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mercredi 7 septembre 2016

Sur les Pas du Christ au Sud-Liban, 15 titres neotestamentaires

“ SUR LES PAS DU CHRIST “
LE CHRIST AU LIBAN selon LES ÉVANGÉLISTES


"1- Le troisième jour, il y eut des noces à Cana de Galilée, et la mère de Jésus y était.
2- Jésus aussi fut invité à ces noces, ainsi que ses disciples.3- Or il n'y avait plus de vin, car le vin des noces était épuisé. La mère de Jésus lui dit : " Ils n'ont pas de vin. "4- Jésus lui dit : " Que me veux-tu, femme ? Mon heure n'est pas encore arrivée. "5- Sa mère dit aux servants : " Tout ce qu'il vous dira, faites-le. "6- Or il y avait six jarres de pierre, destinées aux purifications des Juifs, et contenant chacune deux ou trois mesures.7- Jésus leur dit : " Remplissez d'eau ces jarres. " Ils les remplirent jusqu'au bord.8- Il leur dit : " Puisez maintenant et portez-en au maître du repas. " Ils lui en portèrent.9- Lorsque le maître du repas eut goûté l'eau changée en vin - et il ne savait pas d'où il venait, tandis que les servants le savaient, eux qui avaient puisé l'eau - le maître du repas appelle le marié10- et lui dit : " Tout homme sert d'abord le bon vin et, quand les gens sont ivres, le moins bon. Toi, tu as gardé le bon vin jusqu'à présent ! "11- Tel fut le premier des signes de Jésus, il l'accomplit à Cana de Galilée et il manifesta sa gloire et ses disciples crurent en lui.12- Après quoi, il descendit à Capharnaüm, lui, ainsi que sa mère et ses frères et ses disciples, et ils n'y demeurèrent que peu de jours.13- La Pâque des Juifs était proche et Jésus monta à Jérusalem.14- Il trouva dans le Temple les vendeurs de bœufs, de brebis et de colombes et les changeurs assis.15- Se faisant un fouet de cordes, il les chassa tous du Temple, et les brebis et les bœufs ; il répandit la monnaie des changeurs et renversa leurs tables,16- et aux vendeurs de colombes il dit : " Enlevez cela d'ici. Ne faites pas de la maison de mon Père une maison de commerce. "17- Ses disciples se rappelèrent qu'il est écrit : " Le zèle pour ta maison me dévorera. "18- Alors les Juifs prirent la parole et lui dirent : " Quel signe nous montres-tu pour agir ainsi ? "19- Jésus leur répondit : " Détruisez ce sanctuaire et en trois jours je le relèverai. "20- Les Juifs lui dirent alors : " Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèveras ? "21- Mais lui parlait du sanctuaire de son corps.22- Aussi, quand il ressuscita d'entre les morts, ses disciples se rappelèrent qu'il avait dit cela, et ils crurent à l'Ecriture et à la parole qu'il avait dite.23- Comme il était à Jérusalem durant la fête de la Pâque, beaucoup crurent en son nom, à la vue des signes qu'il faisait.24- Mais Jésus, lui, ne se fiait pas à eux, parce qu'il les connaissait tous25- et qu'il n'avait pas besoin d'un témoignage sur l'homme : car lui-même connaissait ce qu'il y avait dans l'homme."

 Voici les textes du Nouveau Testament évoquant  la relation entre le « Jésus de l'histoire »  et le Liban .
Ils sont  cités  selon l’ordre suivant : Mathieu, Marc, Luc, Jean .
En 15 Titres impliquant 21 textes comme suit :

I-SAINT MATHIEU : Deux textes : (Mt :11/20-24 et 15/21-28)

1- Tyr et Sidon auront, au jour du Jugement, un sort moins rigoureux .( Mt 11/20-24)
« Alors il se mit à invectiver contre les villes qui avaient vu ses plus nombreux miracles mais n’avaient pas fait pénitence.(21) Malheur à toi, Chorazeïn ! Malheur à toi, Bethsaïde ! Car si les miracles accomplis chez vous l’avaient été à Tyr et à Sidon, il y a longtemps qu’elles auraient fait pénitence sous le sac et dans la cendre. (22) Aussi bien, je vous le dis, Tyr et Sidon auront, au jour du Jugement, un sort moins rigoureux que vous. (23) Et toi, Capharnaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au ciel ? Tu seras précipitée jusqu’aux enfers. Car si les miracles accomplis chez toi l’avaient été à Sodome, elle subsisterait encore aujourd’hui. (24) Aussi bien, je vous le dis, le pays de Sodome aura, au jour le Jugement, un sort rigoureux que toi." (Mt 11/20-24)

2- Guérison de la fille d’une Cananéenne.( Mt 15/21-28)
« (21) En sortant de là, Jésus se retira dans la région de Tyr et de Sidon. (22) Or voici qu’une Cananéenne, étant sortie de ce territoire, se mit à lui crier : " Aie pitié de moi, Seigneur, fils de David : ma fille est fort malmenée par un démon."(23) Mais il ne lui répondit pas un mot. Ses disciples, s’approchant, le sollicitaient : " Fais-lui grâce", car elle nous poursuit de ses cris." (24) A quoi il répondit : "Je n’ai été envoyé que pour les brebis perdues de la maison d’Israël " (25) Mais la femme était arrivée et se tenait prosternée devant lui en disant : " Seigneur, viens à mon secours !" (26) Il lui répondit : ""ne sied pas de prendre le pain des enfant s pour le jeter aux petits chiens. " – (27) " De grâce, Seigneur ! reprit-elle, aussi bien les petits chiens mangent-ils des miettes qui tombent de la table de leurs maîtres ! " (28) Alors 
Jésus lui répondit : " O femme, grande est ta foi ! qu’il t’advienne selon ton désir ! " Et de ce moment  sa fille fut guérie. » .( Mt 15/21-28)


