إيلي حداد والامين العام لـ”جمعية على خطى المسيح” في الجنوب سمير سركيس.

وأعلن عن برنامج المنتدى، “المهم جدا للبنان الذي يأتي بعد انتخابه رئيساً لمجموعة الشرق الاوسط في منظمة السياحة العالمية. وحدد هذا المنتدى ان تواصل الشعوب واللقاءات من خلال السياحة في منطقة البحر الابيض المتوسط، سينطلق في 30 ايار للقطاع السياحي، ويتناول اللقاء الاول مشروع طريق الفينيقيين الذي تنظمه منظمة السياحة العالمية مع مؤسسات عالمية كالأونيسكو والاتحاد الاوروبي وغرف التجارة في المتوسط”.

ولفت الى ان “هناك لقاء آخر عن السياحة الاغترابية من خلال مشروع “أنا للمغتربين”، حيث من المتوقع ان يشارك فيه مغتربون ووكالات سفر من البرازيل والمكسيك واكثر من 8 دول اجنبية بهدف اعادة تنشيط هذا الاغتراب”.
ثم تحدث حداد فقال: “بمبادرة من وزير السياحة ميشال فرعون، وبالتعاون مع جمعية على خطى المسيح في الجنوب ومع مطرانية صيدا للروم الكاثوليك، سيتم وضع مزار سيدة المنطرة على الخريطة السياحية العالمية الذي سيدفع اسم لبنان وجنوبه الى الخريطة العالمية، واعتبار ذلك امتدادا للارض المقدسة التي لم تقتصر على القدس والجليل فحسب بل على لبنان”.
أضاف:”للموقع بعد روحي بأن المسيح يمر في حياتنا ونشعر بمروره اذا كنا في حالة انتظار”، داعياً “الى التجمع عند السادسة والنصف مساء 29 الجاري للاحتفال بوضع مزار سيدة المنيطرة على الخريطة العالمية للسياحة الدينية”.
اما سركيس فقال:”على خطى المسيح هو مشروع ترسيخ التاريخ والحضور المسيحي في جنوب لبنان، واهم نقاط القوة لهذا المشروع هو رعاية كل السلطات الكنسية المسيحية في جنوب لبنان”.
 5-5-2016 النهار

mercredi 23 décembre 2015

Maghdouche, Lebanon



Did Christ Visit Maghdouche's al-Mantara Cave Chapel?
Bruce Condè, 1955 and 1960

The modern tower of the Saydi from the road approaching Maghdouche. © Børre Ludvigsen, 1995
Helena-Empress-Mother of the Romans, leaned forward with quickening interest as her son's humble Sidonian subject, looking straight into her eyes, told his guileless tale of Jesus' visit to Sidon.
"And when Our Lord had finished teaching the multitude in Sidon. He ascended the mountain to rejoin His Mother, who was waiting"
"Go on," said the Empress, gently.
"And after resting there for the night, the Holy Personages returned on the morrow to Galilee. Thus spoke our fathers and our fathers' fathers, admonishing us always to hold sacred that spot."
"Thank you, my son. You have come a long way to bring us this news which we sought. Await us without, and we shall give our answer to your elders."
The Phoenician peasant kissed his Empress' extended hand and withdrew in awe.
"It is preposterous, Your Majesty", cried the Keeper of the Privy Purse. "If you continue to listen to everyone who comes to you from the Holy Land and to endow every spot for which they advance any kind of fantastic claim, the treasury will soon be bankrupt. All students of the holy writings know that Our Lord's mission was in Galilee and Judea, not in Pheonicia."
"Patience, patience. It was I who sent for this man, on hearing from the superintendent in charge of building the nearby, signal fire tower that the simple Christian folk of Maghdoushe village so venerated this spot. Do you see any guile in this man? When the village elders heard why I had sent for him, they asked that I join them in convincing their Bishop that a little chapel should be consecrated at this holiest place in Phoenicia. That is why I have summoned our Lord Bishop of Tyre." She motioned to a chamberlain who conducted the Tyrian prelate to the council chamber. 

