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lundi 22 avril 2013

Maxime de Tyr ,Porphyre de Tyr


Porphyre de Tyr ,philosophe neoplatonicien, (234 – 305 ?)


dimanche 21 avril 2013

Saint Frumence de Tyr (315-385?)

Saint Frumence de Tyr (315-385?)

l'apotre de l'Ethiopie

Tyr Saint Frumence de Tyr (315-385?)

l'apotre de l'Ethiopie
Saint Frumence est né à Tyr vers l'an 315. On ne connait pas ses parents, ni l'histoire de son enfance, mais les historiens estiment que vers l'année 330, sous le règne de l’empereur romain Constantin, un certain Meropius ou Mérope, philosophe, médecin de profession et fervent chrétien, partit de Tyr pour faire un voyage d'exploration et d'évangélisation sur les côtes du sud de la mer Rouge vers l'Inde. Il amène avec lui ses deux élèves préférés, Edèse et Frumence.
Un jour, sur le chemin du retour, leur navire aborda dans un port éthiopien, très probablement Adoulis, aujourd'hui en Érythrée. L'Ethiopie était beaucoup plus étendu qu'il ne l'est de nos jours, il s'étendait sur les deux rives de la mer Rouge, allant jusqu'aux confins de l'Egypte; à l'Ouest et au Sud, il était limité par le Soudan et l'océan Indien. Mérope et tout l'équipage furent massacrés, probablement pour voler la cargaison, par les indigènes. La piraterie fait partie jusqu'aujourd'hui de cette partie de l'Afrique. En plus la paix ne régnait pas à cette époque entre les Romains et les Aksoumites. Frumence et son frère échappèrent heureusement au massacre, peut-être à cause de leur jeunesse. Conduits à la cour pour être vendus comme esclaves, ils plurent au roi qui les attacha à son service. Le plus jeune, Edèse (connu en Ethiopie sous le nom de Sydracos), reçut la charge d'échanson royal; à Frumence, le monarque confia la surveillance des archives, la direction du palais et le trésor; il reçut le nom de Feriemenaios. Les deux jeunes esclaves s'acquittèrent de leur mieux de ces fonctions si délicates. Afin de récompenser leurs loyaux services, le souverain d'Aksoum rendit la liberté aux deux frères peu de temps avant sa mort.
Après le décés du roi, les jeunes gens voulurent alors rentrer à Tyr mais la reine­mère, dont le fils, Tzahem, était trop jeune pour régner, leur demanda de demeurer avec elle pour l'aider dans l'éducation de son enfant et le gouvernement du royaume. Ils y consentirent. Frumence occupa à la cour une situation très importante et acquit sur l'impératrice et le jeune prince une influence considérable. Il profita de cet état de choses pour assurer le libre exercice de la religion chrétienne aux négociants byzantins ou romains qui fréquentaient les principaux marchés d'Ethiopie. Il les engagea à se fixer des lieux de réunion, à se construire des oratoires où ils prieraient Dieu en commun. Plus tard, il fit bâtir une église. Où fut-elle élevée? On peut supposer que c'était dans un port du royaume, puisqu'elle était surtout destinée aux chrétiens venus de l'étranger et que leurs affaires appelaient en Ethiopie. Or, à Massaouah, il y a un édifice, aujourd'hui converti en mosquée, qui passe pour avoir été bâti par Frumence. Lorsque Massaouah était encore chrétienne, cet édifice était une église dédiée à la Sainte Vierge et jouissait d'un droit d'asile qui a été respecté depuis par les conquérants musulmans, même à l'égard des chrétiens et des idolâtres.
Lorsque le jeune prince eut atteint l'âge requis pour régner, les deux tuteurs lui remirent les rênes du pouvoir et obtinrent de lui l'autorisation de gagner I'Egypte. C'était aux environs de l'année 345. Arrivés en Égypte, les deux frères se séparèrent. Edèse s'en revint seul à Tyr. A son arrivée, il décrivit avec enthousiasme, et émotion, leurs années d'exil et le merveilleux projet de son inséparable compagnon et il reçut la prêtrise. Puis la vie reprit pour lui son cours normal, et l'Éthiopie ne fut plus qu'un souvenir très cher, souvent présent à son esprit.
Mais Frumence, par une inspiration particulière de la Providence, alla à Alexandrie trouver saint Athanase qui avait été récemment rétabli sur le siège patriarcal. Il lui raconta les péripéties de son séjour dans le royaume d'Aksoum, la bienveillance des princes envers les chrétiens, les progrès que la foi avait déjà faits dans ce pays. Enfin, il supplia le patriarche d'envoyer un évêque et des prêtres pour travailler à l'évangélisation.
- Frumence, cet évêque que vous me demandez, je l'ai là sous la main, et personne au monde n'est plus qualifié que lui pour christianiser ce pays, et baptiser sa reine. Lui dit Saint Athanase.
Et devant son regard interrogateur, il poursuivit: - C'est vous, et vous seul, qui ferez de l'Éthiopie ce bastion avancé du christianisme en Afrique.
-Mais, si j'aime cette patrie de toutes mes forces, je ne suis qu'un simple fidèle de l'Eglise, incapable de tenir ce rôle écrasant.
- Qu'à cela ne tienne, il vous sera plus aisé de devenir évêque, qu'à moi de trouver un prélat aussi capable que vous de mener à bien cette tâche. Vous avez ma confiance, et Dieu vous viendra en aide.
Frumence ne pensait plus qu'à son prochain voyage, et à la mission qui l'attendait. Il étudia avec zèle, devint un théologien accompli, fut ordonné prêtre et reçut enfin sa mitre d'Evêque. Son rêve était devenu réalité, et sa promesse à la reine Sophie, son unique raison de vivre.
La famille royale accueillit son retour avec une joie difficile à décrire. Il instruisit, en même temps que la Reine et son fils, toute la cour; et bientôt tout le pays, suivant l'exemple royal, demanda à entendre la parole du Christ, et à recevoir le baptême.
La croix régnait sur l'Éthiopie, et devait y rester plantée au-delà de sa mort. Le grand apôtre de I'Ethiopie mourut vers 380 probablement à Aksoum. Il était âgé de soixante-dix ans environ. Un sanctuaire fut érigé en son honneur à quelques lieues d'Aksoum, à Maï Gouagoua : d'où le nom de Frérnona donné à la localité. Au XVIIe siècle, les Pères Jésuites y avaient une de leurs missions. Aujourd'hui, le pays est devenu domaine et résidence de l'évêque, chef de l'Eglise éthiopienne.