 II-SAINT MARC : Trois textes : Mc 3/7-12 ; 7/24-30 et 7/31-37


3- Les foules à la suite de Jésus, du pays de Tyr et de Sidon ( Mc Mc 3/7-12)

 « (7) Jésus se retira avec ses disciples au bord du lac et beaucoup de monde de la Galilée le suivit ; et de la Judée (8) de Jérusalem, de l’Idumée, de la Transjordane, du pays de Tyr et de Sidon, beaucoup de monde, apprenant tout ce qu’il faisait, vint à lui. (9) Il dit alors à ses disciples qu’une barque fût tenue à sa disposition, à cause de la foule, pour qu’elle ne le pressât pas trop. (10) Car il en avait guéri beaucoup, si bien que tous ceux qui étaient affligés de maladies se précipitaient vers lui pour le toucher.(11) Et les esprits impurs, lorsqu’ils le voyaient, se prosternaient devant lui et criaient : " Tu es le Fils de Dieu ! " (12) Mais il leur enjoignait avec force de ne pas le faire connaître ».( Mc 3/7-12)

4- Guérison de la fille Cananéenne ou Syrophénicienne  ( Mc 7/24-30)
« (24) Partant de là, il s’en alla au pays de Tyr. Etant entré dans une maison, il ne voulait pas que personne le sût, mais il ne put rester ignoré. (25) Car aussitôt une femme, dont la petite fille était possédée d’un esprit impur, entendit parler de lui et vint se jeter à ses pieds. (26) Cette femme était païenne, syrophénicienne de naissance, et lui demandait d’expulser le démon hors de sa fille. (27) Il lui répondit : " Laisse d’abord les enfant se rassasier, car il ne sied pas de prendre le pain des enfants pour le jeter aux petits chiens". (28) Mais elle de répliquer et de lui dire : " De grâce, Seigneur ! même les petits chiens sous la table mangent les miettes des enfants," (29) Alors il lui dit : " A cause de cette parole, va, le démon est sorti de ta fille." (30) Elle retourna chez elle et trouva l’enfant étendu sur son lit et le démon parti. » ( Mc 7 24-30)

5-  Guérison d’un sourd-bègue en plein territoire de la Décapole ( Mc 7/31-37)
« (31) S’en retournant du pays de Tyr, il vint par Sidon vers la mer de Galilée, en plein territoire de la Décapole. (32) Et on lui amène un sourd, qui de plus parlait difficilement, et on le prie de lui imposer la main. (33) Le prenant hors de la foule, à part, il lui mit ses doigts dans les oreilles et avec sa salive lui toucha la langue. (34) Puis, levant les yeux au ciel, il poussa un gémissement et lui dit : " Ephphatha" , c’est-à-dire : " Ouvre toi ! " (35) Et ses oreilles s’ouvrirent et aussitôt le lien de sa langue se dénoua et il parlait correctement. (36) Et Jésus leur recommanda de ne dire la chose à personne ; mais plus il le leur recommandait, de plus belle ils la proclamaient.  (37) Au comble de l’admiration, ils disaient : "Il a bien fait toutes choses : il fait entendre les sourds et parler le muets » ( Mc 7/31-37)

III-SAINT LUC : quatre textes : (Luc 4/14-26 ; 6/17-19 ; 10/13-15 ;11/27-28 )
6- La femme veuve , à Sarepta, dans le pays de Sidon.  (Luc 4/ 14-26)
« Jésus, revêtu de la puissance de l'Esprit, retourna en Galilée, et sa renommée se répandit dans tout le pays d'alentour:….Ensuite, il roula le livre, le remit au serviteur, et s'assit. Tous ceux qui se trouvaient dans la synagogue avaient les regards fixés sur lui. . ..Jésus leur dit :
Sans doute vous m'appliquerez ce proverbe : Médecin, guéris-toi toi-même ; et vous me direz : Fais ici, dans ta patrie, tout ce que nous avons appris que tu as fait à Capernaüm. Mais, ajouta-t-il, je vous le dis en vérité, aucun prophète n'est bien reçu dans sa patrie. Je vous le dis en vérité : il y avait plusieurs veuves en Israël du temps d'Élie, lorsque le ciel fut fermé trois ans et six mois et qu'il y eut une grande famine sur toute la terre ; et cependant Élie ne fut envoyé vers aucune d'elles, si ce n'est vers une femme veuve, à Sarepta, dans le pays de Sidon ». (Luc 4/ 14-26)
7- Les foules à la suite de Jésus .. du littoral de Tyr et de Sidon  (Luc : 6/17-19 )
« (17) Descendant alors avec eux, il s’arrêta sur un plateau. Il y avait là un groupe nombreux de ses disciples et une foule immense de gens de toute la Judée et de Jérusalem et du littoral de Tyr et de Sidon, (18) venus pour l’entendre et se faire guérir de leurs maladies. Ceux que tourmentaient des esprits impurs étaient guéris, eux aussi, (19) et toute cette foule cherchait à le toucher, parce que de lui sortait une force qui les guérissait tous. »(Luc : 6/17-19 )
 8-) Tyr et Sidon auront, lors du Jugement, un sort moins rigoureux  (Luc 10/13-15 ) identique  à ( Mt 15/21-28)
« (13) Malheur à toi, Chorazeïn !  Malheur à toi, Bethsaïde ! Car si les miracles accomplis chez vous l’avaient été à Tyr et Sidon, il y a longtemps que, sous le sac et assises dans la cendre, elles auraient fait pénitence. (14) Aussi bien Tyr et Sidon auront, lors du Jugement, un sort moins rigoureux que vous. (15) Et toi, Capharnaüm, crois-tu que tu seras élevée jusqu’au ciel ? Tu seras précipitée jusqu’aux enfers ».( 10/13-15 ) 
9-La femme de la vraie béatitude : Luc 11/27-28
" Or ,comme il parlait ainsi, une femme eleva la voix du milieu de la foule et lui dit : " Heureuse s les entrailles qui t'ont porte et les seins que tu as suces! " Mais lui repondit : " Heureux plutot ceux qui ecoutenet la parole de Dieu et la gardent "