The building outside the cave. © Børre Ludvigsen, 1995
Scriptural Proof
"What is your opinion of this matter, good Father" asked the Empress, after explaining the villagers' tradition to him.
"It is possible, Your Majesty, that the references which St. Mark makes in III, 8 and VII, 24-31, could be interpreted to mean that Our Lord's mission in Upper Galilee also extended to the southern cities of Phoenicia, within our own see of Tyre and Sidon. Thus far, no miracle has ever been reported at this spot, and we have no records, other than verbal tradition, to indicate its holiness, only.. " 
"Only what, good Father ?"
"Your Majesty, these are good and honest folk. They have no doubt been Christians since the time ol Our Lord, or certainly since St. Paul's ministry among them. They keep faith with God and with man. There is no reason why they should try to deceive us in this matter, and our Holy Mother the Church teaches us that sacred tradition can have the weight of scripture in certain cases. They ask for nothing but that I consecrate tne spot for holy worship, to keep faith with their fathers' pious tradition. They ask for no church, only for the blessing of the cave as a little chapel in honor of the visit of the Holy Family. Till now I have hesitated, doubting my capacity to so judge tradition, and for want of records or of a miraculous happening, but... "
"But if we endow a little chapel there, and provide it with a suitable ikon, what harm is done ? If miracles be needed, God will provide them in His good time ".
"Then Your Majesty will sponsor this undertaking ? "
"It is our wish. Let us summon the villager and give him our answer ".

The cave interior with the ikon on the far wall. © Børre Ludvigsen, 1995
Empress Orders Shrine
When the Sidonian stood before her, the Empress spoke to him softly. "Our good Bishop has consented to consecrate the holy place, and we shall send you an ikon and some altar furnish- ings for the new chapel, in token of our esteem. What ao your people call the spot today ?"
"We call it the "Place of the Awaiting", Great Lady, for it was there that Our Blessed Mother awaited her Son ", answered the peasant.
" Good. Do you, Lord Bishop, consecrate it to " Our Lady of the Awaiting", and we shall provide for it a likeness of the blessed Mother, and other suitable objects, and the wherewithal to provide lamps and oil, and other necessities, that our own faith be not less than that of our good villagers of Maghdoushe".
And so it was.
At a date which could not be far from the year 326, the Empress Helena forwarded to the religious authorities of the province of Phoenicia Prima, an ikon of the Virgin and Child, which, like so many other holy pictures known to have been the gifts of Byzantine royalty, eventually came to be regarded as miraculous, and was said to have been painted by the hand of St. Luke himself. Funds were provided from the imperial purse for the upkeep of the chapel during the remaining three centuries of Byzantine rule in Phoenicia. The little shrine was known and visited by the Phoenician Christians, but being overshadowed by the proximity of the major Holy Places in Palestine, does not seem to have attracted foreign pilgrims or undue fame.

The area outside the cave with the modern tower with the statue of the Saidy. © Børre Ludvigsen, 1995
Heraclius' Farewell
In 636, Phcenicia's last Byzantine sovereign, Emperor Heraclius, recoverer of the True Cross from the Persians, was decisively beaten at the Battle of the Yarmuk by Arab Generalissimo Khalid ibn al-Walid.
"Farewell, O Syria, and what an excellent land thou art for the enemy !" exclaimed the Basilios, on being forced to abandon the eastern provinces of his empire to the Caliph. The latter, Omar, a pious and humble man, spared Christendom's holiest shrines, in Jerusalem and elsewhere, and showed an inclination toward tolerance in dealing with his new Christian subjects.
Alas, it was not so with Phoenicia, Prima. Less tolerant administrators laid heavy hands on the Christian maritime cities of Tyre, Sidon, Beirut, Byblos, Tripoli, Latakia and even holy Antioch, where the very name "Christian" had first been used.
A hard decision now lay before the elders of Maghdoushe.
"It is not that we object to being the Arab caliph's subjects", they reasoned, "for our fathers had begun to speak Arabic and to adopt Arab customs long before ibn al-Walid's Moslem armies swept over our land. But our faith will be cha]lenged if we remain here in the foothills of Sidon. Already most of the Sidonians have become Moslems, to enjoy privileges and immunities. They will tempt our sons and daughters".

