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lundi 18 janvier 2016

Cana et le don de la joie – ZENIT – Francais

Cana et le don de la joie – ZENIT – Francais

Cana et le don de la joie

Pope Francis at Santa Marta
« Cana et le don de la joie » : c'est le titre de la méditation proposée par Mgr Francesco Follo, Observateur permanent du Saint-Siège à l'UNESCO, à Paris, sur les lectures de la messe de dimanche prochain, 17 janvier 2016. Mgr Follo évoque une « troisième épiphanie ».
Comme lecture patristique, Mgr Follo propose une homélie de saint Maxime de Turin ( + vers 415).
Lectures, rite romain : Isaïe 62,1-5 ;  Psaume 95 ; 1Corinthiens 12,4-11 ; Jean 2,1-12.
1) La troisième Épiphanie du septième jour
Après nous avoir fait célébrer – dimanche dernier – le baptême de Jésus dans le Jourdain, la liturgie d'aujourd'hui nous propose de faire mémoire des noces de Cana, où le Christ s'est manifesté en changeant l'eau en vin.
C'est la troisième Épiphanie (mot d'origine grec qui signifie « manifestation ») de Jésus que l'hymne et l'antienne des vêpres de l'Épiphanie unissent à celle des Rois mages et à celle du Baptême de Jésus dans le Jourdain. A Bethléem, le Messie se présente comme le Fils de Dieu qui commence sa vie terrestre en apportant la lumière et qui est adoré par les Rois mages. Au Jourdain, baptisé par Jean, Il est manifesté par Dieu le Père indiquant qu'Il est son fils bien-aimé, l'Aimé, qui débute son ministère du pardon. A Cana, en Galilée, à la fête des noces, en changeant l'eau en vin, le Christ manifeste sa gloire pour aider la foi des disciples, en se mettant au service de l'amour humain purifié et racheté par Lui.
La présence de Jésus aux noces de Cana est située par l'Evangéliste Jean sept jours après le début de l'activité publique du Baptiste (Jn 1,19-28), « l'ami de l'époux » (Jn 3,29), qui prépare la rencontre avec Jésus. C'est ainsi que s'établit une semaine [1] particulière, renvoyant au premier chapitre du livre de la Genèse : le récit de la création du monde ; Dieu le créa en 6 jours, après lesquels –ayant créé le premier couple humain – « Dieu avait achevé l'œuvre qu'il avait faite. Il se reposa, le septième jour, de toute l'œuvre qu'il avait faite » (Gn 2,2). Mais il faut prendre en considération que, si le samedi est alors le jour du repos, quelque chose de surprenant est arrivé dans l'Église naissante : au lieu du samedi, du septième jour, il s'agit du premier jour de la semaine : le dimanche. Ce jour du Seigneur est le jour de la rencontre avec Dieu à travers Jésus Christ, Lui qui, le premier jour – le dimanche –, a rencontré les siens en tant que ressuscité, après que ces derniers aient trouvé vide le sépulcre. La structure de la semaine est maintenant bouleversée. Elle n'est plus dirigée vers le septième jour, pour participer lors de ce jour au repos de Dieu. Elle débute par le premier jour de la semaine, par le jour de la rencontre avec le ressuscité. Le dimanche est donc une fête « active ».
L'Evangile d'aujourd'hui nous montre comment le Christ fête activement le « nouveau samedi » : le Fils de Dieu manifeste sa gloire pour aider la foi de ses disciples. En participant à une fête qui célèbre la beauté et la joie d'un amour humain entre un homme et une femme qui s'unissent par le mariage, Jésus donne une signification pleine et resplendissante à la famille. Il se rend à une fête de noces, il y fait un miracle généreux – 600 litres de vin pour une fête qui va se terminer – et il agit afin que la joie ne se transforme en déception à cause du manque de vin : il manifeste un amour plus grand. Mais quel amour ? Le sien ou celui des mariés ? L'amour de Jésus et l'amour des mariés en même temps ? La réponse est : l'amour humain dans l'amour divin.
2) Une Épiphanie nuptiale
L'amour nuptial de deux jeunes époux, qui célèbrent le début de leur vie de famille, s'enracine dans l'amour du Christ qui « célèbre » le début de sa donation nuptiale à l'humanité représentée, en particulier, par ses disciples. Les noces sont le symbole de l'alliance entre l'homme et Dieu, le plus beau signe, ce que l'homme expérimente dans l'amour : la réciprocité, le don, la joie, la fiabilité, la compagnie, la tendresse. « Avec ce "signe" de Cana, Jésus se révèle comme l'Epoux messianique, venu établir avec son peuple la nouvelle et éternelle alliance, selon la parole des prophètes : "Comme la jeune mariée fait la joie de son mari, tu seras la joie de ton Dieu" ( Is 62,5). Et le vin est le symbole de cette joie de l'amour ; mais il fait aussi allusion au sang, que Jésus versera à la fin, pour sceller le pacte nuptial avec l'humanité » (Benoît XVI, 20 janvier 2013).
Jésus, le Seigneur ressuscité, n'est jamais absent à nos fêtes d'amour et l'amour de ces deux époux de Cana, le jour de leur noces, entre – d'une façon étonnante – dans le temps de Dieu et dans l'heure de la Passion et de la Résurrection de Jésus.
Lorsque la fête de l'amour est célébrée par le sacrement du mariage, l'eau est transformée en vin, comme à Cana en Galilée, et les époux reçoivent comme don de Dieu la purification et la stabilité de leur amour. L'amour est merveilleux et fragile, mais dans le sacrement du mariage Dieu fait le miracle de le rendre saint et stable, fidèle et fort pour défier le temps et les difficultés et pour le rendre fécond.
Comme à Cana, Jésus unit le chemin des époux à Son Chemin d'obéissance amoureuse et fidèle au Père, une obéissance qui le conduira à la croix et à la gloire.
Dans cette petite ville de Galilée, grâce à l'amour des deux époux et à la sollicitude de sa Mère, Jésus commence à manifester la gloire de son amour : amour qu'il dévoilera pleinement par sa Pâque et qu'il nous laissera dans le signe de la Cène eucharistique.
En se nourrissant de l'Eucharistie, chaque famille chrétienne participe à l'amour du Christ et apprend à aimer comme Lui nous a aimés. Dans l'Eucharistie, comme à Cana, l'amour de Jésus apparaît dans le signe du vin, dont il remplit le calice doux de la fête et celui amer de la passion, parce que l'amour est don et offrande. Donc, si une famille veut vivre la plénitude de l'amour, elle doit apprendre toujours plus cet amour en participant à l'Eucharistie dans laquelle Jésus offre son amour pour nous.
Dans la petite Cana de Galilée, Jésus commence ses miracles.
Dans la petite « Cana » de nos familles, le Christ accomplit des « signes ». Dans la foi et dans la prière, dans l'écoute réciproque et la confrontation quotidienne, chacun de nous peut s'apercevoir qu'encore aujourd'hui des miracles adviennent, petits et grands « signes » que Dieu met sur notre chemin.
3) Noces virginales
En se référant au miracle de l'eau transformée en vin, le passage de l'Evangile d'aujourd'hui termine ainsi : « Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui » (J 2,11). Avec cette phrase finale l'évangéliste saint Jean synthétise le but de ce son récit. Le miracle de Cana a manifesté pour la première fois la « gloire » du Messie et a produit son résultat : la foi des disciples. Si nous voulons répéter la même expérience, nous devons nous laisser persuader par la Vierge Marie de faire ce que Jésus dit. Chaque moment de notre vie, chaque désir de joie et de plénitude peuvent être apaisés par le bon vin nouveau de l'Evangile qui est le vin de la charité : « Le Christ a transformé l'eau de la peur en vin de charité, en nous faisant des fils adoptifs qui dans l'esprit disent "Abbà, Père" » (saint Thomas d'Aquin, Commentaire de l'Evangile de Jean, chap. 1, lect. 1). Avec ce miracle, Jésus « manifesta sa gloire, c'est-à-dire sa puissance, et les disciples crurent en lui. Comment crurent-ils en lui s'ils étaient déjà ses disciples et, donc, croyaient déjà en lui ? Avant, ils croyaient en lui comme un homme bon, qui enseignait des choses bonnes et justes. A partir de ce moment, ils le crurent Dieu » (ibid.).