N.B.Selon les traditions citées par des  historiens comme Godard ,Jalabert et Goujon , "la femme de  la Béatitude " ( Touba ) était  originaire de Tyr et du nom de Marcella, qui selon les Pères  Bollandistes était une dame attelée au service de Marthe soeur de Marie  dans ses divers services caritatifs .Les deux pères jésuites Jalabert et Godard ont ajouté que'il y avait près de  " La source de la Vierge " (Birkat Al Saydeh a Ras El AYN ) un tronc de colonne que  le Christ aurait escaladé  pour s'adresser a la foule qui le suivait dans la région de Tyr et de Sidon .Une partie de ce rocher aurait  été transportee  a la ville de Venise en Italie pour y orner la place de Saint Marc.


IV- Saint Jean ,4 textes sur Cana : Jean 2/1-12 ; 4/34-54 ;21/2; 1/43-51

10- Les Noces de Cana :   (2/1-12 )
15-}« Chalkos-Libanos ») Citation du nom de Liban dans le livre de l’Apocalypse de Jean :1 : 12-19


11- Le second signe de Cana : guérison du fils de l'officier royal  (Jean 4/43-54)
« 43 ,Après ces deux jours, il partit de là pour la Galilée.44,Jésus avait en effet témoigné lui-même qu'un prophète n'est pas honoré dans sa propre patrie.45,Quand donc il vint en Galilée, les Galiléens l'accueillirent, ayant vu tout ce qu'il avait fait à Jérusalem lors de la fête ; car eux aussi étaient venus à la fête.46,Il retourna alors à Cana de Galilée, où il avait changé l'eau en vin. Et il y avait un fonctionnaire royal, dont le fils était malade à Capharnaüm.47,Apprenant que Jésus était arrivé de Judée en Galilée, il s'en vint le trouver et il le priait de descendre guérir son fils, car il allait mourir.48,Jésus lui dit :" Si vous ne voyez des signes et des prodiges, vous ne croirez pas !"49,Le fonctionnaire royal lui dit :"Seigneur, descends avant que ne meure mon petit enfant."
50,Jésus lui dit :" Va, ton fils vit."L'homme crut à la parole que Jésus lui avait dite et il se mit en route.
51,Déjà il descendait, quand ses serviteurs, venant à sa rencontre, lui dirent que son enfant était vivant.
52,Il s'informa auprès d'eux de l'heure à laquelle il s'était trouvé mieux. Ils lui dirent :" C'est hier, à la septième heure, que la fièvre l'a quitté. "53,Le père reconnut que c'était l'heure où Jésus lui avait dit :"Ton fils vit", et il crut, lui avec sa maison tout entière.54,Ce nouveau signe, le second, Jésus le fit à son retour de Judée en Galilée. »

12- Natanael de Cana ( surnommé Bartelemy dans les traditions )  : Jean 21/2
« 21. Dans l’Apparition de Jésus au bord du lac de Tibériade : «  …Jésus se montra encore aux disciples sur les bords de la mer de Tibériade .Voici comment . Simon-Pierre , Thomas ,appelé Dydime , Nathanaël de Cana en Galilée…. » ( Jn 21/2).

13- Rencontre de Jesus et de « Natanael de Cana en Galilee » : (Jean 1/43-51)
"Et Jésus lui dit: "Suis-moi." Philippe était de Bethsaïde, la ville d'André et de Pierre. Philippe rencontra Nathanaël et lui dit: "Nous avons trouvé celui dont Moïse a écrit dans la Loi, ainsi que les Prophètes: c'est Jésus, fils de Joseph de Nazareth." Nathanaël lui répondit: " Peut-il sortir de Nazareth quelque chose de bon?" Philippe lui dit: "Viens et vois.". Jésus vit venir vers lui Nathanaël, et dit en parlant de lui: "Voici vraiment un Israélite, en qui il n'y a nul artifice." Nathanaël lui dit: "D'où me connaissez-vous?" Jésus repartit et lui dit: "Avant que Philippe t'appelât, lorsque tu étais sous le figuier, je t'ai vu." Nathanaël lui répondit: "Rabbi, vous êtes le Fils de Dieu, vous êtes le Roi d'Israël." Jésus lui repartit: "Parce que je t'ai dit: Je t'ai vu sous le figuier, tu crois! Tu verras de plus grandes choses que celle-là." Et il ajouta: "En vérité, en vérité, je vous le dis, vous verrez désormais le ciel ouvert, et les anges de Dieu montant et descendant sur le Fils de l'homme." Le jour suivant, Jésus résolut d'aller en Galilée. Et il rencontra Philippe." ( 1/43-51)

