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mercredi 7 décembre 2016

فرعون افتتح ملتقى السياحة الريفية: يساهم في نمو الاقتصاد المحلي ويحافظ على الثروات الطبيعية والثقافية والتاريخية والدينية





افتتح وزير السياحة ميشال فرعون قبل ظهر اليوم “الملتقى الوطني الثالث للسياحة الريفية في لبنان” حول “استراتجية السياحة الريفية المطورة”، في فندق لوريال ضبيه في حضور مديرة بعثة الوكالة الاميركية للتنمية الدولية في لبنان آن باترسون ومدير عام وزارة السياحة ندى السردوك وعدد من المهتمين بشؤون السياحة الريفية.
ونظم هذا الملتقى بيوند بيروت وبرنامج تنمية القطاعات الانتاجية في لبنان الممول من الوكالة الاميركية للتنمية الدولية، وقد جمع اكثر من 100 خبير واصحاب المصالح في قطاع السياحة الريفية.
وتحدثت باترسون التي شددت على اهمية “تشجيع السياحة الريفية كمفتاح اساسي لتطوير الاقتصاد الريفي الذي من شأنه ان يوفر فرص عمل لسكان الريف ويعزز قدرات المرأة والشباب ويثير الاهتمام في ثقافة وتاريخ المناطق الريفية ويعزز التعاون الجماعي”.
فرعون
ثم تحدث فرعون الذي قال: ” منذ انطلاقة السياحة الريفية منذ حوالي السنتين، نشعر اننا عملنا في هذا المشروع اكثر من هذا الوقت، نظرا للحركة الاستثنائية التي قام بها المجتمع المدني في لبنان”.

اضاف: “في صيف 2015 كان صوت السياحة الريفية طاغيا على صوت المشاكل السياسية، حيث نفذ اكثر من 120 نشاطا ريفيا واكثر من 70 مهرجانا الى جانب المهرجانات الاساسية. في العام 2016 رأينا اوركسترا حقيقية وتناغم في كل لبنان تمثلت اكثر من 250 نشاطا ريفيا واكثر من 132 حفلة غنائية التي تسلط الضوء على ثروة المنطقة ومعالمها وتاريخها. ولا شك ان مشروع السياحة الريفية يساهم في نمو الاقتصاد المحلي ويسمح في الحفاظ على الثروات الطبيعية والثقافية والتاريخية والدينية والغذائية والزراعية اضافة الى نمو حركة بيوت الضيافة من 63 بيتا في العام 2015 الى 90 بيتا خلال هذا العام ونسنة تشغيل 100 في المئة خلال الصيف مع وجود بعض السلبيات التي تمثلت بارتفاع اسعار المبيت في هذه البيوت من 25 دولارا لليلة الى اكثر من 100 دولار وهذا سعر مرتفع جدا”.
وتابع: “من المؤكد ان هناك حركة استثنائية على صعيد الحركة الريفية وقد اعطيناها الاهمية القصوى في وزارة السياحة،كما كانت موضع اهتمام من قبل رئيس الحكومة والوزراء خلال اطلاق هذه الاستراتيجية انطلاقا من السراي في العام 2015”.
وقال فرعون: “الى جانب مشروع السياحة الدينية هناك مشروع للسياحة الريفية التي نأمل ان نصل الى نتائج قريبا بوضع اكثر من 300 معلم ديني في دائرة الضوء وبعد سنتين يرتفع العدد الى اكثر من الف معلم ديني، والجردة تؤكد ان هناك اكثر من 2000 معلم ديني يجب زيارتها وهي ثروة كبيرة للبنان”.
ولفت الى “موضوع اخر نعمل عليه هو طريق الفينيقيين حيث عقدت مؤخرا جلستان في لندن بادارة منظمة السياحة العالمية ومشاركة الاتحاد الاوروبي ولبنان الذي ضم اكثر من 7 دول من اصل 15 دولة. والى جانب ذلك هناك مشروع السياحة الاغترابية، هذه المشاريع التي يمكن ان تنمو بمفردها، لكنها سلسلة متكاملة تدل على الطاقات والفرص الموجودة في لبنان وقد تحركت في ظل عدم وجود استقرار سياسي واستقرار امني بفضل الجيش اللبناني والقوى الامنية الاخرى وسمحت بحركة استثنائية هذا الصيف من قبل المجتمع المدني”.
وختم “ان السياحة الريفية وتطورها تحسن البيئة التي تتعرض لمجازر بيئية وهي مشروع مهم كثيرا للوزارة وبعض المسؤولين الذين لم يتمكنوا من مواكبة هذه الحركة الاستثنائية”.

samedi 22 octobre 2016

Citation du Liban dans le livre de l’Apocalypse de Jean :1 /12-19


Citation du nom de Liban dans le livre de l’Apocalypse de Jean :1 : 12-19

« Et, m’étant retourné, je vis sept chandeliers d’or, et au milieu des chandeliers quelqu’un de semblable à un fils d’homme, vêtu d’une robe talaire et ceint à hauteur de poitrine d’une ceinture d’or. Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu, et ses pieds semblables à du bronze purifié au Liban (« Chalkos-Libanos ») et sa voix était comme la voix des grandes eaux. Et il avait dans sa main droite sept étoiles, et de sa bouche sortait une épée acérée à double tranchant, et son visage était comme le soleil quand il brille dans sa puissance. Et lorsque je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Et il posa sur moi sa main droite, en disant : Sois sans crainte ; Moi Je suis le Premier et le Dernier, et le Vivant. J’ai été mort, et voici que je suis vivant pour les éternités d’éternités. Écris donc ce que tu as vu, ce qui est, et ce qui va arriver dans la suite. » 
(Apocalypse de Jean, 1 : 9-19

N.B.
 Un des traducteurs de la Bible (Jean Gosjean),traduit par :
 « Ses pieds sont pareils à du bronze-de-Liban. » 
Presque tous les traducteurs ont omis ce mot,Chalkos-Libanos, d’une importance clé indicative du retour du Christ à la fin des temps. …. Aussi tous les traducteurs dans toutes les langues du monde, copiant l’un de l’autre, omettent irresponsablement ce mot principal et écrivent : « Ses pieds étaient semblables à de l’airain ardent, comme s’il eût été embrasé dans une fournaise. » Ainsi le mot « Liban » a sauté de presque tous les textes connus. 