Le Christ, le Fils de Dieu, est l'époux, et les vierges consacrées dans le monde « devant tous les fidèles sont un rappel de cet admirable mariage opéré par Dieu et qui se manifestera pleinement dans le siècle futur, donc, l'Église a le Christ comme unique Époux » (Perfectae Caritatis, 12). C'est dans cette relation nuptiale que l'on découvre la valeur fondamentale de la virginité d'un ordre consacré à Dieu.
La vérité de ces noces est manifestée par divers passages du Nouveau Testament.
Par exemple, Jean le Baptiste désigne Jésus comme l'époux qui possède l'épouse, au peuple qui accourt à son baptême ; tandis que lui, le Précurseur, se définit comme « l'ami de l'époux qui est présent et l'écoute », et qui « exulte de joie à la voix de l'époux » (Jn 3,29). Jésus aussi parle de lui-même comme de l'époux annoncé et attendu : l'Epoux-Messie (cf. Mt 9, 15 ; 22, 2 ; 25, 1 – 13 ; Mc 2, 19-20 et Lc 12, 35-38). On peut dire en ce sens que le premier miracle de Jésus fait à Cana est significatif, parce qu'il le fait pour un banquet de noces (cf. Jn 2, 1-12). Jésus Epoux invite à répondre à son don d'amour divin par un amour nuptial, qui implique don et accueil réciproque et pour toujours. Il faut souligner que, s'il est vrai que tous sont appelés à répondre avec amour à l'amour, il est vrai aussi qu'il demande à quelques-uns une réponse plus forte, plus radicale, plus pleine : celle de la virginité « pour le Règne des cieux ».
Qui vit dans la virginité consacrée n'est pas dans la solitude mais dans la communion avec Dieu en Christ. Dans cette union, le Christ s'offre entièrement à chaque âme virginale et chaque âme virginale s'offre entièrement au Christ, son époux. C'est pour cela que l'apôtre Paul reconnaît dans la virginité le charisme de l'amour parfait et indivisé, de la charité totale et féconde. A cet égard, l'exemple éminent est la virginité féconde de Marie, la Mère de Dieu. En elle, plus qu'en toutes les autres créatures, le mystère de l'Alliance a trouvé son accomplissement. Il ne faudrait jamais séparer la maternité de Marie de sa virginité, parce que c'est par son don d'elle-même à Dieu, dans sa virginité, qu'elle est devenue Mère de Dieu et de nous tous. La vocation des vierges consacrées est d'être aujourd'hui les épouses du Christ et de continuer cette fécondité spirituelle dans l'Église d'aujourd'hui (cf. Rituel de consécration pontifical des vierges, n° 17 : « Voulez-vous prendre le Christ pour Époux ? »).
Lecture patristique
Saint Maxime de Turin ( + vers 415) Homélie 23 (PL 57. 274-276)
Le Fils de Dieu est donc allé aux noces pour sanctifier par sa présence bénie le mariage qu'il avait institué par une décision souveraine. Il est allé à des noces célébrées selon l'ancienne coutume, en vue de se choisir dans la société des païens une épouse qui resterait toujours vierge. Lui qui n'est pas né d'un mariage humain est allé aux noces. Il y est allé non point pour prendre part à un joyeux banquet, mais pour se révéler par un exploit vraiment admirable. Il est allé aux noces non pour boire des coupes de vin, mais pour en donner. Car, dès que les invités manquèrent de vin, la bienheureuse Marie lui dit : Ils n'ont pas de vin. Jésus apparemment contrarié lui répondit : Femme, que me veux-tu (Jn 2,3-4)?
De telles paroles sont, sans aucun doute, le signe d'un mécontentement. Elles s'expliquent pourtant, à mon avis, par le fait que la mère lui avait signalé d'une manière inattendue qu'on manquait d'une boisson matérielle, alors qu'il était venu offrir aux peuples de la terre entière le calice nouveau de l'éternel salut. En répondant : Mon heure n'est pas encore venue (Jn 2,4), il prophétisait certainement l'heure très glorieuse de sa passion, ou bien le vin de notre rédemption qui procurerait la vie à tous. Car Marie demandait une faveur temporelle, tandis que le Christ préparait une joie éternelle.
Le Seigneur très bon n'a toutefois pas hésité à accorder cette grâce moindre, alors que de grandes grâces étaient attendues. La bienheureuse Marie, parce qu'elle était véritablement la mère du Seigneur, voyait par la pensée ce qui allait arriver et connaissait d'avance la volonté du Seigneur. Aussi prit-elle bien soin d'avertir les serviteurs par ces mots : Faites tout ce qu'il vous dira (Jn 2,5). Sa sainte mère savait assurément que la parole de reproche tombée de la bouche de son fils, le Seigneur, ne cachait pas le ressentiment d'un homme en colère, mais contenait une mystérieuse compassion.
Alors, pour rassurer sa mère déconcertée par cette réprimande, le Seigneur révéla aussitôt son pouvoir souverain. Il dit aux serviteurs qui attendaient : Remplissez d'eau les cuves (Jn 2,7). Les serviteurs, dociles, s'empressèrent d'obéir. Et voici que d'une manière soudaine et merveilleuse, ces eaux commencèrent à recevoir de la force, à prendre de la couleur, à répandre une bonne odeur, à acquérir du goût, et en même temps à changer entièrement de nature. Et cette transformation des eaux en une autre substance a manifesté la présence de la puissance créatrice. Personne, en vérité, hormis celui qui a créé l'eau de rien, ne peut la transformer en une substance destinée à d'autres usages.
Il n'y a aucun doute, mes bien-aimés, que celui-là même qui a changé l'eau en vin, lui a donné aussi, à l'origine, la consistance de la neige et la dureté de la glace. Il l'a changée en sang pour les Égyptiens. Pour étancher la soif des Hébreux, il lui a ordonné de couler d'un dur rocher, dont il a fait jaillir, comme du sein d'une mère, une source nouvelle qui a fait vivre une multitude innombrable de peuples.
Tel fut, dit l'Écriture, le commencement des signes que Jésus accomplit. C'était à Cana en Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui (Jn 2,11). La foi des disciples ne s'appliquait pas du tout à ce qui s'accomplissait sous leurs yeux, mais à ce que les yeux du corps ne peuvent voir. Ils ont cru, non que Jésus Christ était le fils d'une vierge, car ils le savaient, mais qu'il était aussi le Fils unique du Très-Haut, ce dont le miracle leur fournissait la preuve.
Voilà pourquoi, mes frères, nous devons croire, nous aussi, de tout notre cœur, que celui-là même que nous appelons le fils de l'homme, est également le Fils de Dieu. Puisqu'il était présent aux noces en tant qu'homme, et qu'il a changé l'eau en vin en tant que Dieu, croyons que non seulement il partage notre nature, mais aussi qu'il est par nature égal au Père, afin que notre Seigneur, dans sa bonté, veuille nous donner à boire, en raison de cette foi, le vin très pur de sa grâce.
———–
[1] En effet, l'évangéliste et apôtre Jean regroupe les premiers épisodes du ministère public du Christ en une semaine :
– le premier jour, il est fait mention du témoignage du Baptiste, précédant la délégation envoyée par les chefs de Jérusalem (Jn 1,19-28) ;
– le jour suivant, c'est l'indication du Messie qui est décrite, l'agneau de Dieu qui enlève le péché du monde, l'élu de Dieu qui baptise avec l'Esprit Saint (Jn 1,29-34) ;
– le troisième jour, est racontée la vocation des premiers disciples (Jn 1, 35-42) ;
– le quatrième jour est marqué par l'appel de Philippe et la rencontre de Nathanaël avec Jésus (Jn 1, 43-51) ;
– trois jours plus tard, c'est la transformation de l'eau en vin pendant la fête des noces (Jn 2, 1-12).
Lors de cette semaine inaugurale de la manifestation du Christ, tout tend vers le passage final, dans lequel l'évangéliste déclare solennellement que « Jésus a commencé ses signes à Cana en Galilée, et a révélé sa gloire » (Jn 2, 11). Le Baptiste a préparé l'œuvre du Christ, il a en effet proclamé être venu baptiser par l'eau, afin que le Messie soit révélé à Israël (Jn 1,31). La manifestation du vin constitue ainsi la manifestation initiale emplie de la personne divine de Jésus. Cette gloire propre au Fils unique du Père (Jn 1,14), fut contemplée pour la première fois par les disciples à Cana en Galilée (cf. Olsson B., Structure and Meaning in the Forth Gospel, Lund 1974, 102sqq ; Panimolle S.A., Lecture pastorale de l'Evangile de Jean, 1, EDB, Bologne, 1978, 147sq ; Serra A., Marie à Cana et près de la Croix, Rome, 1978, 13 sqq).