14- La transfiguration sur le Mont de l’Hermon : Voir; Mathieu 17/1-9 ; Luc 9/28-36 et Marc 9/2-10;



« Et, m’étant retourné, je vis sept chandeliers d’or, et au milieu des chandeliers quelqu’un de semblable à un fils d’homme, vêtu d’une robe talaire et ceint à hauteur de poitrine d’une ceinture d’or. Sa tête et ses cheveux étaient blancs comme de la laine blanche, comme la neige, et ses yeux comme une flamme de feu, et ses pieds semblables à du bronze purifié au Liban (« Chalkos-Libanos ») et sa voix était comme la voix des grandes eaux. Et il avait dans sa main droite sept étoiles, et de sa bouche sortait une épée acérée à double tranchant, et son visage était comme le soleil quand il brille dans sa puissance. Et lorsque je le vis, je tombai à ses pieds comme mort. Et il posa sur moi sa main droite, en disant : Sois sans crainte ; Moi Je suis le Premier et le Dernier, et le Vivant. J’ai été mort, et voici que je suis vivant pour les éternités d’éternités.style='font-family: "arial" , "helvetica" , sans-serif;' > Écris donc ce que tu as vu, ce qui est, et ce qui va arriver dans la suite. » 
(Apocalypse de Jean, 1 : 9-19

mercredi 20 juillet 2016

أرملة صيدا ونعمان السوريّ بقلم الأب جورج مسّوح | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان

أرملة صيدا ونعمان السوريّ بقلم الأب جورج مسّوح | الاتحاد الكاثوليكي العالمي للصحافة- لبنان
حين جوبه المسيح من بني قومه، قال لهم: "ما من نبيّ يُقبل في وطنه"، ثمّ أعطى مثالين عن القدّيس النبيّ إلياس والنبيّ أليشع:
"كان في إسرائيل كثير من الأرامل في أيّام إيليّا، حين احتبست السماء ثلاث سنين وستّة أشهر، فأصابت الأرض كلّها مجاعة شديدة، ولم يُرسل إيليّا إلى واحدة منهنّ، وإنّما أُرسل إلى أرملة في صرفت صيدا.
وكان في إسرائيل كثير من البُرص في زمن النبيّ أليشع، فلم يبرأ واحد منهم، وإنّما برئ نعمان السوريّ" (لوقا 4، 23-27).

أرملة صيدا ونعمان السوريّ بقلم الأب جورج مسّوح

الله ليس إله قوم من دون قوم. الله لا ينتمي إلى أيّ قوميّة في العالم. الله ليس له شعب مختار. كلّ مَن يقبل الله ربًّا وإلهًا يكن من شعب الله المختار. ليس الله إرثًا عائليًّا أو سلاليًّا أو قوميًّا تتوارثه الأجيال كما تتوارث أملاكها المنقولة وغير المنقولة. الله ليس مُلكًا لأحد، وهو في الآن عينه، مُلك لكلّ إنسان.
ليست خطيئة "شعب الله المختار" أنّ هذا الشعب اختار الله إلهًا له. خطيئته هي أنّه أراد احتكار الله له. جعل هذا الشعب، المسمّي نفسه مختارًا، الله إلهًا حصريًّا. قزّمه، صغّره، حجّمه إلى مستوى إله قبيلة، هو إله العالمين وإله المشارق والمغارب. الخطيئة تكمن في ألاّ ترى الله إلاّ إلهًّا خاصًّا بك يأتمر بأوامرك، يقاتل عنك، يلبّي شهواتك، يسارع في هواك…
جاء المسيح ليقضي على حصريّة الله. قتله شعب الله المختار لأنّهم أدركوا أنّ هذا الشخص خطر على عنصريّتهم وكراهيّتهم للأمم الأخرى. قتله شعب الله المختار، أي شعبه الخاصّ. فإذا لم يلبّ الله شهوات شعبه، يقتله شعبه. وهذه التجربة لـمّا تنتهِ بعد. الله ما زال يقتله شعبه، إلى أن يرث الله الأرض ومَن عليها.
"ما من نبيّ يُقبل في وطنه"، "لا كرامة لنبيّ في وطنه" وفق ترجمة أخرى، قال السيّد المسيح. هو كان يعرف مصيره. لم تكن ثمة مشكلة ما بين المسيح والأمم الأخرى، كانت المشكلة مع أهل بيته وقومه. لذلك قال إنّه أُرسل أوّلاً إلى الخراف الضالّة من بيت إسرائيل. أراد أن يردّهم عن ضلالهم وأن يفتح الدعوة إلى كلّ بني آدم من دون استثناء. قتلوه لأنّهم فضّلوا أن يبقوا على ضلالهم وكبريائهم القاتلة.
حين جوبه المسيح من بني قومه، قال لهم: "ما من نبيّ يُقبل في وطنه"، ثمّ أعطى مثالين عن القدّيس النبيّ إلياس والنبيّ أليشع: "كان في إسرائيل كثير من الأرامل في أيّام إيليّا، حين احتبست السماء ثلاث سنين وستّة أشهر، فأصابت الأرض كلّها مجاعة شديدة، ولم يُرسل إيليّا إلى واحدة منهنّ، وإنّما أُرسل إلى أرملة في صرفت صيدا. وكان في إسرائيل كثير من البُرص في زمن النبيّ أليشع، فلم يبرأ واحد منهم، وإنّما برئ نعمان السوريّ" (لوقا 4، 23-27).
ليس عند الله، إذًا، تفضيلاً لبني قوم على بني قوم آخرين. أنقذ إلياس الأرملة الغريبة عن قومه وابنها من الموت جوعًا، وشفى أليشع الأبرص الغريب من مرضه. لكنّ هذا أيضًا لا يعني تفضيلاً من الله للأرملة الصيداويّة وللأبرص السوريّ على سواهما من الأمم الأخرى. لم يستبدل الله اللبنانيّة والسوريّ بالشعب الذي كان يعتبر نفسه مختارًا. لم يصبح الشعب اللبنانيّ أو الشعب السوريّ وحدهما مختارين من دون سواهما من الشعوب الأخرى. بل أراد الله عبر هاتين الحادثتين التأكيد على أنّ رحمة الله تسع كلّ الناس من كلّ أمّة على وجه الأرض.
ماذا كانت ردّة فعل الجمهور على كلام يسوع؟ "فثار ثائر جميع الذين في المجمع عند سماعهم هذا الكلام. فقاموا وأخرجوه إلى خارج المدينة وساقوه إلى حافة الجبل الذي كانت مدينتهم مبنيّة عليه ليلقوه عنه، لكنّه مرّ من بينهم ومضى" (لوقا 4، 28-30). ثار الشعب ضدّ يسوع علمًا أنّه لم يفعل شيئًا سوى تذكيره بحادثتين مذكورتين في الكتاب المقدّس. يقدّسون الكتاب عندما يتناسب مع شهواتهم، ويحاربون مَن يدعوهم عبر تذكيرهم بتعاليم الكتاب المقدّس إلى العمل بما لا يتناسب مع أهوائهم.
لن يطلّ الله على المسيحيّين وحدهم، ولا على المسلمين وحدهم. لن يطلّ الله على اللبنانيّين وحدهم، ولا على السوريّين وحدهم. فكما نظر، أيّام العهد القديم، إلى المنبوذين، سوف ينظر إلى منبوذي أيّامنا. سوف ينظر إلى البائس والمسكين، إلى الأرملة واليتيم، إلى النازح واللاجئ… لن يطلب من أحد تذكرة هويّته ولا إخراج قيده ولا جواز سفره، هذه عنده تفاهات الناس… لن ينظر إلاّ إلى العيون العطشى إلى رحمته تعالى.
Ucipliban.org 19/7/2017