Mais Jean à la fin de son Apocalypse dit : « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. » En corrigeant ce mot, nous aurions rendu à la fois au Liban ce qui est au Liban, et à Dieu ce qui est à Dieu » (Apocalypse 22 :18-19)

Aurons -nous la joie de retrouver dans les nouvelles traductions du livre Johannique le correspondant du mot  Liban omis du texte original ?

لبنان الجبل المقدس ، للاب ميشال حايك

لبنان الجبل المقدس في التراث الاسلامي

http://tawaseen.com/?p=1854

Le Liban dans la Bible :

http://www.levrier-editions.com/Le-Liban-Bible-et-Histoire.htm

Le Liban dans la Bible et l'exode
du Peuple Juif vers le Liban et le Pays de Canaan
Georges H Chakkour


« Le Liban ne suffit pas pour le feu, et ses animaux ne suffisent pas pour l’holocauste. »



Le Liban dans la Bible et l'exode
du Peuple Juif vers le Liban et le Pays de Canaan


Georges H Chakkour


« Le Liban ne suffit pas pour le feu, et ses animaux ne suffisent pas pour l’holocauste. »

« Dissocier le Liban d’Isarël, c’est bien mal comprendre le rêve de Moïse… »

Le Deutéronome : 3, 25.24.
Le Livre de Josué : 11, 17.
Le Livre des Rois I : 5, 13 ; 20 ; 28. 7, 2.
Le Livre des Rois II : 14, 9. 19, 23.
Le Livre des Chroniques II : 2,7.
Le Livre des Juges : 3, 3.
Les Psaumes : 29, 6. 72, 16. 92, 13. 104, 16.
Les Proverbes :
L’Ecclésiaste :
Le Cantique des Cantiques : 3, 9. 4, 8. 5, 15. 7, 5.
Isaïe (ou Ésaï) : Chp 10, 34. Chp 11, 1-10. Chp 14, 8. Chp 29, 17. Chp 33, 9. Chp 40, 16. Chp 60, 13.
Jérémie : 18, 14. 22, 6. 22, 20-23.
Ézechiel : 17, 3. 27, 5. 31, 15.
Daniel :
Osée : 14, 7.
Joël :
Nahum : 1, 4.
Habacuc : 2, 17.
Zacharie : 10, 10. 11, 1.
Le Livre de Judith :
L’Apocalypse de Jean : 1, 15



Le Liban dans l’histoire :      

Depuis 1920, son nom, qui signifie enarabe « Montagne Blanche », est devenu celui de tout le pays environnant, et le doit probablement autant aux rochers calcaires du plissement qu’aux neiges célèbres de ses crêtes. Ainsi lit-on dans Jérémie : « La neige du Liban abandonne-t-elle le rocher des champs, ou voit-on tarir les eaux qui viennent de loin, fraîches et courantes ? [ 1 ] » (Le Livre de Jérémie, 18, 14) En ce temp-là, le Liban se distinguait de la plaine de la Bekka et des villes du littoral méditerranéen qui constituent le Pays du Cèdre actuel, tout comme dans le Livre de Judith :

« À Nabuchodonosor s’étaient joint tous les habitants de la montagne et tous les riverains de l’Euphrate, du Tigre, de l’Hydaspe et les gens des plaines d’Aryok, roi des Élyméens, et de nombreuses nations s’étaient rassemblées pour combattre les fils de Chéléoud. Nabuchodonosor, roi des Assyriens, envoya des messagers à tous ceux qui habitaient la Perse et à tous ceux qui habitaient vers l’Occident, à ceux qui habitaient la Cilicie, Damas, le Liban et l’Anti-Liban, à tous ceux qui habitaient le littoral, à ceux des nations du Carmel et de Galaad. » (Le Livre de Judith, 1, 6-8) 

Ou dans le Livre des Juges, où « le Liban » est nettement distingué de « la ville de Sidon » et autres cités phéniciennes du littoral méditerranéen : 

« Voici les nations que Yahvé laissa subsister pour éprouver par elles Israël [...] : les cinq souverains des Philistins, tous les Cananéens, les Sidoniens et les Hittites qui habitaient la montagne du Liban depuis le mont-Baal Hermon jusqu’à l’entrée de Hamat. » (Le Livre des Juges, 3, 1-3)

Les Hittites (ou Héthéens, fils de Het, le second fils de Canaan, fils de Cham, père éponyme des « Chamites » et fils de Noé) formaient une société féodale, militaire et religieuse, où le roi était aussi juge et grand prêtre (sorte de Souverain-Divin ou Sultan-Calife). L’agriculture formait la base de l’économie, mais la richesse provenait de l’exploitation minière du terrain, tels que le cuivre, le plomb, l’argent et le fer. Déjà, depuis Moïse et Josué, le Liban semble intégré dans une idée géographique de Terre Promise idéale. Ainsi lit-on ce passage dans le Deutéronome (où Moïse exhorte son peuple au départ en lui rappelant les paroles du Seigneur à l’Horeb) :

« Tournez-vous et partez, allez à la montagne des Amoréens et dans tout le voisinage, dans la plaine, sur la montagne, dans la vallée, dans le midi, sur la côte de la mer, au pays des Cananéens et au Liban, jusqu’au grand fleuve, au fleuve d’Euphrate. » (Deutéronome, 1,7)

« L’Éternel chassera devant vous toutes ces nations, et vous vous rendrez maîtres de nations plus grandes et plus puissantes que vous. Votre frontière s’étendra du désert au Liban, et du fleuve de l’Euphrate jusqu’à la mer occidentale. » (Deutéronome, 11, 23-24)

De même trouve-t-on dans Josué que le Liban fait, géographiquement, partie du Royaume idéal promis à Israël :

« Maintenant, lève-toi, passe ce Jourdain, toi et tout ce peuple, pour entrer dans le pays que je donne aux enfants d’Israël. Tout lieu que foulera la plante de votre pied, je vous le donne comme je l’ai dit à Moïse. Vous aurez pour territoire depuis le désert et le Liban jusqu’au grand fleuve, le fleuve de l’Euphrate, tout le pays des Héthiens, et jusqu’à la grande mer vers le soleil couchant. » (Le Livre de Josué, 1, 2-4)