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jeudi 7 janvier 2016

محاولة استيلاء جديدة على أراضٍ لمسيحيّين في قضاء مرجعيون | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان

محاولة استيلاء جديدة على أراضٍ لمسيحيّين في قضاء مرجعيون | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان
 محاولة استيلاء جديدة على أراضٍ لمسيحيّين في قضاء مرجعيون
محاولة استيلاء جديدة على أراضٍ لمسيحيّين في قضاء مرجعيون
"الرزق السايب بيعلّم الناس الحرام"… ولكن إذا لم يكن هذا المال سائبا فإن الحرام يصبح تسلّطا واستغلالاً، خصوصا إذا "شرّعنته" جهات نافذة سياسية وحزبية أو جرى فرضه أمراً واقعاً! والأخطر أن يتخذ هذا "التسلّط" بُعدا طائفيا، فيصبح اضطهادا يناقض مفهوم العيش المشترك الذي ينادي به – وإن صوريا – اللبنانيون، ولا سيما منهم من هم في موقع المسؤولية السياسية والدينية.
قضية لاسا وغيرها من قضايا التعدّيات على أراضي المسيحيين لا تنتهي فصولا ولا تُحد بنطاق جغرافي معيّن، ولا تتمكن السلطات القضائية من معالجتها بسبب المتاهات والتدخّلات السياسية التي تعوق مسار تقدّمها القانوني، تاركة لعامل الزمن تكريسها أمرا واقعا.
هذا ما ينسحب على قرية القصير وجزء من قرية فرون ومزرعتي علمان والزقية التي تفوق مساحتها مجتمعة 12 مليون متر مربع، وهي من أكبر المساحات التي يملكها مسيحيون في لبنان منذ أوائل القرن العشرين، ويحدّ معظمها نهر الليطاني وتملكها عائلتا الزغبي من قرنة شهوان والأصفر من الاشرفية، اللتان تحتفظان بصكوك ملكيتها ومستندات وإفادات علم وخبر من المخاتير. إلا أنّ المشكلة القديمة الجديدة هي الاستيلاء على أجزاء من هذه الأرض، ومحاولة تكريسها وتسجيلها بكل وسائل التزوير والاستغلال السياسي وحتى التصدي لمسحها النهائي، بغية تملّكها والضغط على أصحابها واحتلال منازل قائمة فيها، وبناء منازل عليها من دون رخصة، واقتلاع أشجار زيتون معمّرة وبيعها.
الدعاوى من العائلتين مستمرّة منذ التسعينات على من يحاول الاستيلاء على أراضيهما، وقد توصّلتا عبر القضاء إلى نتائج محدودة من قرارات ظنية بالتزوير وختم منازل بالشمع الأحمر، إلى أمر إجلاء "المحتلين"، غير أن هذه القرارات لم تُطبّق على الأرض بسبب التدخل الديني والسياسي، والذي بحسب العائلتين، "يرعاه ويقوده رجل دين يدّعي ملكية شخصية له ولأقربائه ويحمي من يزوّر ويتسلّط، كما أنّه يتسلّح بوكالات من المعتدين لمساعدتهم من أجل فرض واقع، متسلّحا بموقعه الديني وعلاقاته السياسية، وفي حقّه حاليا مذكّرة جلب من القضاء المختص، لأنّه يمنع منتدبين من العائلتين من الوصول الى أرضهم ويهدّدهم بالقتل، مكرّرا أنّه "ممنوع على النصارى أن تطأ رجلهم هذه الارض!"، بحسب قولهم.
وشرح محامي عائلة الزغبي طانيوس الزغبي لـ"النهار" تفاصيل هذه القضية وملابساتها: "بحسب الدوائر العقارية اللبنانية، يملك آل الأصفر كل هذه الأراضي منذ عام 1925، وقد باعوا نصفها عام 1933 من عائلة دوشيه الفرنسية التي بدورها باعت حصّتها عام 1956 من آل الزغبي بواسطة عقد بيع مسجّل في الدوائر العقارية، بعد تسديد جميع الرسوم الموجبة. غالبية هذه الأراضي غير ممسوحة، على رغم أن الدولة اللبنانية اتّخذت قرار بدء أعمال التحديد والتحرير رسميا عام 2002، إلا أن الضغوط والتهديدات من الذين يحاولون السيطرة على هذه الأرض وتملّكها بالقوّة، تحول حتى اليوم دون إنجاز عملية المسح".
منع المسح بالقوة
نبدأ من مزرعة الزقّية التي تبلغ مساحتها مليوناً ونصف مليون متر مربّع، يحدّها نهر الليطاني وفرون (قضاء صور) وعلمان والقصير (قضاء مرجعيون). يملك آل الزغبي 58 في المئة منها وآل الأصفر 35، في حين تملك عائلة المرحوم حسيب غندور من النبطية 7 في المئة من المساحة الإجمالية كانت اشترتها من آل الاصفر أوائل السبعينات. ويذكر الزغبي "أن الأرض غير ممسوحة بعد من الدولة اللبنانية، إلا أن هناك مستندات عدة تبين ملكيتها منذ عام 1925، وقد استثمرها آل الزغبي وآل الاصفر منذ شرائها. المشكلة بدأت عام 1996 عندما أقدم س. م. ك. على تزوير مستندات لتملّك عشرة آلاف متر مربع، فجرت ملاحقته قضائيا من العائلتين، وصدر قرار ظنّي بالتزوير عام 2004، إلا أنّ الحكم النهائي لم يصدر بعد بسبب التسويف والتدخّلات السياسية". وأشار الى "أن هذه العائلة مسجّلة في نفوس علمان كما عائلات أخرى، وهي تقيم في كفررمان – قضاء النبطية منذ أكثر من سبعين عاما، وبالتالي فإنّ الزقّية مزرعة غير مأهولة ولا ملكية لهم فيها من قريب ولا من بعيد"، مشيرا إلى "ضغوط عديدة تُمارس على أعلى المستويات لوقف أعمال التحديد والتحرير في الزقية بالقوة والتي بدأت عام 2002، بغية الاستيلاء على أراضيها لمصلحة تملك الشيخ المذكور وشركائه". ولا يزال آل ك. حتى اليوم يحاولون الاستيلاء على أجزاء من هذه المزرعة عبر تأجير أراض لا يملكونها للغير، بمساعدة الشيخ المذكور.