The modern tower of the Saidy, built in the late 1960's and damaged during the war between Israel and the PLO in 1982.
© Børre Ludvigsen, 1995
Exodus to Zahle
The younger men argued that the hills and valleys of Sidon were rich and fruitful. To withdraw into the inhospitable fastnesses of Mount Lebanon, to abandon their sacred shrine, where the Holy Family had honored their village alone of all Phoenicia would be cowardice. The chapel itself would be their talisman and safeguard.
"Nay. These are evil days. There will come fanatics who will seek out our holiest shrines to destroy them. The good Omar spared Jerusalem, but those who followed him grow more bold and arrogant daily, and only God knows what may some day happen to the Holy Sepulchre itself. It is best that we conceal the place of Our Lady in Maghdoushe and go to the land of Christians, in the interior, keeping the secret and our faith in our hearts until we return here in better days".
According to the patriarchal custom of the Arabs and of Mount Lebanon, the will of the elders prevailed. Carefully they concealed the entrance to the ancient grotto with stones, earth and vines. Little by little they sent their herds and most prescious possessions back through obscure mountain paths to the strongholds of Christian Lebanon. When the decided-upon day arrived, the entire populace fled en-masse to the towns of Zahle and Zouk, from whose secure heights strong Christian bands were successfully maintaining themselves. Eventually the caliphal governors, wearying, of incessant and fruitless punitive expeditions. advised the imperial court in Damascus that the best way to control these stubborn "People of the Book" would be to recognize them as autonomous communities, paying a fixed tax, under their own religious leaders. It was thus that the Maronite Patriarch of Antioch and of all the Orient became a virtual Prince-Bishop of Mount Lebanon. The Greek Catholic followers of the Byzantine rite, to which the Maghdoushe villagers adhered, were placed beneath the rule of their owm metropolitans and of the Melkite Patriarch of Antioch. As long as they stayed in their new mountain retreats they were unmolested, but return to Maghdoushe they dared not.
The legend of Sayidet al-Mantara � as Our Lady of the Awaiting is called in Arabic � continued to be passed down among the exiled Maghdoushians for the next thousand years. It grew dim, but it persisted.
The community could have returned in Crusader times, some half-thousand years later, save for a new factor. The Crusaders, it so happened, were all of the Latin rite, and although the Maronites and many of the Greek Catholics were also in communion with Rome, they clung to their Oriental usage and to their Syriac and Greek liturgies, refusing to subordinate themselves to the Latin customs of the Franks, which the latter tried to impose throughout their dominions. For their part, the Crusaders of Sidon, or La Sagette, as they called it, spent most of the 12th and 13th Centuries in the shadow of al-Mantara without ever suspecting the grotto chapel's existence. In fact, they built a small castle, called La Franche Garde, on top of the ruins of Empress Helena's tower, within a stone's throw of the hidden entrance to the cave, without ever finding it.

The view south from Magdouche. © Børre Ludvigsen, 1995
Return Under Fakhreddin
Rediscovery of al-Mantara had to await the reign of Lebanon's greatest ruler of all times, the Druze prince, Fakhreddin II "the Great" (1572-1635), in the early 17th Century. The diminutive mountaineer, paramount prince of the followers of a secret Oriental religion which believes in strict unitarianism and in the transmigration of souls, was perhaps the most tolerant and enlightened Arab ruler of his day and age. With a Christian (Maronite) Prime Minister, a Moslem Minister of the Interior, a Druze army commander and a Jewish Finance Minister, it was not surprising that his non-sectarian state, where all religions flourished under the princely patronage, soon became the most contented and prosperous principality in the Ottoman empire.
Openly making treaties with Tuscany, other Italian states, Spain and France, opening his ports to foreign trade, welcoming Jesuit missionaries to open educational missions in Mount Lebanon, Fakhreddin the Great created, for the first time in a thousand years, the conditions of freedom and security which alone could induce Maghdoushe's sons to return to their ancestral home.
Again the elders announced their decision. Again the young men drove the flocks and herds over mountain trails back to the pleasant rolling hilltops above Sidon.
But they could not locate Sayidet al-Mantara, now only a dim, half-forgotten tradition, even though for years they worked almost daily within a few yards of the hidden grotto, as they pulled down La Franche Garde, stone by stone, for building material for their new homes. 