Dissocier le Liban d’Isarël, au sens biblique du terme, c’est bien mal comprendre le rêve de Moïse durant l’exode, et la valeur symbolique de ce nom, assez claire dans le Cantique des Cantiques. De toutes les régions, de tous les pays, les fleuves et les cités mentionnés par Moïse, c’est le Liban qu’il faudrait oublier le moins et qu’on oublie le plus. Même des historiens analystes du « best-seller mondial par excellence » comme André-Marie Gérard oublient, comme celui-ci l’a fait dans son précieux Dictionnaire de la Bible, ce point important, en parlant du « Pays des Cèdres ». Voici en effet ce qu’on entend dans le Deutéronome, par la bouche de Moïse, œuvre écrite du temps du roi David qui relate des événements vieux de trois siècles, autrement dit du temps de l’Exode et de la traversée du désert du peuple juit, conduit par Moïse, vers la Terre de Canaan :

« En ce temps-là, j’implorai la miséricorde de l’Éternel, en disant : Seigneur Éternel, Tu as commencé à montrer à Ton serviteur Ta grandeur et Ta main puissante ; car quel dieu y a-t-il, au Ciel et sur la Terre, qui puisse imiter Tes œuvres et Tes hauts faits ? Laisse-moi passer, je Te prie, laisse-moi voir ce bon pays de l’autre côté du Jourain, ces belles montagnes et le Liban. » (Deutéronome, 3, 23-25)

Mais c’est surtout Salomon qui donnera au Liban sa double réputation unique. À cause de ses cèdres d’abord, en tant que matériau de choix pour construire le Temple de Dieu (comme son père David l’avait fait d’abord pour la construction de son propre temple, dont un quartier est d’ailleurs appelé Maison de la Forêt du Liban). De même que sa valeur symbolique de perfection humaine et de splendeur divine. Il suffit de lire Le Cantique des Cantiques… Le Cantique des Cantiques, ce livre qui ne parle pas de Dieu et qui pourtant, ne parle que de Dieu. C’est le plus beau bouquet de poèmes d’amour profane, le Cantique divin par excellence, aussi est-il appelé Le Cantique des Cantiques (comme on dit Le Roi des rois, ou Le Dieu des dieux). C’est en se fondant sur son symbolisme ésotérique que les antiques chefs religieux yahvistes ont accepté ce texte athéiste dans leurs écrits sacrés, et que plus tard toutes les églises chrétiennes ont adopté ce texte comme une Écriture sainte.
 Son caractère purement amoureux, et souvent érotique, n’a pas empêché de trouver en lui le prophétisme par excellence, aussi compare-t-on le Bien-Aimé du Cantique de Salomon à l’Adam idéal (homme/femme autrement dit l’Âme à la recherche de sa Source comme le Fleuve creuse son lit vers la Mer Originelle), et la Bien-Aimée à l’Extase en Dieu. Le Liban y est cité quatre fois au cœur d’une longue tirade amoureuse, et chaque fois au centre d’une fresque comparative qui, oubliant le but de la comparaison, en poursuit un autre : le symbole qu’elle représente. Il n’y a pas de livre de l’Ancien, ni aucun texte du Nouveau Testament dont on ait proposé des interprétations plus divergentes.
 La plus récente étude sur le sujet cherche l’origine du Cantique des Cantiques « dans le culte d’Isthar et de Tammuz, » écrit un des Collaborateurs de La Bible de Jérusalem, et « dans les rites de mariage divin, de hiérogamie, qu’on suppose accomplis par le roi, le substitut du dieu ». Cette théorie cultuelle et mythologique, ajoute-t-il, ne peut être démontrée, et elle est invraisemblable. « On ne peut imaginer un croyant israélite qui démarquerait ces productions d’une religion de la fécondité simplement pour en tirer des chants d’amour. S’il y a des rencontres d’expression entre les hymnes à Ishtar ou à Tammuz et les poèmes du Cantique, c’est parce que les uns et les autres parlent le langage de l’amour ». 
Selon lui, l’interprétation allégorique est beaucoup plus ancienne. « Elle est devenue commune chez les Juifs à partir du IIe siècle de notre ère : l’amour de Dieu pour Israël et celui du peuple pour son Dieu sont représentés comme les rapports entre deux époux ; ce serait le même thème du mariage que les Prophètes ont développé depuis Osée. »
 Les auteurs chrétiens qui se sont penchés sur ce livre d’inspiration libanaise, surtout sous l’influence d’Origène et malgré l’opposition individuelle de Théodore de Mopsueste (dit également Théodore d’Antioche), ont suivi la même ligne que l’exégèse juive, mais l’allégorie est devenue chez eux celles des noces du Christ avec l’Église ou de l’union de l’Âme avec Dieu. Le Liban flotte dans le texte sous plusieurs formes, d’abord comparative et symbolique, puis mystique, enfin Christique. Le lit de justice de Salomon par exemple :

« Le roi Salomon s’est fait un palanquin en bois du Liban. » (Le Cantique des Cantiques, 3, 9)

C’est ainsi que le Bien-Aimé appelle sa fiancée à quitter son pays et à venir le rejoindre du Liban, tout en louant sa beauté et sa perfection :

« Tu es toute belle, mon amie, et il n’y a point en toi de défaut. Viens avec moi du Liban, ma fiancée, viens avec moi du Liban. » (Le Cantique des Cantiques, 4, 7-8)

« Tes lèvres distillent le miel, ma fiancée ; il y a sous ta langue du miel et du lait, et l’odeur de tes vêtements est comme l’odeur du Liban. » (Le Cantique des Cantiques, 4, 11)

« Tu es un jardin fermé, ma sœur, ma fiancée, une source fermée, une fontaine scellée. Tes jets forment un jardin, où sont des grenadiers, avec les fruits les plus excellents, […] Source des jardins, puits d’eaux vives, ruissellement du Liban. » (Le Cantique des Cantiques, 4, 12-15)


Voici comment la Bien-Aimée décrit son Bien-Aimé :

« Ses mains sont des anneaux d’or (d’autres disent des globes d’or), garnis de chrysolites ; son corps est de l’ivoire poli, couvert de saphirs ; ses jambes sont des colonnes de marbre blanc, posées sur des bases d’or pur. Son aspect est comme le Liban, distingué comme les cèdres (d’autres disent Son aspect est celui du Liban, sans rival comme les cèdres). » (Le Cantique des Cantiques, 5, 14-15)

Que le Bien-Aimé compare à son tour son amante :

« Ton cou est une tour d’ivoire, tes yeux sont comme les étangs de Hesbon, près de la porte de Bat-Rabbim, ton nez est comme la tour du Liban, qui regarde du côté de Damas. Ta tête est élevée comme le Carmel, et les cheveux de ta tête sont comme la pourpre ; un roi est enchaîné par tes boucles… » (Le Cantique des Cantiques, 7, 5-6)

Il est partout présent sous la plume des prophètes, de Daniel à Malachie, de Jérémie à Osée.