Mais combien d'Ethiopiens savent que cette Croix qu'ils vénèrent, et fêtent chaque année en grande pompe, dans un grand élan de ferveur et d'amour, ce symbole du Christ qui les unit tous, et qu'ils nomment « maskal », c'est à Frumence de Tyr, esclave et évêque, qu'ils la doivent.

vendredi 19 avril 2013

Fwd: « Beyrouth nourricière des lois », à l’honneur à l’USJ | Politique Liban | L'Orient-Le Jour


Objet: « Beyrouth nourricière des lois », à l'honneur à l'USJ | Politique Liban | L'Orient-Le Jour



Ambrine BENYAHIA | 19/04/2013-OLJ

« Beyrouth nourricière des lois », à l'honneur à l'USJ

« Notre faculté a été et restera toujours un pôle d'excellence. » Ces mots prononcés par le doyen de la faculté de droit et des sciences politiques de l'Université Saint-Joseph, le professeur Fayez el-Hajj Chahine, ont donné le ton, hier soir, lors de la cérémonie, à l'Université Saint-Joseph, de la remise du prix « Berytus Nutrix Legum » 2013.
Sous le patronage et en présence du président de la République, Michel Sleiman, et en présence du Premier ministre désigné, Tammam Salam, le doyen a répondu à quatre questions : Pourquoi célébrer ce centenaire ? Pourquoi créer un prix appelé « Berytus Nutrix Legum » ? En quoi consiste ce prix ? Et à qui va-t-il être décerné au cours de cette cérémonie ?