View of Saida from Magdhouche, with the Ain el Helwe refugee camp in the foreground. © Børre Ludvigsen, 1995
Rediscovered by Lad
One day, as a village lad was tending his goats in a bramble thicket near the ruined castle, one of the kids fell down a chimney-like opening in the porous limestone rocks typical of Mount Lebanon. He could hear the little goat bleating, still alive, in some recess, far below. Good goatherd that he was, the boy made a rope of vines, tied it to a small tree, and descended, somewhat fearfully, into the black depths. Just before he reached the spot where the goat was, his rope broker and he tumbled onto a flat rock floor, but the little goat scrambled happily into his arms. When his eyes became accustomed to the gloom, the lad was startled to see before him what appeared to be a rock-cut altar, from whose niche came the faint glow of a golden object Approaching it, the boy saw that it was a holy ikon. Without touching it, he piled some nearby stones on the floor beneath the hole through which he had fallen, and worked his way back up the fissure, the little kid securely tied into his clothing. Running to the village, he told the people of his discovery.
The next day a man was let down into the cave with a torch. He found tha walled-up entranceway and led a party to open it. The elders solemnly assured the younger generation that this was indeed the holy spot of their ancestors, whose memory had been one of the community's strong,est bonds of solidarity while they were in exile.
"The ikon is ours, given to us by Saint Helena. Let us enshrine it in our new church", they said, sending a courier to the Bishop of Sidon to advise the prelate of the momentous discovery. The holy picture was carried with reverence to the towering new church of Crusader masonry in the center of the town and placed on the sanctuary screen.
But when the Bishop arrived, a day later, the ikon was missing from the church. Nevertheless, His Excellency went to see the holy cave. There, on the rock-cut altar, was the ikon !
"Strange," said the Bishop, "but take it back to the church."
That night they put a guard around the church, but in the morning the ikon was back in the cave.

© Børre Ludvigsen, 1995
The Reluctant Ikon
"Enough", observed His Excellency, "it is clear that Our Lady does not wish the holy ikon to leave the grotto. According to tradition, the cave has already been dedicated as a place of worship, and this is substantiated by the altar-stone. Therefore, we hereby rededicate it as the Church of Sayidet al-Mantara and we order that the ikon remain perpetually on its altar."
And thus it remains today. A few pointed masonry arches were later built as a simple porch for the church, whose main room is the chapel, with the contiguous grotto chambers used for storage. The adjacent hilltop has now been converted into Sidon's Greek Catholic cemetery, where Catholic Sidonians, and others of their rite throughout Lebanon, may be buried near the spot where they believe that Jesus and Mary once stood, looking down upon Phoenicia's Queen of Clities, in the early days of the Roman empire.
The ikon itself, which has never left the sanctuary since the 17th Century, is faded and worn, with metallic haloes of gold and with silver hands affixed to the wood over their painted sors. A leg of the Child, also of silver, has been misplaced too far to the left, and the entire picture is now encased in glass and almost impossible to photograph satisfactorily. Under the circumstances, the painting has never been studied thoroughly by competent experts, but those who have examined it superficially agree that it seems to be of the early Byzantine type, if not older. The metallic additions are modern, not antedating the 17th Century.
Crusader Ruins Buried
On the point of the hill, where the shell of a World War II guard post obscures the site of the castle's ruins, visitors now go to get a sweeping panorama view of Sidon. During the late Ottoman period, workmen discovered the door to an underground vault of the castle, but the village priest, on instructions from his bishop, ordered it sealed and reburied for fear that a Turkish expedition might come looking for treasure, with dire results for both Sayidet al-Mantara and the villagers of Maghdoushe.
Renan, in 1860, found one course of masonry still above the ground, but today ever, that has disappeared. There are traces, however, of the rock-cut stairway, 100 yards long and three to four in with that ran up the hill from the west to an esplanade in front of (south of) the castle, although the modern highway now cuts through a large section of this grand staircase.
To reach al-Mantara one may take a "service" taxi near the south end of Sidon's main street (for 50 piasters, to Maghdoushe) asking to be let out at Sayidet al-Mantara, or, if driving, follow the coast highway about 4 kilometers south (across the river Saitaniq), turning left, (inland) on the branch paved road for an additional three kilometers or so.
From See Lebanon, Bruce Condè, second edition, Harb Bijjani Press, Beirut, 1960
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Created 970101
Jtk

mercredi 7 octobre 2015

Fwd: Sur les chemins de la foi avec Jésus


Objet: Sur les chemins de la foi avec Jésus, Maghdouché, ND de Mantara,(Attente) 
Sur les chemins de la foi avec Jésus
Au Sud-Liban
Notre-Dame de Mantara (Maghdoucheh) - Sidon