ومن الزقية إلى علمان المجاورة التي تبلغ مساحتها 5,4 ملايين متر مربع، اشترتها أيضا عائلتا الأصفر والزغبي مناصفة، تزامناً مع شرائهما الزقية والقصير وأراضي فرون التي هي كلها متلاصقة. وكان أفراد من العائلتين يمضون أوقاتاً متقطّعة من السنة فيها منذ عام 1925، ولا تزال منازلهم شاهدة على ذلك. إلا أنه منذ الاحتلال الاسرائيلي للجنوب عام 1978، لم تعد العائلات تستطيع الوصول إلى أرضها التي كانت تقع في وسط خط المواجهة الضارية، خصوصا في الشومرية ووادي الحجير الذي يقع جزء منه أيضا في نطاقها، والتي أدّت الى تدمير عدد من المنازل في علمان وحرق بساتين زيتون معمّرة، إلا انّها أوكلت حراستها الى عائلتي الباريشي وعواضه من علمان لزراعة هذه الاراضي وحراستها حتى عام 1998 (بحسب دائرة النفوس).
وبعد الانسحاب الاسرائيلي عام 2000 واكتشاف عمليات التزوير التي حصلت خلال تلك المرحلة، لجأت العائلتان إلى القضاء، بحيث صدرت قرارات من النيابة العامة في 2001 و2002 و2003 بمنع آل ك. من دخول علمان إلى حين انتهاء الدعاوى المدنية، فأُخرجتهم القوى الأمنية ثلاث مرات من الأراضي مع مواشيهم، وختمت المنازل بالشمع الأحمر".
وأضاف: "حصل أفراد من عائلة ك. على إفادات كاذبة من مختار المنطقة اثناء الاحتلال الاسرائيلي، لوضع اليد على أراضي علمان تحمل أرقاما من 103 إلى 122، في حين أن لهذه الأراضي سندات تمليك منذ عام 1925 تحمل أرقاما من 1 (واحد) الى 106 فقط لا غير. وبالتالي فهم أعطوا أرقاما لسنداتهم بالمحتوى نفسه لسندات العائلتين، ولم يتنبهوا الى أن السندات 103 الى 106 موجودة منذ عقود، وأن مستندات آل الزغبي وآل الأصفر تنص على أن الأراضي التي تحوط هذه السندات هي "ملك صاحب السند"، أي آل الزغبي وآل الأصفر، وأن العلم والخبر من كل المخاتير المتتالية تاريخياً، يفيد أن هذه الاراضي ملك آل الزغبي وآل الاصفر لا غير. فكيف يجوز "اختراع" سندات جديدة؟ وكيف يحاولون تملك شيء يملكه آخرون؟" وأشار الى "أن المختار الذي ساهم في عملية التزوير والاستيلاء على الاراضي (أثناء الاحتلال الاسرائيلي)، هو نفسه أقرّ سابقا بملكية العائلتين للأراضي التي استأجرها منها بنفسه في الستينات والسبعينات"، كاشفاً "أن أفراداً من العائلتين تعرّضوا لضغوط وتهديد وصلت الى حدّ اطلاق النار مرارا على النواطير. وجرت متابعة القضية قانونا وسُجن في إحدى المرات مطلق النار، إلا أنّه خرج بعد شهرين نتيجة تدخّلات سياسية. والأخطر من ذلك، أنّه بعد تعيين مختار لمزرعة علمان من وزارة الداخلية لإكمال عملية التحديد والتحرير، ضغطت عليه قوة سياسية ليستقيل وعيّنت مكانه مختاراً آخر موالياً لها!".
أما قرية القصير المجاورة لهذه الأراضي، فهي أيضا ملك آل الزغبي والأصفر. وتبلغ مساحتها 6,1 ملايين متر مربع، وتسكن فيها أربع عائلات، بعضها كان يملك جزءاً من القرية منذ أوائل القرن العشرين بنسبة 400 سهم من أصل 2400، فيما تعود ملكية القسم الأكبر أي 2000 سهم الى آل الأصفر وآل الزغبي مناصفة، وقد اشتروه في الأعوام نفسها التي اشتروا فيها علمان والزقية وأراضي فرون. ولكن مع مرور السنين، توسعت محاولات الاستيلاء على أراضي العائلتين، ممّا اضطرّهما إلى منح جميع سكان المنطقة أراضي إضافية مراعاة لوضعهم، بموجب عقود لدى الكاتب العدل تملّكوا بموجبها 150 سهماً واعترفوا مجدداً بملكية آل الزغبي والأصفر للأسهم الباقية البالغة 1850 سهماً، والتزامهم وقف التعديات. وعلى رغم ذلك، لم تتوقّف التعديات وتابع بعض الأهالي بناء منازل من دون رخص، كما أنّ بعضهم يواصل محاولاته الاستيلاء على أراض أخرى بدعم من جهات حزبية"، على قول الزغبي الذي طالب بـ"وقف التعدّيات على أملاك موكّليه الذين حرمهم الاحتلال الاسرائيلي الخارجي 28 عاما الإفادة منها، ليأتي احتلال داخلي بوجهيه السياسي والديني، للاستيلاء عليها بذريعة الحق المكتسب المزيّف بأنّها أراض لمسيحيين تقع في مناطق إسلامية!".
محاولة استيلاء جديدة
محاولات الاستيلاء على الارض مستمرّة وتتّخذ كلّ مدة طابعا جديدا علّ "الطامعين" يصلون الى مآربهم، الا ان العائلتين بالمرصاد عبر الطرق القانونية، وجديد هذه المحاولات بناء جامع منذ نحو ثمانية أشهر في أرض علمان علّه يكرّس أمرا واقعا، فبدل أن يكون الجامع مكانا يجتمع فيه المؤمنون للصلاة، استُغلّ لمآرب أخرى، إذ لا سكان قد يستخدمونه للصلاة، ولكن بعد المتابعات القانونية توقّف العمل فيه منذ اربعة اشهر.
وفي سياق متّصل، تردّد أن عائلة أصفر باعت حصّتها من مواطن شيعي علّها تنفد من الضغوط السياسية، إلا أنّ الأمر غير مثبت حتى الساعة في الدوائر العقارية، في حين أن عائلة الزغبي تقول انها في أي حال "ماضية في الدفاع عن أرضها وحقوقها، وملاحقة كل المعتدين حتى ولو كانت تحميهم جهات سياسية ودينية نافذة". وتسأل: "من يستطيع الدفاع عن المسيحيين وأملاكهم في الجنوب، وهم أقلية، حين يتكتل السياسيون والطامعون المحليون ضدّهم ويستعملون كل الوسائل لإخراجهم من أراضيهم ومحاولة الاستيلاء عليها؟".
روزيت ضاهر
النهار 7/1/2016