Le grand prophète Isaïe vers 740-687 av. J.-C., dit le fils d’Amos, (Écha’yaen arabe اشعیاء‎), transcrit sur parchemin ses prophéties et ses oracles concernant l’avènement du Messie au Liban, que l’Histoire Chrétienne a confondu, et confond toujours et encore, avec Jésus de Nazareth. Parmi ses nombreux oracles, il est fait plus d’une fois mention de la naissance du Liban et de son agrandissement en État merveilleux, et de l’avènement alors (comme si ces deux états étaient indissolublement liés) du « prophète du Pays des cèdres » qu’on appellera « l’Admirable », puis de « la chute du Liban » en punition de son ingratitude devant les enseignements et les prodiges du Fils du Ciel.

Ainsi lit-on : 

« Encore un peu de temps, et le Liban se changera en verger, et le verger sera considéré comme une forêt. En ce jour-là, les sourds entendront les paroles du livre ; et, délivrés de l’obscurité et des ténèbres, les aveugles verront. Les malheureux se réjouiront de plus en plus en l’Éternel, et les pauvres feront du Saint d’Israël le sujet de leur allégresse. Car le violent ne sera plus, le moqueur aura fini, et tous qui veillaient pour l’iniquité seront exterminés, ceux qui condamnaient les autres en justice, tendaient des pièges à celui qui deféndait sa cause à la porte, et violaient par la fraude les droits de l’innocent. (La Sainte Bible, Ancien et Nouveau Testament traduits sur les textes originaux hébreux et grecs par Louis Segond, Isaïe 29, 17-21)

« La gloire du Liban lui sera donnée, la magnificence du Carmel et de Sarron, ils verront la gloire de l’Éternel. » (Ibid., Isaïe 35, 2)

« Car un enfant nous est né, un fils nous est donné, et la domination reposera sur son épaule ; on l’appellera Admirable, Conseiller, Dieu puissant, Père éternel, Prince de la paix. » (La Sainte Bible, Ancien et Nouveau Testament traduits sur les textes originaux hébreux et grecs par Louis Segond, Isaïe 9,5)

« Et le Liban tombe sous le Puissant. Puis un rameau sortira du tronc d’Isaïe, et un rejeton naîtra de ses racines. L’Esprit de l’Éternel reposera sur lui : Esprit de Sagesse et d’intelligence, Esprit de conseil et de force, Esprit de connaissance et de crainte de l’Éternel. Il respirera la crainte de l’Éternel ; […] En ce jour, le rejeton d’Isaïe sera là comme une bannière pour les peuples ; les nations se tourneront vers lui, et la gloire sera sa demeure. » (Ibid., Isaïe Chp 10, 34 – Chp 11, 1-10)

 « Le Liban ne suffit pas pour le feu, et ses animaux ne suffisent pas pour l’holocauste. » (Ibid., Isaïe 40, 16)


En fait, l’Ancien Testament cite le Liban plus de fois que Jérusalem, Damas, Capharnaüm, Canaan, l’Égypte, l’Euphrate ou le Tigre réunis !


Osée, vers 780-740 av. J.-C., un des douze petits prophètes d’Israël, et dont le livre vient en tête du recueil des douzes devins dans la Bible hébraïque, va jusqu’à comparer la renommée d’Israël (qui marche à l’ombre de Yahvé) au vin des vignobles du Liban :

« Je serai comme la rosée pour Israël, il fleurira comme le lis, il enfoncera ses racines comme le peuplier, ses surgeons s’étendront, sa majesté sera comme celle de l’olivier et son odeur comme celle du Liban. Ils reviendront habiter à Mon ombre, ils feront revivre le froment, ils fleuriront comme la vigne, sa renommée [la renommée d’Israël] sera comme celle du vin du Liban. » (Le Livre d’Osée, 14, 6-8)

Nahum, fin VIIe siècle av. J.-C., considéré comme le septième des douze petits prophètes, en parle ainsi dans son psaume sur la colère divine :

« Yahvé ne laisse personne impuni. Dans l’ouragan et la tempête est Son chemin, la nue est la poussière de Ses pieds. Il menace la mer et la met à sec, et tous les fleuves, Il les tarit ; le Bachân et le Carmel s’étiolent, la verdure du Liban dépérit. » (Le Livre de Nahum, 1,4)

Zacharie, fin VIe siècle av. J.-C., un des petits prophètes du temps d’Aggée, dit du peuple élu en parlant du Liban… un Liban, hélas ! promis aux feux de l’enfer :

« Je les ramènerai du pays d’Égypte et d’assour Je les rassemblerai ; dans le pays de Galaad et au Liban Je les ferai entrer, et cela ne leur suffira pas. » (Zacharie, 10, 10) « Ouvre tes portes, Liban, et qu’un feu dévore tes cèdres.Hurle cyprès, car le cèdre est tombé, parce que les puissants ont été dévastés. Ceux qui s’élevaient sont détruits. Gémissez, chênes de Basan, car la forêt inaccessible est renversée. » (Zacharie, 11,1-3)

Et c’est peut-être Ézechiel, environ six siècles av. J.-C., le troisième des quatre grands prophètes, qui nous surprend le plus dans ses prophéties énigmatiques sur le Liban. En voici deux célèbres extraits assez saisissants :

« La parole de l’Éternel me fut adressée en ces termes : Fils de l’homme, propose une énigme, dis une parole à la maison d’Israël. Tu diras : Ainsi parle le Seigneur : Un grand aigle, aux longues ailes, aux ailes déployées, couvert de plumes de toutes couleurs, vint sur le Liban, et enleva la cime d’un cèdre. Il arracha le plus élevé de ses rameaux, l’emporta dans un pays de commerce, et le déposa dans une ville de marchands. Et il prit un rejeton du pays, et le plaça dans un sol fertile ; il le mit près d’une eau abondante, et le planta comme un saule. Ce rejeton poussa, et devint un cep de vigne étendu, mais de peu d’élévation ; ses rameaux étaient tournés vers l’aigle, et ses racines étaient sous lui ; il devint un cep de vigne, donna des jets, et produisit des branches. Il y avait un autre aigle, grand, aux longues ailes, au plumage épais... » (Ézechiel, 17, 1-10)

« Ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Le jour où il est descendu dans le séjour des morts, J’ai répandu le deuil, J’ai couvert l’abîme à cause de lui, et J’en ai retenu les fleuves ; les grandes eaux ont été arrêtées ; J’ai rendu le Liban triste à cause de lui, et tous les arbres des champs ont été desséchés. Par le bruit de sa chute J’ai fait trembler les nations, quand Je l’ai précipité dans le séjour des  morts, avec ceux qui descendent dans la fosse ; tous les arbres d’Éden ont été consolés dans les profondeurs de la terre, les plus beaux et les meilleurs du Liban, tous arrosés par les eaux. Eux aussi sont descendus avec lui au chéol vers les victimes du glaive, ainsi que ses auxiliaires qui habitaient à son ombre au milieu des nations. » (Ézechiel, 31 : 15-17)


Même l’Apocalypse de Jean n’échappe pas à cette loi du symbolisme libanais, et s’appuie sur le Liban pour peindre le Fils de l’Homme… qui doit venir à la fin des temps :

« Moi Jean, votre frère, [...] je me trouvai dans l’île appelée Patmos, à cause de la parole de Dieu et du témoignage de Jésus. Je fus ravi en Esprit le jour du Seigneur, et j’entendis derrière moi une voix forte, comme d’une trompette qui disait : Ce que tu regardes, écris-le dans un livre et envoie-le aux sept Églises [...] Et je me retournai pour regarder la voix qui parlait avec moi. Et, m’étant retourné, je vis sept chandeliers d’or, et au milieu des chandeliers quelqu’un de semblable à un fils d’homme, vêtu d’une robe talaire et ceint à hauteur de poitrine d’une ceinture d’or. Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu, et ses pieds semblables à du bronze purifié au Liban (« Chalkos-Libanos » dans le texte original grec [2 ] : un mot-clé important que presque tous les traducteurs omettent irresponsablement dans leur traduction), et sa voix était comme la voix des grandes eaux. Et il avait dans sa main droite sept étoiles, et de sa bouche sortait une épée acérée à double tranchant, et son visage était comme le soleil quand il brille dans sa puissance. Et lorsque je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Et il posa sur moi sa main droite, en disant : Sois sans crainte ; Moi Je suis le Premier et le Dernier, et le Vivant. J’ai été mort, et voici que je suis vivant pour les éternités d’éternités. Écris donc ce que tu as vu, ce qui est, et ce qui va arriver dans la suite. » (Apocalypse de Jean, 1 : 9-19)



Le Liban d’autrefois
et le Liban actuel :

La plus ancienne mention de Liban apparaît sur un texte de la Bible, vers l’an 1000 av. J.-C., sous la forme sémitique, que les Grecs traduisirent littéralement en « Libanos ». Dans des textes plus récents, d’époque arabo-musulmane, on trouve aussi « Djébal-Loubnâne » (Mont-Liban), que les Orientalistes de la fin du XIXe siècle finirent par raccourcir en « Liban » pour désigner la Montagne proprement dite (Djabal Sannîn en arabe), puis par la suite un des pays formés par le Mandat à la chute de l’Empire Ottoman et au partage, en petits États arabes, d’une partie de ses provinces. Souvent confondu avec la Syrie ou la Palestine, son nom ne fit son apparition que depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale… et plus précisément encore, à la Conférence de la Paix de Versailles.

[…]




1 D’autres disent « abandonne-t-elle les rocs du Siryôn » : « Les Sidoniens appellent l’Hermon Siryôn, les Amorrhéens l’appellent Senir ». (Deutéronome 3,9)


2 Jean Gosjean, un des traducteurs de la Bible, et un des rares traducteurs aussi à avoir respecté le texte originel grec du Nouveau Testament, dit : « Ses pieds sont pareils à du bronze-de-Liban. » Presque tous les traducteurs ont omis ce mot, Chalkos-Libanos, d’une importance clé indicative du retour du Christ à la fin des temps. Un métal inconnu pour eux, et qui ne l’était pas au temps des Hittites, les anciens habitants du Liban qui travaillaient le fer, le bronze et bien d’autres métaux encore, comme on le sait de la Bible. Aussi tous les traducteurs dans toutes les langues du monde, copiant l’un de l’autre, omettent irresponsablement ce mot principal et écrivent : « Ses pieds étaient semblables à de l’airin ardent, comme s’il eût été embrasé dans une fournaise. » (La Sainte Bible, traduite d’après les textes originaux hébreu et grec par Louis Segond) « His feet were like fine brass, as if refined in a fumace. » (The Holy Bible, The New King James Version) « His feet were like burnished bronze refined in a furnace. » (The Oxford Study Bible, Revised English Bible with the Apocrypha) Le mot « Liban » a sauté de presque tous les textes connus. Jean à la fin de son Apocalypse, n’a-t-il pas dit : « Je le déclare à quiconque entend les paroles de la prophétie de ce livre : Si quelqu’un retranche quelque chose des paroles du livre de cette prophétie, Dieu retranchera sa part de l’arbre de vie et de la ville sainte, décrits dans ce livre. » En corrigeant ce mot, nous aurions rendu à la fois au Liban ce qui est au Liban, et à Dieu ce qui est à Dieu.