Maghdouché , en araméen , veut dire la sacrée- sainte .Cette localité libanaise située à l'entrée sud de Sidon occupe,  avec son sanctuaire de Notre-Dame de Mantara , une place prépondérante parmi les lieux de passage de Jésus , quand il se déplaçait , accompagné par un groupe de ses apôtres et de sa Sainte Mère Marie , au cours des trois premières années de l'Évangélisation chrétienne . Sur l'ensemble des chemins du pays de Tyr ,de Sidon et de leurs alentours, l'étape de Mantara  qui veut dire "Attente", semble être l'un des sites les plus probables selon les différents récits , tant bibliques que relevant des traditions populaires et historiques.
Par conséquent, le sanctuaire "Notre de Dame de Mantara" , situé sur la colline de Maghdouché mérite toute l'attention religieuse et culturelle du patrimoine  , sur le double échelon  national et mondial, pour être à la pointe des sites des pèlerinages et du tourisme religieux en Terre Sainte, surtout en ce qui nous concerne, au Sud - Liban et dans l'Anti-Liban ( Hermon) .
Ce bref document tente de souligner les principes élémentaires  visant à confirmer l'historicité du site et à indiquer son importance, dans l'espoir que des recherches plus approfondies soient menées sur ce sujet ultérieurement par des spécialistes .
Parmi les plus importants de ces principes citons les suivants:
1. Le passage explicite de Jésus-Christ et de ses apôtres à Sidon est fondé dans les textes évangéliques eux-mêmes ; en témoignent les trois textes suivants au moins  : "Puis Il sortit des frontières de Tyr et de Sidon " (Marc 7/31 ) , et
" S'en retournant du pays de Tyr ,Il vint par Sidon ,vers la mer de Galilée ,en plein territoire de la Décapole .." ( Mathieu 15/21-29) . Selon les Actes des Apôtres Paul a passé plusieurs jours à Tyr ( Actes 7 /21) , mais aussi à Sidon quand il s'embarquait comme prisonnier vers l'Italie : " ...Nous touchâmes Sidon. Julius ( centurion ) fit preuve d'humanité à l'égard de Paul en lui permettant d'aller  trouver ses amis ( sidoniens chrétiens )  et de recevoir leurs bons offices "  ( Actes 27/3).
2, Une vieille tradition rapporte que  Sainte Melanie  du quatrième siècle (343-410) a vu  de ses propres yeux à Sidon la maison de la femme cananéenne ou syro-phénicienne  dont Jésus avait guéri la fille ( Mathieu 15/21 et sq ;Marc 7/24-30) .Laquelle maison a été transformée avec le temps en une église dédiée au saint martyr  Fawka  du début du quatrième siècle (303) -    (voir la vie du Christ au Liban, Boutros Daou, p 265)
3. Selon des traditions rapportées jusqu'à la fin des Croisades, les pèlerins ne cessaient de contempler la présence d'un rocher intégré dans l'abside d'une église honorée par des fidèles qui croyaient que Jésus avait l'habitude de s'y assoir chaque fois qu'il fréquentait les lieux. (Ibid., P. 268)