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mardi 5 janvier 2016

سماسرة مغدوشة يبيعون ربعها لـ”الغرباء”!

سماسرة مغدوشة يبيعون ربعها لـ"الغرباء"! (آمال خليل)
"مغدوشة زعلانة من أبنائها الذين يبيعون أرضهم"،  

سماسرة مغدوشة يبيعون ربعها لـ"الغرباء"!




تزامناً مع عيد الميلاد، قطع عدد من أهالي مغدوشة الطريق الرئيسية احتجاجاً على شراء "غرباء" عشرات الدونمات من أراضيها. في إطار الحراك الأهلي، رفعت لافتات كتب عليها "أرضي مش للبيع" و"عيد بأي حال عدت".
حالياً، يتشكل وفد لزيارة الرئيس نبيه بري، نائب قضاء الزهراني، لمطالبته بالضغط على أولئك "الغرباء"، أو الجيران الشيعة، ولا سيما من الغازية وزغدرايا، للتوقف عن ( الاغراءات التي يقدمونها لسماسرة بيع و ) شراء أراضي مغدوشة. لكن، هل يشتري هؤلاء بالقوة أم برضى أصحاب الأراضي؟ "نحنا ما رح نشتري، بس هني ما يبيعوا أرضهم"، قال أحد فاعليات الغازية المتداخلة عقارياً مع مغدوشة. منطقتا الرويس وزرعا "تابعتان لمغدوشة بالاسم"، يقول الناشط في الحراك هشام حايك.
لدى التجوال فيها، تكتشفون الأمر، مشيراً إلى سبيل ماء مستحدث عليه شعارات دينية وصورة للإمام موسى الصدر.
العقارات الواقعة على تلة مطلة على البحر، غزتها الفيلات والقصور والبيوت الحديثة. متموّلو الغازية تمددوا إلى التلة هرباً من وسط البلدة المكتظة، فوجدوا من يبيع لهم من مغدوشة. عدد من أبناء زغدرايا اختاروا عقارات مغدوشة المحاذية لهم، فيما اشترى متمول صيداوي عقاراً متاخماً لدرب السيم، وشيد قصراً قبل أن يشتري مع شريك له عقاراً آخر متاخماً لأراضي الوقف التي تضم تمثال السيدة والمزار المقدس. الانجذاب نحو مغدوشة كان طيب الأثر في المنطقة. أغرى هدوء البلدة وترتيبها الجيران و"الغرباء" منذ وقت طويل.
عدد من أبناء البلدات المسيحية في قضاء الزهراني سكنوا في مغدوشة، من العدوسية والمعمرية والحجة. قلبها الكبير وسع الجميع من مناطق وطوائف أخرى.
نسبة الزواج المختلط كبيرة في المنطقة. حايك نفسه متزوج من جباع في إقليم التفاح، وشقيقه متزوج من الصرفند، وآخر متزوج من عنقون، وكثيرات من مغدوشة متزوجات من عنقون وغيرها. حتى إن كلمة حرب التي التصقت بمغدوشة عنوة (حرب مغدوشة في النصف الثاني من الثمانينيات بين حركة أمل وفصائل فلسطينية) لم يكن لها ذنب فيها. لذلك، نزح أهلها مؤقتاً حتى استتبت الأحوال عام 1990. لم يتأثر هؤلاء بالتهجير القسري. عادوا كما رحلوا. حالياً يقيم 3 آلاف من السكان شتاءً وصيفاً من أصل ثمانية آلاف. معظم البعيدين ليسوا مهاجرين. يتمسكون بصلة وصل مع مسقط رأسهم. فلماذا اضطربت مغدوشة أخيراً؟
25 في المئة من أراضي البلدة بيعت في السنوات الأخيرة
"مغدوشة زعلانة من أبنائها الذين يبيعون أرضهم"، قال حايك. لا يعتب على الغريب الذي يشتري، بل على ابن الأرض الذي يبيعها. يعرض رسماً بيانياً يظهر حركة بيع الأراضي، فيتبين أن
نسبة واحد في المئة سجلت بين عامي 1982 و1985،
ونسبة 5 في المئة سجلت بين عامي 1985 و1991 أي خلال التهجير.
في مقابل 15 في المئة سجلت بين 1991 و2000
ومثلها بين 2000 و2005. وعلى نحو تدريجي، بلغت النسبة حالياً 25 في المئة من أراضي مغدوشة بيعت،
ولا سيما في السنوات الأخيرة.
أبطال البيع سماسرة من مغدوشة يقنعون أصحاب الأراضي، ولا سيما من غير المقيمين، ببيعها والاستفادة منها بدلاً من تركها منسية. آخر من باع جزءاً من عقاراتهم، متمولون ليسوا بحاجة للمال، ما أثار غضب الأهالي. قبلهم، اشترى متمول من مغدوشة مئات الدونمات من العشرات. أخيراً قام ببيعها إلى "غرباء". لكن لماذا سجلت النسبة الأعلى في زمن الأمان والسلام؟ يقر حايك بشعور "عدم الانتماء من قبل بعض المسيحيين تجاه أرضهم". والسبب؟ الخوف وعدم الأمان والشعور بخطر التهجير مجدداً". يعرض جملة مما يجده تمييزاً بحق مسيحيي المنطقة من بينهم مغدوشة، يدفعهم إلى بيع أراضيهم والانتقال للعيش في بيئة حاضنة. يتحدث عن تضييق القوى الأمنية على ورش البناء في مقابل تغاض عن "زعرنات"يقوم بها بعض شبان المحيط في نواحي البلدة من «تشفيط بالسيارات وسكر وسرقة المحاصيل الزراعية.
يخلص إلى أنهم يعيشون خوف الأقليات في محيط أكثري، وهو خوف يستند إلى أوهام وليس إلى خطر ملموس. تلك الأوهام تجعله يجد في شراء الأراضي بسعر مرتفع (400 و500 دولار للمتر الواحد) مؤامرة. يخشى من أن تتحول العقارات إلى مجمعات سكنية أو دينية تغير ديموغرافية المنطقة. ويشير إلى تقوقع الأهالي في وسط البلدة التي تشهد اكتظاظاً فيما جرى شراء الأطراف. ما يعني أن من يحتاج لتشييد منزل جديد ولا يجد أرضاً سيضطر إلى الانتقال للسكن في منطقة أخرى.
لمواجهة تواطؤ السماسرة والمستغنين عن أرضهم، وجّه الحراك الأهلي رسالة إلى البلدية ورجال الدين في البلدة. طالبوا البلدية بالضغط لمنع بيع الأراضي لأشخاص من خارج مغدوشة وطالبوا المطارنة بإلقاء ما يشبه الحرم الكنسي على من يبيع للغرباء من مناطق أخرى حتى لو كانوا مسيحيين وإنشاء مشاريع خدماتية وسكنية لأبناء البلدة تحثهم على التمسك بأرضهم وعدم الهجرة أو النزوح. هنا يشير حايك إلى أن متمولاً من جبيل عرض إعادة شراء الأراضي من الغرباء، لكن الحراك رفض وأعلن التحضير لإنشاء شركة عقارية لتنظيم بيع عقارات البلدة تهدف إلى شراء العقارات ممن يرغب وبيعها لأبناء البلدة أو منح حق استثمارها. شباب مغدوشة قدموا درعاً تكريمية لطوني جدعون المتزوج سيدة من آل الخوري من البلدة لأنه أعاد شراء عقار من رجل الأعمال الصيداوي المقابل لتمثال السيدة بسعر 225 دولاراً للمتر الواحد بعد أن اشتراه الصيداوي بـ 160 دولاراً للمتر الواحد.