lundi 10 octobre 2016

Fwd: في المتحف الوطني… أول رسم للعذراء ومومياءات وأكبر نوواويس


Objet: في المتحف  الوطني… أول رسم للعذراء ومومياءات وأكبر نوواويس
اليوم الجمعة 7 تشرين الأول الجاري يكتمل عقد المتحف الوطني، ويفتح طبقاته الثلاث لاستقبال الجمهور، بعد أن يفتتح رئيس الحكومة تمام سلام، الطبقة السفلية المخصصة للفن الجنائزي في لبنان عبر العصور من مرحلة ما قبل التاريخ حتى الحقبة العثمانية، باحتفال رسمي يحضره وزير الثقافة ريمون عريجي ووزير الخارجية الإيطالي باولو جينتيلوني. سنتان استغرقتهما أعمال التأهيل والتجديد التي طاولت الطبقة السفلية بالكامل منذ العام 2014، لتتكامل مع القاعة التي خصصت لجداريات صور المدفنية منذ العام 2011 بتمويل ايطالي. التجربة الناجحة تلك كانت ركيزة لتجديد التعاون بين وزارة الثقافة – المديرية العامة للآثار من جهة، و"مكتب التعاون الايطالي" من جهة، وتكلل بتمويل تأهيل الطبقة السفلية تقنيا وفنيا وماليا بهبة عينية من الحكومة الإيطالية بلغت مليوناً و200 ألف أورو. في لقاء و"النهار" تتحدث حافظة المتحف والمشرفة على المشروع آن – ماري عفيش عن وجود 520 قطعة، بعضها نادر أو يعرض للمرة الأولى، معروضة في تصميم متحفي رائع وضعه المهندس الايطالي المعروف انطونيو جيامانتيس، وتعكس ثقافة الشعوب التي سكنت هذه البقعة من العالم وفنونها ومعتقداتها الجنائزية. تنوعت المعروضات بين نواويس وتماثيل ونصب وزجاجيات وفخاريات ومسلات رخامي، وقطع ثمين وفريدة بأشكال وأحجام وألوان متعددة ومختلفة الاستعمالات، ومن مواد عدة تراوح بين الحجر والفخار والحديد والعاج و، وتظهر العادات المدفنية التي كانت تتبعها الشعوب التي عاشت في هذه الأرض، راوية حياة إنسانها ومعتقداته وعاداته وتقاليده،  مدى العصورام االيلاد حتى اوائل القرن العشرين.من مختلف العصور والمناط مساحة 700 متر مربع، تتوزع المجموعات الأثرية بحسب التسلسل الزمني بدءاً من العصر الحجري القديم مرورا بعصور الحجر الوسيط، والحجر والنحاس، والحجر الحديث، والبرونز والحديد، الى الحقبة الهلنستية والرومانية، إلى العصور الوسطى وصولا حتى الحقبة العثمانية، عثر عليها في مدافن ومقابر وأماكن جنائزية في مواقع التنقيبات والحفريات الأثرية القديمة والحديثة في مختلف المناطق اللبنانية، بعضها من الخمسينيات وأيام المير موريس شهاب، وبعضها في التنقيبات الحديثة في 2012 و2014 ، أو تم سحبها من مستودعات مديرية الآثار وخضعت للترميم.  
كل ما يدل على الفن الجنائزي موجود في هذه القاعة. أقدم المعروضات سن مكتشفة في نهر الكلب تعود الى 70 ألف عام لشاب في العشرين، وفك لشاب من كسار عقيل – انطلياس، وقبور معروضة مثلما وجدت في مكانها الفي مغر الأحول في وادي قاديشا ويعودالى 15 ألف عام قبل الميلاد، وبعضها مرسوم هندسيا ويصور واقع المشهد، وجرار مدفنية ومنها لطفلة وأصبعها في فمها ومعها ادوات للاستعمال اليومي ، من الألف السادس قبل الميلاد.
وفي واجهة زجاجية بطول 7 امتار، فخاريات وجدت في مدافن من الحقبة الفينيقية الممتدة بين الألف الثاني و700 قبل الميلاد، ومجموعة من الجرار المدفنية من الألف الرابع قبل الميلاد اكتشفت في جبيل، ومجموعات اخرى من المتاع الجنائزي كانت توضع مع الميت في الجرة من حل واقراط من الأحجار الكريمة وتعويذات. وتبين الأباريق من الحقبة الفينيقية بين 900 و800 قبل الميلاد المكتشفة في خلدة كيف ت المدفنية حيث لم يعد الفينيقيون يدفنون موتاهم، بل صاروا يحرقونهم ويضعون رمادهم في اباريق جنائزية.

النواويس الحجرية والرخامية والفخارية من الحقبتين الفينيقية والرومانية ومن الرصاص من الحقبة البيزنطية، تملأ المكان بضخامتها والنقوش التي تزينها ولا سيما ناووس السفينة الشراعية عند المدخل، الى جانب الشواهد المأتمية من مسلات ولوحات تذكارية من الحجر، وفي الواجهات الزجاجية مئات القطع والأدوات من المتاع الجنائزي التي وجدت داخل المقابر والنواويس والجرار المدفنية من عقود وأقراط من الذهب وأحجار كريمة وأباريق وصحون وقناديل زيت وتعاويذ معدنية وفخارية، اضافة الى مباخر برونزية منقوشة عليها مشاهد من حياة المسيح اكتشفت في موقع مرشحين في الهرمل.
من الحقبة البيزنطية تعرض واجهة رخامية لأحد المدافن اكتشفها المير موريس شهاب في صور، وعليها صليب من كل جهة، وفي الوسط رسم للسيدة العذراء، وكتابة تؤكد انه مدفن بروليوس ويعود الى العام 440 أي الحقبة البيزنطية، و"اللافت انه لم يعثر على رسم تصويري للعذراء قبل هذا التاريخ، ما يعني انه الرسم الأول لوجه العذراء المكتشف حتى اليوم في لبنان" على ما تؤكد عفينواويس ومومياءات تعرض للمرة الأولى
المشهد الأجمل في هذه الطبقة يكمن في "قاعة فورد" حيث تمتد اكبر مجموعة من النواويس المجسمة الرخامية والمعروضة، وهي الأكبر في العالم: 31 ناووسا في صف واحد، عرض سينوغرافي رائع ركيزته المرايا في السقف وعلى الجدران، ما يظهر تضاعف اعدادها. تعود هذه النواويس الى الحقبة الفينيقية ما بين القرنين السادس والرابع قبل الميلاد، واكتشفت جميعها في صيدا في القرن التاسع عشر واوائل القرن العشرين، وكانت ملونة، وثمة عدد قليل منها معروض حالياً في متحفي اللوفر واسطنبول.

من الحقبة المملوكية ثياب مومياءات مغارة عاصي الحدث في حدث الجبة، وهي المرة الأولى في لبنان تعرض هذه المومياءات، "ومن اجل عدم جرح شعور أو إزعاج أحد، وضعت في قاعة محايدة بطريقة تحفظ الاحترام وكرامة الإنسان، ومن يريد أن يراها يدخل القاعة بكبسة زر" على ما توضح عفيش. هنا 8 مومياءات منها خمس لطفلات وفتيات وثلاث لنساء ناضجات، بينها مريم وصادقة، لا تزالان بحال جيدة والشعر وجزمات الجلد شاهدة، والطفلة ياسمين التي توفيت بعمر أربعة أشهر وكانت قربها رسالة يرجو كاتبها لها الشفاء من الحمى، وقد وجدها مكتشفو المغاور في العام 1989، ومعهن كل ما عثر عليه داخل مغارة عاصي الحدث في وادي قنوبين من قمح وعنب وجوز وورق غار وبصل وحتى معالق خشب ومشط، الى مخطوطات تحتوي على نصوص صلوات وتعاويذ وصكوك ملكية أخفاها الأهالي في المغارة التي لجأوا إليها هرباً من بطش المماليك خصوصاً في حملة سنة 1283. وقد تم ترميمها في سويسرا، وتعطي فكرة عن حياة الإنسان في جبل لبنان الشمالي وكيف كانوا يلبسون ويأكلون ويعيشون في القرون الوسطى.
يتضمن المعرض ايضا ستة ألواح تفسيرية تشرح الفن الجنائزي ومعتقدات هذه الشعوب، وخريطة تدل على مواقع الحفريات التي وجدت فيها القطع الجنائزية، و"باور بوينت" باللغات الثلاث، ووثائقياً قصيراً يروي مشهد حرق الأموات على شاطىء صور من إنتاج البعثة الاسبانية.