JTK

mardi 19 juillet 2016

Charbel Makhlouf : l’histoire extraordinaire du plus grand saint du Liban - Rania Raad Tawk - L'Orient-Le Jour

Charbel Makhlouf : l'histoire extraordinaire du plus grand saint du Liban - Rania Raad Tawk - L'Orient-Le Jour

Charbel Makhlouf : l'histoire extraordinaire du plus grand saint du Liban

La MTV consacre une partie de la matinée de demain dimanche à partir de 8h30 à un personnage qui a passé sa vie dans la simplicité, la prière et la pauvreté mais qui a rendu le Liban célèbre sur la carte du tourisme religieux, grâce à des guérisons miraculeuses que la science n'a pas pu expliquer jusqu'à aujourd'hui.
Saint Charbel ou, de son vrai nom, Youssef Makhlouf, a mis en exergue l'importance de la vie des ermites dans l'ordre maronite libanais. À 23 ans, ce jeune homme né le 8 mai 1828 à Bkaakafra, le village le plus élevé du Liban, orphelin de père, mort sur le chemin de retour de son travail auprès de l'armée ottomane dès l'âge de trois ans avec deux oncles maternels ermites déjà, décide d'intégrer l'ordre maronite libanais au couvent de Mayfouk pour passer sa première année de noviciat. Il complétera sa deuxième année au couvent Saint-Maron à Aanaya, sur les hauteurs de Jbeil à 1 000 mètres d'altitude, au terme de laquelle il prononcera ses vœux. Après vingt ans de vie monastique, il se retira solitaire dans un lieu proche du couvent Saint-Maron, l'ermitage des saints Pierre et Paul où il passa les vingt-trois dernières années de sa vie consacrées au Seigneur, s'adonnant à la pénitence et à la prière, mais aussi recevant les fidèles qui cherchaient Dieu auprès de lui.