Jtk

lundi 28 décembre 2015

Simon le Zelote ou le Cananeen





Simon le Zelote ou  le Cananeen est-t- il un fils de Cana de Galilee situee au Sud Liban ? 
L'Église Orthodoxe fête sa mémoire le 10 mai.Simon est né à Cana, en Galilée et 
Est-il l'un des proches de Jesus ?
Indépendamment du débat pour savoir si ceux qui sont appelés des




Est-t-il l'époux des noces de Cana de Galilée, où le Christ a transformé l'eau en vin ? Est-il l'un des proches de Jesus ?



L'apôtre Simon le Zélote Le saint glorieux apôtre Simon le Zélote, ou Simon le Cananéen . Il est mentionné dans les listes des douze apôtres figurant dans les trois évangiles synoptiques (Mc 3, 18 ; Mt 10, 4 ; Lc 6, 15) et les Actes des Apôtres (Ac I, 13)1. Il figure aussi
 dans plusieurs sources chrétiennes occidentales, mais ne fait pas partie des Hommes illustres auxquels saint Jérôme consacre une notice2. On le rencontre beaucoup plus souvent 
dans les sources chrétiennes orientales — écrites notamment en syriaque .
a été un des Douze Apôtres. Selon une ancienne tradition, il a été l'époux des noces
 de Cana de Galilée, où le Christ a transformé l'eau en vin (Évangile selon Jean 2, 1-11). 
Suite à ce miracle, saint Simon a quitté sa maison et sa femme pour suivre Jésus. Après la Descente du Saint-Esprit il a preché l'Évangile d'abord en Mauritanie 
et Lybie (Afrique). Ensuite il est allé chez d'autres peuples (Grande-Bretagne),
 en Géorgie et Abkhazie, où il a été torturé et crucifié par les païens.
Il  est appelé le Zélote dans l'évangile selon Luc (Lc 6, 15) et dans les Actes des
 Apôtres (Ac I, 13). 
Ce terme venant du grec zélotès détermine son appartenance à une secte juive
 rigoriste ou parfois dite "extrémiste révolutionnaire". Ce mot est la traduction du
 terme hébreu qanana
Il semble que certains traducteurs de la Bible aient utilisé canana au lieu 
de qanana donnant
 ainsi une origine cananéenne à Simon.
Il est également appelé Thaddée par Matthieu et Marc qui l'associe ainsi à
 Jude, surnommé
 pareillement,avec qui il aurait prêché l'évangile en Perse et souffert le martyre, 
d'après une traduction apocryphe du VIe siècle. Ils seraient ensuite tous deux 
morts égorgés, sur renversement d'idoles païennes.
 Une autre version le dit découpé à la scie comme le prophète Isaïe.
 frères de Jésus étaient vraiment
 ses frères ou seulement des cousins germains, une partie de la tradition
 chrétienne estime que Simon était un de ces quatre « frères » de Jésus17.
 C'est ce qu'indique Isidore de Séville au viie siècle et qui est développé 
ensuite dans la Légende dorée de Jacques de Voragine. Conformément
 à la proposition de Jérôme de Stridon, il est alors donné comme fils de 
Clopas et donc comme un « cousin » de Jésus (voir à ce sujet l'article
 Frères de Jésus). Simon et saint Jude Thaddée sont souvent associés
 comme ils le sont dans les listes d'apôtres18. Ils ont évangélisé les
 mêmes régions à l'est de l'Euphrate, où Simon aurait rejoint Jude 
après son action missionnaire chez les « Berbères »19. Il est possible 
que Jude Thaddée soit le « frère » de Jésus appelé Jude dans les liste 
de frères des évangiles canoniques18. Dans ce cas Simon et 
Jude Thaddée seraient frères.
Prière : 
Saint apôtre Simon,
intercède auprès du Dieu de miséricorde,
pour qu'il accorde à nos âmes le pardon de nos péchés.
Tous ensemble, par des hymnes louons
comme bienheureux l'apôtre Simon,
lui qui dans l'âme des fidèles déposa
sans faille la doctrine de la sagesse;
car devant le trône de gloire à présent
il exulte avec les Anges incorporels,
sans cesse intercédant en faveur de nous tous.
Tous ensemble, acclamons à présent
la mémoire de l'Apôtre comme jour de salut;
disons-la bienheureuse, en notre foi,
car elle fait briller sur l'univers
la lumière d'un soleil dissipant
toute brume sous l'éclat de ses rayons
pour éclairer les fidèles célébrant
et glorifiant sa mémoire avec amour.
Nous-mêmes, accourons de tout cœur
et chantons-le, car il se tient auprès du Christ,
sans cesse intercédant en faveur de nous tous.
Sources : 
http://fr.orthodoxwiki.org/Simon_le_Z%C3%A9lote
https://fr.wikipedia.org/wiki/Simon_le_Z%C3%A9lote#Tradition