4. La transmission par un  grand nombre de pèlerins , après les croisades , de souvenirs et d' observations fréquentes, sur les vestiges ayant des rapports quelconques avec  la visite du Christ à Sidon. Au XVIIe siècle, l'un des pèlerins européens mentionne , suite à son passage à Sidon ,qu'il avait visité l'église dédiée à la femme cananéenne dans le quartier dit Kanan. Certains y lisent une déformation du nom de "Canaan", par référence au nom de la cananéenne de l'Evangile.
L'église en question se  situait à proximité du site qui devint plus tard l'église de Saint-Nicolas et la cathédrale de la communauté grecque catholique. (Cf: en arabe : le sanctuaire de Notre-Dame de Mantara, par l'archimandrite Saba Dagher, 13, p 2003). Cette église fait aujourd'hui un vif objet d'intérêt  pour le tourisme libanais et les  amis du patrimoine libanais .
5. Quant au site de Notre Dame de  Maghdouché  qui s'élève sur une colline à l'entrée sud de Sidon , il représente un magnifique sanctuaire commémorant  la visite de Jésus-Christ et de sa mère, la Vierge Marie à Sidon et ses environs. Le lieu est dit «Notre-Dame de Mantara," parce que la Vierge Marie et les femmes qui l'accompagnaient étaient " en attente" du retour de Jésus-Christ au sommet de la colline en dehors de la ville . La raison de cette attente revenait - dit-on - aux coutumes de l'époque qui interdisaient aux femmes juives de fréquenter les villes païennes.
La fondation du sanctuaire remonte initialement au IVe siècle, lors d'une visite faite par sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin Ier, après une période de paix qui régnait dans l'empire grâce à la levée de la persécution des chrétiens en 313, conformément à l'Edit de Milan qui avait promulgué la liberté religieuse à tous les citoyens de l'Empire.

En ce temps-là , et suite aux vagues des persécutions , Sainte-Hélène a entrepris un certain nombre de projets de rénovation et de construction,concernant notamment  l'église de la Nativité , de la Résurrection en Terre Sainte, et d'autres lieux de culte dans la région, y compris la cathédrale de la ville de Tyr et l'église d' "Ebla" dans la vallée de la Bekaa, dédiée à Abel premier martyr de l'Humanité et préfigure du Christ.

6. Un haut lieu de pèlerinage biblique Investi de mission œcumėnique et inter-religieuse:
Entre la date de la visite de Sainte Hélène à la région de Saïda et la redécouverte ,par hasard ,par un berger , de l'icône de " La vierge et l'Enfant "dans la grotte de Maghdoucheh en 1721,  il y a environ 14 siècles. Il s'agit  là en effet d'une longue aventure divine lancée  avec la visite faite par Jésus-Christ ,sa mère, la Vierge Marie , et les premiers Apôtres à notre Sainte Terre Libanaise. Une aventure qui se poursuit à travers plusieurs signes, parmi lesquels le fait que la vocation du Liban comme "Pays Message " de coexistence et de dialogue œcuménique et intereligieux se fait  sentir et reconnaître de plus en plus par tous.
Dans cette perspective , la vocation du sanctuaire de Mantara tend à devenir non seulement un haut lieu national , de prière et de rencontre spirituelle comme celui de Harissa , mais aussi un centre de pèlerinage ayant une vocation œcuménique et internationale à la faveur des caractéristiques spécifiquement bibliques dont il est investi .
J.Khoteich
25/9/2015

Le Liban ,une valeur de civilisation précieuse ,
          témoignage de Sa Sainteté le Pape Jean Paul II :

" Il ( le Liban ) constitue une valeur de civilisation prėcieuse : que l'on songe ã ce que l'humanitē tout entière lui doit depuis la lointaine époque des Phéniciens .Sans oublier la rencontre des Religions ,le dialogue culturel Orient-Occident et les initiatives œucuméniques .La libertė ,la compréhension , l'hospitalitė et l'ouverture d'esprit ont été les valeurs sur lesquelles reposait le Liban d'hier . Elles sont ã la base du Liban de demain .Une société animėe par l'idéal démocratique pluraliste est un patrimoine précieux que personne ne peut se résoudre à voir disparaitre ."-  Lettre à tous les libanais  Du Vatican , le 1/5/1984 
Jtk

mardi 17 mars 2009

Le Liban: Notre-Dame de Mantara ou de l’Attente, Maghdouché

Le Liban: Notre-Dame de Mantara ou de l’Attente, Maghdouché: "Le sanctuaire de Notre-Dame de Mantara prend ses sources dans les Evangiles: Saint-Marc cite dans le chapitre 7, verset 24, que le Christ, ayant quitté Génésareth en Palestine, se rendit dans la région de Tyr et de Sidon (l’actuelle Saida) pour prêcher la Bonne nouvelle et guérir les malades. C’est à Sidon q’il guérit la fille de la Cananéenne"

mercredi 12 novembre 2008