Il a su équilibrer sa vie entre l'ascèse, le travail et la pauvreté, la centrant sur l'adoration et la communion eucharistique. Sa vie était si perdue en Dieu qu'il faisait des miracles sans s'en rendre compte. Comme un soir, par exemple, où, distrait, il verse de l'eau dans sa lampe à huile. Elle ne s'éteignit pas, mais au contraire brûla toute la nuit. Son tombeau devint aussitôt un lieu de pèlerinage et de guérisons sans nombre. On compte aujourd'hui jusqu'à 126 000 miracles grâce à son intercession. Il est un des saints les plus populaires du Liban.
Au XIXe siècle, près de chaque couvent maronite, il y avait des ermitages qui étaient pleins et il fallait donc que les moines attendent leur tour avant d'y être admis. Il fut également étudiant en psychologie et en théologie avec pour professeur, entre autres, un autre moine canonisé, Neemtallah el-Hardini, méconnu encore à l'époque par le grand public. Saint Charbel est considéré par les Libanais comme le « saint des saints » et leur père spirituel dans les moments difficiles.
Le 22 de chaque mois, des milliers de fidèles, malades, désespérés, exaucés ou simplement croyants rejoignent une miraculée, Nohad Chami, qui donnera son témoignage dimanche dans « Tehkik », l'émission présentée par Claude Hindi, à l'occasion du 118e anniversaire de la disparition du moine ermite. Mme Chami aurait été opérée par saint Charbel qui a tenu à lui garder un signe, une plaie, qui saigne toujours comme pour lui rappeler ainsi qu'aux sceptiques « l'amour de Dieu et sa grâce infinie ». Une foule de fidèles se déplacent dans la région du jurd de Jbeil afin de participer auprès de cette femme à une procession de prières de l'ermitage en direction du couvent Saint-Maron. Ce rendez-vous est devenu fixe pour des centaines de personnes qui ne ratent aucune occasion, été comme hiver, pour venir prier cet ermite canonisé le 9 octobre 1977 par le pape Paul VI.
Une relation d'amour, de foi et de passion a intimement lié ce moine, ayant choisi la pauvreté en rejetant toutes les vanités terrestres, à la Vierge, au Christ et à Dieu. Un choix de vie qui finira par le mettre au centre de la vie de millions de croyants qui demandent son intercession au quotidien. C'est l'histoire d'une relation fusionnelle entre un simple moine avec son Créateur, racontée autrement par Claude Hindi, des fidèles et des moines, demain, 118 ans après sa mort, un 24 décembre. Une petite lueur d'espoir au parfum d'encens du bois de cèdre sur nos petits écrans.
Pour mémoire
Miracle à Phoenix, Arizona
Bienvenue chez saint Charbel...au Canada
Saint Charbel et les gérants de l'ascèse
« Saint Charbel m'a opérée »


JTK

samedi 2 juillet 2016

مقام سيدة المنطرة على خريطة السياحة الدينية… والبابا يتمناه “مركزاً في خدمة التلاقي والسلام”



مقام سيدة المنطرة على خريطة السياحة الدينية… والبابا يتمناه "مركزاً في خدمة التلاقي والسلام"- النهار ٣٠/٥/٢٠١٦

مقام سيدة المنطرة على خريطة السياحة الدينية… والبابا يتمناه
على خطى السيدة العذراء، تلاقت الإرادات والقلوب والتاريخ في مقام سيدة المنطرة – #مغدوشة، لتعلن إدراجه في لائحة السياحة الدينية العالمية، موقعاً مقدساً يهتف للتسامح والعيش المشترك والسلام.

الاحتفال الحاشد الرسمي والشعبي، نظّمته وزارة السياحة ومنظمة السياحة العالمية بالاشتراك مع جمعيّة "على خطى المسيح في جنوب لبنان"، في إطار برنامج السياحة الدينية في دول المشرق، وبرنامج "المنتدى السياحي اللبناني الدولي" الذي التأم مساء أمس في مقام سيّدة المنطرة، والذي يتابع اليوم في مجمّع "البيال" – وسط بيروت.
تقدم الحضور: السيّدة رندة برّي ممثّلة رئيس مجلس النوّاب، الرئيس فؤاد السنيورة، النائبة بهيّة الحريري ممثّلة الرئيس سعد الحريري، وزير السياحة ميشال فرعون، وزير السياحة والآثار الأردني نايف الفايز، وزيرة السياحة والآثار الفلسطينيّة رولا معايعة، السفير البابوي غبريالي كاتشا وسفراء فرنسا وبولونيا والأردن، الأمين العام لمنظمة السياحة العالمية طالب الرفاعي، النائب أنطوان زهرا ممثّلاً رئيس حزب "القوّات اللبنانيّة"، النواب ميشال موسى وعلي عسيران وأنطوان أبو خاطر، رئيس هيئة السياحة العراقية محمد عبد الجابر موسى، مستشار وزير السياحة المصري عامر العزبي، ممثّل شيخ عقل طائفة الموحّدين الدروز الشيخ فاضل سليم، المطارنة إيلي الحداد وكيريللّس بسترس والياس نصّار، ممثّل مفتي صيدا الشيخ ابرهيم ديماسي، رئيس المجلس الاقتصادي الاجتماعي روجيه نسناس، المدير العام لأمن الدولة اللواء جورج قرعة، المديرة العامة لوزارة السياحة ندى السردوك، مدير قسم الثقافة في "طريق سان جيمس" هيئة السياحة الغاليسية في إسبانيا فرنسيسكو سينغول، مؤسّس "KCHS" والرئيس والمدير التنفيذي لمؤسّسة "الأراضي المقدسة المسيحية المسكونية" راتب ربيع، المديرة العامة والشريكة في شركة "ITALôTEL" للسياحة في مصر دينا تادروس، رئيس بلديّة مغدوشة رئيف يونان، والعضو المؤسّس والأمين العام لجمعيّة "على خطى المسيح في جنوب لبنان" سمير سركيس.
JTK

mercredi 29 juin 2016

Maghdouche 27--5-2016.jpg

Nomination de ND de Maghdouche sur la liste internationale des sites
touristiques et religieux



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mardi 14 juin 2016

A Cana Jesus livre le secret d sa mission



JTK

Début du message transféré :