Le centenaire, qui est un événement en soi, constitue également « une occasion d'exprimer sa reconnaissance et sa gratitude à tous ceux qui ont participé, année après année, à l'édification de ce grand monument qu'est la faculté de droit et de sciences politiques de l'USJ », a déclaré le professeur Hajj Chahine, avant d'ajouter : « Le centenaire est une page d'histoire qui incite à prendre un engagement : celui de maintenir la faculté au niveau où ses prédécesseurs l'ont élevée. »
Un niveau auquel le professeur François Terré, président de l'Académie des sciences morales et politiques de Paris, et le professeur émérite Jean-Louis Sourioux ont grandement participé. Enseignant à l'université Paris II Panthéon-Assas, Jean-Louis Sourioux s'est vu remettre deux prix : celui de la promotion Henri Battifol et de la promotion Jean Carbonnier. « Je suis originaire de Tyr et je suis fier d'avoir enseigné à Beyrouth. Mes étudiants me font vivre, ils sont spontanés, fidèles, et je les aime ! » confie celui qui a été professeur à la faculté de la rue Huvelin dès 1956, puis durant la guerre, entre 1970 et 1975, et depuis 2000.
Après avoir répondu à toutes ces questions, Fayez el-Hajj Chahine a souligné que « le projet de ce prix est ambitieux ». « Mais l'ambition est légitime : elle fait partie de la personnalité de base du Libanais », a-t-il relevé. Rappelant également que l'histoire enseigne que le pays du Cèdre a six mille ans d'âge de civilisation, il a déclaré en conclusion : « Le présent nous rassure. L'expérience montre que les Libanais sont dotés d'une vitalité exceptionnelle. Ils ont su résister à tous les dangers. Le peuple libanais "plie mais ne rompt pas". »

« Académie de Beyrouth, la mère des lois »
Tout comme le recteur de l'USJ, le père Salim Daccache, le doyen a tenu à remercier le président de la République pour l'honneur de son patronage et de sa présence, ainsi que M. Tammam Salam. Mais aussi toutes les grandes personnalités présentes sur place, libanaises, arabes, françaises et étrangères, ambassadeurs, magistrats, bâtonniers, enseignants et avocats, ainsi que tous les étudiants et étudiantes ayant assisté à la cérémonie. Un remerciement qui fait écho au premier discours du père Daccache, après son élection au poste de recteur de l'USJ, lorsqu'il avait déclaré : « L'étudiant est la raison d'être de notre université. » Ce que confirme Jean-Pierre, 20 ans, étudiant à l'USJ en deuxième année de droit : « C'est très important pour nous car ce sont les plus grands juristes. Même certains de nos profs veulent être pris en photo avec eux ! »
Si le doyen de la faculté de droit et des sciences politiques a achevé son allocution par le traditionnel « Vive le Liban », le recteur a remercié également M. Fayez el-Hajj Chahine, « ce juriste qui s'est battu pour l'élévation du Liban, et de la ville de Beyrouth en particulier, grâce à la faculté de droit, quand il a suggéré avec enthousiasme au conseil de notre université de créer l'Académie de Beyrouth, la mère des lois (...) pour renforcer le travail de recherche sur le Liban et le Moyen-Orient arabe. Et pour honorer les pionniers parmi les juristes à l'échelle mondiale, afin que le prix académique de Beyrouth Mère des lois soit une référence universelle ayant sa valeur et son écho retentissant ».