النهار ٧/١٠/٢٠١٦

vendredi 7 octobre 2016

في صيدا بيت الكنعانية او السيروفينيقية التي شفى السيد المسيح ابنتها - متى ف 15 ومرقص 7

صيدا - نقلا عن مؤرخين كبار وبخاصة عن القديسة ميلاني ( 343-410) الرومانية المتنسكة في دير شيدته في اورشليم انها رأت بأم عينها في صيدا بيت المرأة الكنعانية - واسمها جوستا - التي شفى السيد المسيح ابنتها  - واسمها بيرينيس  . وذلك قبل ان  يحوّل السكان ذلك البيت   الى كنيسة  على اسم القديس فوقا Phocas . كان بيتها في صيدا ولكن شفاء ابنتها ( متى 21:15-28 و مرقس 7:24-31 ) كان في صور في مكان درج عنده  المسيحيون على تكريم صخرة كان السيد المسيح قد وقف عليها مبشرا السكان الذين اتوا اليه من  حول صور وصيدا . وقد بنى المسيحيون في مكان الشفاء عينه  كنيسة تخليدا للذكرى ظلت اثارها ماثلة للعيان قرونا عديدة .
وفقا للتقليد جاء ايضا ان السيد المسيح اخذ قسطا من الراحة في جنوبي صور عند رأس العين حيث تناول طعاما وشرب من ذلك الينبوع . 

راجع : لبنان في حياة المسيح , الاب بطرس ضو 1980، ص 264-؛ كميل افرام البستاني ، مجلة المنارة , 1950, 
Analecta Bollandiana,  ,8 ( 1889) p 54 P 22 ( 1908 , p. 40, 29,-55
Migne PG , 133. 933

- في العهد الصليبي كان التقليد يشير الى حجر مرصوف في حنية كنيسة في صيدا - لعلها كنيسة مار نقولا- يكرمه المؤمنون تخليدا لذكرى جلوس السيد المسيح عليه عندما كان يعظ في صيدا عند قدومه اليها

راجع : كميل البستاني ، المرجع الذكور اعلاه , و Migne P.G , 133, col 932

jeudi 6 octobre 2016

Les textes néotestamentaires dans lesquels est mentionnée Sidon couplée souvent avec Tyr

Article : Sidon , Sayda 
Voici les 9 textes néotestamentaires (selon le Nouveau Testament) dans lesquels est mentionnée Sidon Ils sont  cités  selon l’ordre suivant : Mathieu, Marc, Luc, et Actes des Apôtres , comme suit :

I-SAINT MATHIEU : Deux textes : (Mt :11/20-24 et 15/21-28)

1- Tyr et Sidon auront, au jour du Jugement, un sort moins rigoureux .( Mt 11/20-24)
« Alors il se mit à invectiver contre les villes qui avaient vu ses plus nombreux miracles mais n’avaient pas fait pénitence.(21) Malheur à toi, Chorazeïn ! Malheur à toi, Bethsaïde ! Car si les miracles accomplis chez vous l’avaient été à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu’elles auraient fait pénitence sous le sac et dans la cendre. (22) Aussi bien, je vous le dis, Tyr et Sidon auront, au jour du Jugement, un sort moins rigoureux que vous. (23) Et toi, Capharnaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au ciel ? Tu seras précipitée jusqu’aux enfers. Car si les miracles accomplis chez toi l’avaient été à Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. (24) Aussi bien, je vous le dis, le pays de Sodome aura, au jour le Jugement, un sort rigoureux que toi." (Mt 11/20-24)
2- 

2- Guérison de la fille d’une Cananéenne.( Mt 15/21-28)
« (21) En sortant de là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. (22) Or voici qu’une Cananéenne, étant sortie de ce territoire, se mit à lui crier : " Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David : ma fille est fort malmenée par un démon."(23) Mais il ne lui répondit pas un mot. Ses disciples, s’approchant, le sollicitaient : " Fais-lui grâce", car elle nous poursuit de ses cris." (24) A quoi il répondit : "Je n’ai été envoyé que pour les brebis perdues de la maison d’Israël " (25) Mais la femme était arrivée et se tenait prosternée devant lui en disant : " Seigneur, viens à mon secours !" (26) Il lui répondit : ""ne sied pas de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens. " – (27) " De grâce, Seigneur ! reprit-elle, aussi bien les petits chiens mangent-ils des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres ! " (28) Alors 
Jésus lui répondit : " O femme, grande est ta foi ! qu’il t’advienne selon ton désir ! " Et de ce moment  sa fille fut guérie. » .( Mt 15/21-28)



 II-SAINT MARC : Trois textes : Mc 3/7-12 ; 7/24-30 et 7/31-37


3- Les foules à la suite de Jésus, du pays de Tyr et de Sidon ( Mc Mc 3/7-12)
 « (7) Jésus se retira avec ses disciples au bord du lac et beaucoup de monde de la Galilée le suivit ; et de la Judée (8) de Jérusalem, de l’Idumée, de la Transjordane, du pays de Tyr et de Sidon, beaucoup de monde, apprenant tout ce qu’il faisait, vint à lui. (9) Il dit alors à ses disciples qu’une barque fût tenue à sa disposition, à cause de la foule, pour qu’elle ne le pressât pas trop. (10) Car il en avait guéri beaucoup, si bien que tous ceux qui étaient affligés de maladies se précipitaient vers lui pour le toucher.(11) Et les esprits impurs, lorsqu’ils le voyaient, se prosternaient devant lui et criaient : " Tu es le Fils de Dieu ! " (12) Mais il leur enjoignait avec force de ne pas le faire connaître ».( Mc 3/7-12)