Expéditeur: "ZENIT" <info@zenit.org>
Date: 8 juin 2016 23:10:35 UTC+3
« A Cana, Jésus livre le secret de sa personne et le but de sa venue parmi nous », explique le pape François.
Le pape François a en effet consacré sa catéchèse en français à la miséricorde aux Noces de Cana, ce mercredi 8 juin 2016, place Saint-Pierre, en présence de nombreux francophones.
« Frères et sœurs, le premier signe de miséricorde accompli à Cana illumine tout le mystère du Christ et ouvre le cœur des disciples à la foi », a expliqué le pape.
Il souligne que Cana est une « manifestation » de Jésus qui se révèle comme « époux »: « Jésus se manifeste comme l'époux du peuple de Dieu et révèle la profondeur de la relation qui nous unit à lui. »
Et le vin le meilleur, c'est celui des noces des baptisés aujourd'hui encore: « Le vin exprime l'abondance du banquet et la joie de la fête à laquelle nous sommes appelés. »
Le pape invite à accueillir la parole de Marie adressée aux baptisés d'aujourd'hui: « L'ultime recommandation, simple mais essentielle, de la Vierge – faites tout ce qu'il vous dira – est le programme de toute vie chrétienne. »
« Il s'agit de s'en remettre à la Parole de Dieu pour faire l'expérience de son efficacité dans la vie », a insisté le pape.
Il souligne aussi que l'évangile des noces de Cana est un récit de conclusion d'Alliance: « A Cana, Jésus livre le secret de sa personne et le but de sa venue parmi nous : l'époux inaugure les noces qui s'accompliront dans le mystère pascal ; il se lie à ses disciples par une Alliance nouvelle et définitive. »
Et comme cette catéchèse était consacrée à des noces et au vin meilleur, le pape François avait salué, avant sa catéchèse en italien, un groupe de couples célébrant leurs 50 ans de mariage, en disant spontanément: «C'est le bon vin de la famille ! Les nouveaux époux et les jeunes doivent apprendre de votre témoignage. C'est un beau témoignage, merci! »

vendredi 10 juin 2016

SYRIE - Repas offerts l’Archidiocèse syro orthodoxe d’Alep aux musulmans les plus pauvres à l’occasion du ramadan


Alep (Agence Fides) – Depuis le début du mois du ramadan, dédié à la prière et au jeûne, l’Archidiocèse syro orthodoxe d’Alep offre chaque jour le nécessaire pour le petit-déjeuner et l’unique repas du soir aux familles musulmanes les plus indigentes vivant dans le quartier de Sulaimaniyah. Des photographies diffusées par l’intermédiaire du site Internet ankawa.com montrent la distribution des plats préparés par les chrétiens aux familles musulmanes. Le centre de distribution se trouve dans les locaux de l’Archidiocèse, près la Cathédrale Saint Ephrem le syrien.
Dans un message diffusé par les moyens de communication de l’Archidiocèse, cette initiative est présentée comme un simple geste visant à exprimer les sentiments de solidarité entre concitoyens de différente appartenance religieuse, dans l’espoir de contribuer au retour, avec le temps, de la coexistence entre les différentes communautés ethniques et religieuses qui caractérisait la société syrienne avant la guerre.
Le conflit – peut-on également lire dans les informations diffusées par l’Archidiocèse syro orthodoxe et parvenues à l’Agence Fides – a par ailleurs poussé dans de nombreux cas les chrétiens et les musulmans à accomplir des gestes de solidarité interreligieuse, comme dans le cas des enfants musulmans orphelins qui ont trouvé refuge dans des structures appartenant à l’Eglise, après que leur orphelinat ait été dévasté par les bombardements.
Le gouvernement de l’Archidiocèse syro orthodoxe d’Alep est encore formellement entre les mains du Métropolite Gregorios Yohanna Ibrahim, disparu avec son confrère grec orthodoxe, Boulos Yazigi, en avril 2013 alors qu’ils se trouvaient entre Alep et la frontière turque. (GV) (Agence Fides 10/06/2016)

Des milliers de sites à visiter. Le Liban, terre de sainteté

Magazine 10-6=2016- 
Cité 96 fois dans la Bible, le Liban apparaît comme une terre bénie des dieux en matière de tourisme religieux. Les sites d’intérêt y foisonnent, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou druzes, et peuvent intéresser tout le monde, que l’on soit pieux ou pas.