Envoyé de mon iPad jtk

vendredi 12 avril 2013

على خطى السيد المسيح في جنوب لبنان


Objet: Rép : على خطى السيد المسيح في جنوب لبنان


على خطى السيد المسيح في جنوب لبنان
عودة الى الينابيع ، نعمة وشهادة

ان مشروع " على خطى السيد المسيح في جنوب لبنان" ليس مجرد محاولة  سياحية ترمي الى التجوّل و التنزه  في المواقع والفسحات التي قصدها السيد المسيح في ايامه لاجئا أم حاملا بشرى الخلاص، خلال السنوات الثلاث والثلاثين من عمره على وجه هذه الارض، وفقا لما جاء في كتب العهد الجديد والتقاليد المسيحية .
ينبغي ان يندرج هذا المشروع في خط الالتزام الروحي عينه الذي كان قد ألهم الرحلات التي قام بها يسوع ورفاقه الرسل  وامه  مريم . يضاف اليها الرحلات التي قامت بها على مدى الحقب التاريخية اللاحقة أجيال عديدة من الحجّاج والقديسين والمؤمنين رجالا ونساء، ومن الرحّالة والمستشرقين والمؤرخين ، تحدوهم فضولية المعرفة البشرية على الاقل ، إن لم نقل الايمان والرغبة في جلاء  أي سرّ يكمن وراء تلك الارض التي حظيت بأن تجري فوقها اسرار التجسد الالهي  والفداء على الصليب . تلك الارض المقدسة الموزّعة اجزاؤها حاليا بين  دول تتنازعها حروب لا تلوح نهايتها في الافق المحدود ، لا بد لها من ان تذكّرنا بأنها كانت ذات يوم مسرحاًً لرسالة سلام رائعة قلبت مسار التاريخ ومعناه ، مفتتحة عهد "حضارة المحبة".   
انها رسالة تدّخر بعد اكثر من الفي سنة على انطلاقتها  كل قيمتها وراهنيّتها ، اذا ما نظرنا ، الى الدعوة النبيلة ، التي يجسدها رمزيّا لبنان ، على الرغم من كل شيء ، وذلك من خلال النموذج الذي يقدمه الى العالم ، لا كوطن وحسب ، بل كرسالة عيش مشترك وأخوّة  حقيقية بين جميع مكوّناته ، فاتحا بذلك الطريق امام مصالحة ممكنة  بين أبناء ابراهيم ، تمهيدا للقاء اوسع بين جميع مكونات الاسرة البشرية.
ان الانخراط في مشروع  " على خطى السيد المسيح  في جنوب لبنان "  ، قد يلتقي في ابعاده المتعددة مع عودة الى الينابيع الايمانية  الصافية ، ولا سيما بالنسبة الى  مسيحية معاصرة باتت تواجه تحديات علمنة  تعمل على افراغ المسيحية من جوهرها، بعد ان كادت هذه تفقد بوصلتها الروحية والثقافية .
 في هذا الاطار تأتي الزيارة الى ارض جنوب لبنان بمثابة :
- مناسبة لإحياء الايمان عبر عملية انغراس في الجغرافية والتاريخ المقدّسين  .
- مناسبة للتزوّد بمعاني التنوّع الديني والثقافي الحقيقي، كما هو معيوش ، في ارض البيبليا ، " بلاد البشارة " وً جليل الأمم" اللبناني ، الذي لم يفقد على الرغم من كل الويلات روحه الانسانية والوطنية .
- مبادرة تضامن معنوي واجتماعي مع شعب طالما كان ولا يزال ضحية لحرب تعود مسؤوليتها الى دول عديدة من الاسرة الدولية . تشهد على ذلك ، جزئيا ، بعثة  حراس السلام الدوليين  المنتشرين في جنوب لبنان ومواقع  اخرى في المنطقة .  
- نعمة من اله الوحي الكتابي الذي يأبى منحها الى سلاطين هذا العالم الاقوياء خاصا بها اهل التطويبات الضعفاء من محبّي السلام وطيّبي القلوب ( متى : ٥)  
عندما نتوجّه الى جنوب لبنان ، وهو جزء من  مهد الرسالة الانجيلية والكنيسة الاولى ، عسانا نستعيد بعضا من تراث المسيحية  الذي بات شبه منسيًّ حتى من قبل ورثته المحلّيين ، مردّدين مع موسى النبيّ :" أيها الرب الإله، قد ابتدأت أن تُريَ عبدك عظمتك ويدك القوية ... دعني أعبر فأرى الأرض الطيبة التي في عبر الأردن، وأرى هذا الجبل الطيب ولبنان" (تث-3-24-25). فوق تلك الربوع نقف معجبين ، مع يسوع ، بايمان المرأة الكنعانية ، او السيروفينيقية، بين مدينتي صيدا وصور، حيث قالت للسيد المسيح مستنجدة به لانقاذ ابنتها المريضة :" رحماك يا رب ! يا ابن داود، إن ابنتي يتخبطها الشيطان تخبطا شديدا". ولما لم يجبها بكلمة  ودنا  تلاميذه يتوسلونه لكي يصرفها قالت : " أغثني يا رب .. نعم، فصغار الكلاب نفسها تأكل من الفتات الذي يتساقط عن موائد أصحابها . فأجابها يسوع : " ما أعظم إيمانك أيتها المرأة، فليكن لك ما تريدين ".  " ( متى 15 : 21-28 ؛ مرقص: ٧/٢٤-٣٠)
Joseph khoreich- جوزف خريش