4- Guerison de la fille Cananeenne MC 7/24-31

Mc 7:24-Partant de là, il s'en alla dans le territoire de Tyr. Étant entré dans une maison, il ne voulait pas que personne le sût, mais il ne put rester ignoré.
Mc 7:25-Car aussitôt une femme, dont la petite fille avait un esprit impur, entendit parler de lui et vint se jeter à ses pieds.
Mc 7:26-Cette femme était grecque, syrophénicienne de naissance, et elle le priait d'expulser le démon hors de sa fille.
Mc 7:27-Et il lui disait : " Laisse d'abord les enfants se rassasier, car il ne sied pas de prendre le pain des enfants et de le jeter aux petits chiens. "
Mc 7:28-Mais elle de répliquer et de lui dire : " Oui, Seigneur ! et les petit chiens sous la table mangent les miettes des enfants ! "
Mc 7:29-Alors il lui dit : " A cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille. "
Mc 7:30-Elle retourna dans sa maison et trouva l'enfant étendue sur son lit et le démon parti.
Mc 7:31-S'en retournant du territoire de Tyr, il vint par Sidon vers la mer de Galilée, à travers le territoire de la Décapole.
Mc 7:32-Et on lui amène un sourd, qui de plus parlait difficilement, et on le prie de lui imposer les mains.
Mc 7:33-Le prenant hors de la foule, à part, il lui mit ses doigts dans les oreilles et avec sa salive lui toucha la langue.
Mc 7:34-Puis, levant les yeux au ciel, il poussa un gémissement et lui dit : " Ephphatha ", c'est-à-dire : " Ouvre-toi ! "
Mc 7:35-Et ses oreilles s'ouvrirent et aussitôt le lien de sa langue se dénoua et il parlait correctement.
Mc 7:36-Et Jésus leur recommanda de ne dire la chose à personne ; mais plus il le leur recommandait, de plus belle ils la proclamaient.
Mc 7:37-Ils étaient frappés au-delà de toute mesure et disaient : " Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler les muets. "

5-  Guérison d’un sourd-bègue en plein territoire de la Décapole ( Mc 7/31-37)
« (31) S’en retournant du pays de Tyr, il vint par Sidon vers la mer de Galilée, en plein territoire de la Décapole. (32) Et on lui amène un sourd, qui de plus parlait difficilement, et on le prie de lui imposer la main. (33) Le prenant hors de la foule, à part, il lui mit ses doigts dans les oreilles et avec sa salive lui toucha la langue. (34) Puis, levant les yeux au ciel, il poussa un gémissement et lui dit : " Ephphatha" , c’est-à-dire : " Ouvre toi ! " (35) Et ses oreilles s’ouvrirent et aussitôt le lien de sa langue se dénoua et il parlait correctement. (36) Et Jésus leur recommanda de ne dire la chose à personne ; mais plus il le leur recommandait, de plus belle ils la proclamaient.  (37) Au comble de l’admiration, ils disaient : "Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler le muets » ( Mc 7/31-37)

III-SAINT LUC : 3 textes : (Luc 4/14-26 ; 6/17-19 ; 10/13-15)
6- La femme veuve , à Sarepta, dans le pays de Sidon.  (Luc 4/ 14-26)
« Jésus, revêtu de la puissance de l'Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d'alentour:….Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s'assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. . ..Jésus leur dit :
Sans doute vous m'appliquerez ce proverbe : Médecin, guéris-toi toi-même ; et vous me direz : Fais ici, dans ta patrie, tout ce que nous avons appris que tu as fait à Capernaüm. Mais, ajouta-t-il, je vous le dis en vérité, aucun prophète n'est bien reçu dans sa patrie. Je vous le dis en vérité : il y avait plusieurs veuves en Israël du temps d'Élie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois et qu'il y eut une grande famine sur toute la terre ; et cependant Élie ne fut envoyé vers aucune d'elles, si ce n'est vers une femme veuve, à Sarepta, dans le pays de Sidon ». (Luc 4/ 14-26)
7- Les foules à la suite de Jésus .. du littoral de Tyr et de Sidon  (Luc : 6/17-19 )
« (17) Descendant alors avec eux, il s’arrêta sur un plateau. Il y avait là un groupe nombreux de ses disciples et une foule immense de gens de toute la Judée et de Jérusalem et du littoral de Tyr et de Sidon, (18) venus pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux que tourmentaient des esprits impurs étaient guéris, eux aussi, (19) et toute cette foule cherchait à le toucher, parce que de lui sortait une force qui les guérissait tous. »(Luc : 6/17-19 )

8-) Tyr et Sidon auront, lors du Jugement, un sort moins rigoureux  (Luc 10/13-15 ) identique  à ( Mt 15/21-28)
« (13) Malheur à toi, Chorazeïn !  Malheur à toi, Bethsaïde ! Car si les miracles accomplis chez vous l’avaient été à Tyr et Sidon, il y a longtemps que, sous le sac et assises dans la cendre, elles auraient fait pénitence. (14) Aussi bien Tyr et Sidon auront, lors du Jugement, un sort moins rigoureux que vous. (15) Et toi, Capharnaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au ciel ? Tu seras précipitée jusqu’aux enfers ».( 10/13-15 ) 


IV--  Actes des Apotres : 2 textes : 27 /3 et  12/20

9-« 01 Quand notre embarquement pour l’Italie a été décidé, on a confié Paul et quelques autres prisonniers à un centurion nommé Julius, de la cohorte Augusta.
02 Montés à bord d’un bateau d’Adramyttium sur le point d’appareiller pour les côtes de la province d’Asie, nous avons gagné le large, ayant avec nous Aristarque, un Macédonien de Thessalonique.
03 Le lendemain, nous avons abordé à Sidon ; et Julius, qui traitait Paul avec humanité, lui a permis d’aller voir ses amis et de bénéficier de leur sollicitude.
04 De là, nous avons repris la mer et longé Chypre pour nous abriter des vents contraires. »

10- Actes des Apotres : 12/20 
"Hérode était en conflit aigu avec les habitants de Tyr et de Sidon. S’étant mis d’accord, ceux-ci vinrent se présenter devant lui. Après avoir gagné à leur cause Blastos, le chambellan du roi, ils sollicitaient une solution pacifique, car leur contrée dépendait du domaine royal pour son approvisionnement."