mercredi 23 décembre 2015

Maghdouche, Lebanon



Did Christ Visit Maghdouche's al-Mantara Cave Chapel?
Bruce Condè, 1955 and 1960

The modern tower of the Saydi from the road approaching Maghdouche. © Børre Ludvigsen, 1995
Helena-Empress-Mother of the Romans, leaned forward with quickening interest as her son's humble Sidonian subject, looking straight into her eyes, told his guileless tale of Jesus' visit to Sidon.
"And when Our Lord had finished teaching the multitude in Sidon. He ascended the mountain to rejoin His Mother, who was waiting"
"Go on," said the Empress, gently.
"And after resting there for the night, the Holy Personages returned on the morrow to Galilee. Thus spoke our fathers and our fathers' fathers, admonishing us always to hold sacred that spot."
"Thank you, my son. You have come a long way to bring us this news which we sought. Await us without, and we shall give our answer to your elders."
The Phoenician peasant kissed his Empress' extended hand and withdrew in awe.
"It is preposterous, Your Majesty", cried the Keeper of the Privy Purse. "If you continue to listen to everyone who comes to you from the Holy Land and to endow every spot for which they advance any kind of fantastic claim, the treasury will soon be bankrupt. All students of the holy writings know that Our Lord's mission was in Galilee and Judea, not in Pheonicia."
"Patience, patience. It was I who sent for this man, on hearing from the superintendent in charge of building the nearby, signal fire tower that the simple Christian folk of Maghdoushe village so venerated this spot. Do you see any guile in this man? When the village elders heard why I had sent for him, they asked that I join them in convincing their Bishop that a little chapel should be consecrated at this holiest place in Phoenicia. That is why I have summoned our Lord Bishop of Tyre." She motioned to a chamberlain who conducted the Tyrian prelate to the council chamber. 

The building outside the cave. © Børre Ludvigsen, 1995
Scriptural Proof
"What is your opinion of this matter, good Father" asked the Empress, after explaining the villagers' tradition to him.
"It is possible, Your Majesty, that the references which St. Mark makes in III, 8 and VII, 24-31, could be interpreted to mean that Our Lord's mission in Upper Galilee also extended to the southern cities of Phoenicia, within our own see of Tyre and Sidon. Thus far, no miracle has ever been reported at this spot, and we have no records, other than verbal tradition, to indicate its holiness, only.. " 
"Only what, good Father ?"
"Your Majesty, these are good and honest folk. They have no doubt been Christians since the time ol Our Lord, or certainly since St. Paul's ministry among them. They keep faith with God and with man. There is no reason why they should try to deceive us in this matter, and our Holy Mother the Church teaches us that sacred tradition can have the weight of scripture in certain cases. They ask for nothing but that I consecrate tne spot for holy worship, to keep faith with their fathers' pious tradition. They ask for no church, only for the blessing of the cave as a little chapel in honor of the visit of the Holy Family. Till now I have hesitated, doubting my capacity to so judge tradition, and for want of records or of a miraculous happening, but... "
"But if we endow a little chapel there, and provide it with a suitable ikon, what harm is done ? If miracles be needed, God will provide them in His good time ".
"Then Your Majesty will sponsor this undertaking ? "
"It is our wish. Let us summon the villager and give him our answer ".

The cave interior with the ikon on the far wall. © Børre Ludvigsen, 1995
Empress Orders Shrine
When the Sidonian stood before her, the Empress spoke to him softly. "Our good Bishop has consented to consecrate the holy place, and we shall send you an ikon and some altar furnish- ings for the new chapel, in token of our esteem. What ao your people call the spot today ?"
"We call it the "Place of the Awaiting", Great Lady, for it was there that Our Blessed Mother awaited her Son ", answered the peasant.
" Good. Do you, Lord Bishop, consecrate it to " Our Lady of the Awaiting", and we shall provide for it a likeness of the blessed Mother, and other suitable objects, and the wherewithal to provide lamps and oil, and other necessities, that our own faith be not less than that of our good villagers of Maghdoushe".
And so it was.
At a date which could not be far from the year 326, the Empress Helena forwarded to the religious authorities of the province of Phoenicia Prima, an ikon of the Virgin and Child, which, like so many other holy pictures known to have been the gifts of Byzantine royalty, eventually came to be regarded as miraculous, and was said to have been painted by the hand of St. Luke himself. Funds were provided from the imperial purse for the upkeep of the chapel during the remaining three centuries of Byzantine rule in Phoenicia. The little shrine was known and visited by the Phoenician Christians, but being overshadowed by the proximity of the major Holy Places in Palestine, does not seem to have attracted foreign pilgrims or undue fame.

The area outside the cave with the modern tower with the statue of the Saidy. © Børre Ludvigsen, 1995
Heraclius' Farewell
In 636, Phcenicia's last Byzantine sovereign, Emperor Heraclius, recoverer of the True Cross from the Persians, was decisively beaten at the Battle of the Yarmuk by Arab Generalissimo Khalid ibn al-Walid.
"Farewell, O Syria, and what an excellent land thou art for the enemy !" exclaimed the Basilios, on being forced to abandon the eastern provinces of his empire to the Caliph. The latter, Omar, a pious and humble man, spared Christendom's holiest shrines, in Jerusalem and elsewhere, and showed an inclination toward tolerance in dealing with his new Christian subjects.
Alas, it was not so with Phoenicia, Prima. Less tolerant administrators laid heavy hands on the Christian maritime cities of Tyre, Sidon, Beirut, Byblos, Tripoli, Latakia and even holy Antioch, where the very name "Christian" had first been used.
A hard decision now lay before the elders of Maghdoushe.
"It is not that we object to being the Arab caliph's subjects", they reasoned, "for our fathers had begun to speak Arabic and to adopt Arab customs long before ibn al-Walid's Moslem armies swept over our land. But our faith will be cha]lenged if we remain here in the foothills of Sidon. Already most of the Sidonians have become Moslems, to enjoy privileges and immunities. They will tempt our sons and daughters".

The modern tower of the Saidy, built in the late 1960's and damaged during the war between Israel and the PLO in 1982.
© Børre Ludvigsen, 1995
Exodus to Zahle
The younger men argued that the hills and valleys of Sidon were rich and fruitful. To withdraw into the inhospitable fastnesses of Mount Lebanon, to abandon their sacred shrine, where the Holy Family had honored their village alone of all Phoenicia would be cowardice. The chapel itself would be their talisman and safeguard.
"Nay. These are evil days. There will come fanatics who will seek out our holiest shrines to destroy them. The good Omar spared Jerusalem, but those who followed him grow more bold and arrogant daily, and only God knows what may some day happen to the Holy Sepulchre itself. It is best that we conceal the place of Our Lady in Maghdoushe and go to the land of Christians, in the interior, keeping the secret and our faith in our hearts until we return here in better days".
According to the patriarchal custom of the Arabs and of Mount Lebanon, the will of the elders prevailed. Carefully they concealed the entrance to the ancient grotto with stones, earth and vines. Little by little they sent their herds and most prescious possessions back through obscure mountain paths to the strongholds of Christian Lebanon. When the decided-upon day arrived, the entire populace fled en-masse to the towns of Zahle and Zouk, from whose secure heights strong Christian bands were successfully maintaining themselves. Eventually the caliphal governors, wearying, of incessant and fruitless punitive expeditions. advised the imperial court in Damascus that the best way to control these stubborn "People of the Book" would be to recognize them as autonomous communities, paying a fixed tax, under their own religious leaders. It was thus that the Maronite Patriarch of Antioch and of all the Orient became a virtual Prince-Bishop of Mount Lebanon. The Greek Catholic followers of the Byzantine rite, to which the Maghdoushe villagers adhered, were placed beneath the rule of their owm metropolitans and of the Melkite Patriarch of Antioch. As long as they stayed in their new mountain retreats they were unmolested, but return to Maghdoushe they dared not.
The legend of Sayidet al-Mantara � as Our Lady of the Awaiting is called in Arabic � continued to be passed down among the exiled Maghdoushians for the next thousand years. It grew dim, but it persisted.
The community could have returned in Crusader times, some half-thousand years later, save for a new factor. The Crusaders, it so happened, were all of the Latin rite, and although the Maronites and many of the Greek Catholics were also in communion with Rome, they clung to their Oriental usage and to their Syriac and Greek liturgies, refusing to subordinate themselves to the Latin customs of the Franks, which the latter tried to impose throughout their dominions. For their part, the Crusaders of Sidon, or La Sagette, as they called it, spent most of the 12th and 13th Centuries in the shadow of al-Mantara without ever suspecting the grotto chapel's existence. In fact, they built a small castle, called La Franche Garde, on top of the ruins of Empress Helena's tower, within a stone's throw of the hidden entrance to the cave, without ever finding it.

The view south from Magdouche. © Børre Ludvigsen, 1995
Return Under Fakhreddin
Rediscovery of al-Mantara had to await the reign of Lebanon's greatest ruler of all times, the Druze prince, Fakhreddin II "the Great" (1572-1635), in the early 17th Century. The diminutive mountaineer, paramount prince of the followers of a secret Oriental religion which believes in strict unitarianism and in the transmigration of souls, was perhaps the most tolerant and enlightened Arab ruler of his day and age. With a Christian (Maronite) Prime Minister, a Moslem Minister of the Interior, a Druze army commander and a Jewish Finance Minister, it was not surprising that his non-sectarian state, where all religions flourished under the princely patronage, soon became the most contented and prosperous principality in the Ottoman empire.
Openly making treaties with Tuscany, other Italian states, Spain and France, opening his ports to foreign trade, welcoming Jesuit missionaries to open educational missions in Mount Lebanon, Fakhreddin the Great created, for the first time in a thousand years, the conditions of freedom and security which alone could induce Maghdoushe's sons to return to their ancestral home.
Again the elders announced their decision. Again the young men drove the flocks and herds over mountain trails back to the pleasant rolling hilltops above Sidon.
But they could not locate Sayidet al-Mantara, now only a dim, half-forgotten tradition, even though for years they worked almost daily within a few yards of the hidden grotto, as they pulled down La Franche Garde, stone by stone, for building material for their new homes. 

View of Saida from Magdhouche, with the Ain el Helwe refugee camp in the foreground. © Børre Ludvigsen, 1995
Rediscovered by Lad
One day, as a village lad was tending his goats in a bramble thicket near the ruined castle, one of the kids fell down a chimney-like opening in the porous limestone rocks typical of Mount Lebanon. He could hear the little goat bleating, still alive, in some recess, far below. Good goatherd that he was, the boy made a rope of vines, tied it to a small tree, and descended, somewhat fearfully, into the black depths. Just before he reached the spot where the goat was, his rope broker and he tumbled onto a flat rock floor, but the little goat scrambled happily into his arms. When his eyes became accustomed to the gloom, the lad was startled to see before him what appeared to be a rock-cut altar, from whose niche came the faint glow of a golden object Approaching it, the boy saw that it was a holy ikon. Without touching it, he piled some nearby stones on the floor beneath the hole through which he had fallen, and worked his way back up the fissure, the little kid securely tied into his clothing. Running to the village, he told the people of his discovery.
The next day a man was let down into the cave with a torch. He found tha walled-up entranceway and led a party to open it. The elders solemnly assured the younger generation that this was indeed the holy spot of their ancestors, whose memory had been one of the community's strong,est bonds of solidarity while they were in exile.
"The ikon is ours, given to us by Saint Helena. Let us enshrine it in our new church", they said, sending a courier to the Bishop of Sidon to advise the prelate of the momentous discovery. The holy picture was carried with reverence to the towering new church of Crusader masonry in the center of the town and placed on the sanctuary screen.
But when the Bishop arrived, a day later, the ikon was missing from the church. Nevertheless, His Excellency went to see the holy cave. There, on the rock-cut altar, was the ikon !
"Strange," said the Bishop, "but take it back to the church."
That night they put a guard around the church, but in the morning the ikon was back in the cave.

© Børre Ludvigsen, 1995
The Reluctant Ikon
"Enough", observed His Excellency, "it is clear that Our Lady does not wish the holy ikon to leave the grotto. According to tradition, the cave has already been dedicated as a place of worship, and this is substantiated by the altar-stone. Therefore, we hereby rededicate it as the Church of Sayidet al-Mantara and we order that the ikon remain perpetually on its altar."
And thus it remains today. A few pointed masonry arches were later built as a simple porch for the church, whose main room is the chapel, with the contiguous grotto chambers used for storage. The adjacent hilltop has now been converted into Sidon's Greek Catholic cemetery, where Catholic Sidonians, and others of their rite throughout Lebanon, may be buried near the spot where they believe that Jesus and Mary once stood, looking down upon Phoenicia's Queen of Clities, in the early days of the Roman empire.
The ikon itself, which has never left the sanctuary since the 17th Century, is faded and worn, with metallic haloes of gold and with silver hands affixed to the wood over their painted sors. A leg of the Child, also of silver, has been misplaced too far to the left, and the entire picture is now encased in glass and almost impossible to photograph satisfactorily. Under the circumstances, the painting has never been studied thoroughly by competent experts, but those who have examined it superficially agree that it seems to be of the early Byzantine type, if not older. The metallic additions are modern, not antedating the 17th Century.
Crusader Ruins Buried
On the point of the hill, where the shell of a World War II guard post obscures the site of the castle's ruins, visitors now go to get a sweeping panorama view of Sidon. During the late Ottoman period, workmen discovered the door to an underground vault of the castle, but the village priest, on instructions from his bishop, ordered it sealed and reburied for fear that a Turkish expedition might come looking for treasure, with dire results for both Sayidet al-Mantara and the villagers of Maghdoushe.
Renan, in 1860, found one course of masonry still above the ground, but today ever, that has disappeared. There are traces, however, of the rock-cut stairway, 100 yards long and three to four in with that ran up the hill from the west to an esplanade in front of (south of) the castle, although the modern highway now cuts through a large section of this grand staircase.
To reach al-Mantara one may take a "service" taxi near the south end of Sidon's main street (for 50 piasters, to Maghdoushe) asking to be let out at Sayidet al-Mantara, or, if driving, follow the coast highway about 4 kilometers south (across the river Saitaniq), turning left, (inland) on the branch paved road for an additional three kilometers or so.
From See Lebanon, Bruce Condè, second edition, Harb Bijjani Press, Beirut, 1960
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