Avis aux amateurs, le Liban n’est pas uniquement ce pays baigné de lumière, où l’on peut skier le matin et se baigner l’après-midi. Non, le pays du Cèdre est aussi une terre qui se découvre par ses lieux de culte, que l’on soit croyant ou pas, pieux ou pas. Les Libanais le savent bien, eux qui vivent leur foi – chrétienne, musulmane ou druze –, de la manière la plus naturelle possible. Qu’on se le dise, les religions sont indissociables de la culture, voire de l’identité libanaise. Nour Farra-Haddad, docteure en anthropologie religieuse et consultante en matière de tourisme religieux pour le ministère du Tourisme, en connaît un rayon sur le sujet. «Au Liban, explique-t-elle, le culte des saints draine de nos jours, comme depuis des siècles, l’essentiel des dévotions aussi bien chrétiennes que musulmanes». Les milliers de lieux de culte, éparpillés sur le territoire, en sont bien la preuve. Oratoires, chapelles, monastères, mosquées, maqâms et mazars témoignent de l’importance du culte dans la culture libanaise. Nour Farra-Haddad note, par ailleurs, que «les Libanais ont toujours été des gens très pieux et le tourisme religieux interne a toujours été très important».
D’ailleurs, souligne-t-elle, «en 2008, une association réunissant l’ensemble des cultes chrétiens au Liban a été créée, afin de développer le tourisme religieux, ainsi que les pèlerinages, qui sont deux choses différentes». Le projet prend de l’importance jusqu’en 2010 où est ébauché un Centre pour le tourisme religieux (CRT) et culturel, à vocation pastorale et touristique. L’objectif étant d’attirer autant les touristes intéressés par la culture religieuse que ceux animés d’une motivation spirituelle. Mis en sommeil entre-temps, l’idée du CRT a été réanimée par l’actuel ministre du Tourisme, Michel Pharaon, qui s’est fixé pour objectif de développer le tourisme religieux. Mais aussi, de replacer le Liban sur la carte internationale de la Terre sainte, une appellation qui avait été, jusque-là, exclusivement réservée à la Palestine et à la Jordanie, surtout après la création de l’Etat d’Israël. Conscients du potentiel libanais en la matière, deux ordres religieux ont créé des agences de voyages spécialisées en pèlerinage et tourisme religieux (Lebanon roots pour l’Ordre libanais maronite et Your ticket pour l’Ordre antonin).
«Il faut savoir que le territoire libanais compte des milliers de sites cultuels chrétiens et musulmans sur l’ensemble du pays», rappelle Nour Farra-Haddad. Selon la consultante et directrice gérante de l’agence NEOS, on peut distinguer plusieurs axes de visite autour de cette thématique.
«Nous pouvons explorer par exemple le Liban, terre sainte», explique-t-elle. Cité 96 fois dans la Bible, le pays apparaît clairement dans les textes sacrés, au même titre que ses villes, comme Sidon ou Tyr. «Le Christ lui-même fut son premier évangélisateur et foula son sol», souligne l’anthropologue. «Les Ecritures saintes nous révèlent que Jésus entreprit plus d’une prédication et opéra plus d’un miracle entre Tyr et Sidon (Matthieu 14, 21-28 et Marc 7, 24-31…). Le premier fut celui de l’eau transformée en vin à Cana. Jésus aurait loué la foi des habitants de Tyr et de Sidon et rappelé aux pharisiens un épisode de la vie du prophète Elie qui, lors d’une famine, avait été nourri par une veuve de Sarepta (devenu Sarafand au sud de Sidon)», précise-t-elle. Par ailleurs, c’est «au sommet du mont Hermon que le Christ se serait transfiguré». Le Liban-Sud, par exemple, est jalonné de lieux saints chrétiens autant que musulmans, avec le village de Cana, le sanctuaire de Notre-Dame de l’Attente à Maghdouché, le maqâm de Nabi Omran (le père de la Vierge), à Qleilé, et le maqâm de Cham’oun el-Safa à Chamaa, au sud-est de Tyr, qui abrite des tombes. Et ce n’est qu’un exemple.
Autre axe de visite, le Liban terre de sainteté. La Vallée de la Qadisha en est un magnifique exemple, haut lieu de sainteté pour la chrétienté et classé par l’Unesco. «Il y a une quantité de lieux de culte éparpillés sur tout le territoire, dédiés aux saints libanais, comme mar Charbel, mar Maroun, sainte Rafqa, sans compter les milliers de lieux dédiés spécifiquement à la Vierge et au Christ», précise Nour Farra-Haddad. «Nous avons aussi par exemple 370 lieux de culte dédiés à saint Georges, plus de 270 pour saint Elie (Nabi Elia chez les musulmans).
Par ailleurs, souligne l’anthropologue, le Liban se distingue par rapport à d’autres pays par le fait qu’il dispose d’une cartographie sacrée non figée.
Une terre de saints. «On parle même de la fabrication de nouveaux saints, figures nationales tantôt, ou encore martyrs de nombreux conflits de la région», avance-t-elle. Les bienheureux Abouna Yaacoub, Estéphan Nehmé, le vénérable Abouna Mrad, le patriarche Estéphan Doueihy et le frère Estéphan Nehmé sont en attente de béatification. Cette cartographie est très active et évolue. «On continue à construire des couvents», ce qui n’est plus le cas dans de nombreux pays.
Le Liban religieux peut aussi se visiter sous l’angle d’une «terre de dialogue et de vivre-ensemble». Le Liban est un message, avait rappelé le pape Jean-Paul II. Et de fait, avec ses dix-huit communautés religieuses installées sur un même sol, le pays du Cèdre apparaît comme un sanctuaire du dialogue interreligieux.
De plus, observe Nour Farra-Haddad, plusieurs saints sont vénérés par toutes les communautés. Saint Georges, alias mar Jeriès ou al-Khodr, est l’un d’entre eux, tout comme saint Pierre (mar Boutros, Chamoun, Semaan). Sans oublier, bien évidemment, le consensus religieux autour de la Vierge. Le plus visité reste Notre-Dame du Liban, à Harissa, le symbole de la coexistence, où l’on croise autant de visiteurs musulmans que chrétiens, libanais ou étrangers.

Jenny Saleh
Pour aller plus loin
 Site du ministère du Tourisme: www.destinationlebanon.gov.org
 Lebanon roots: lebanonroots.com
 Sur les pas de la Vierge et du Christ au Liban (tome I: Le Christ - tome II: La Vierge), de Victor Sauma. Disponible en librairies.
 Sur les pas des saints au Liban, de Victor Sauma. Disponible en librairies.

Quelques idées de week-end
La consultante Nour Farra-Haddad nous a livré quelques idées de circuits à réaliser en un week-end. Certains lieux de culte dispensent également des hébergements aux visiteurs.

Hauts lieux de culte orthodoxes au Liban-Nord
Jour 1: visite du monastère orthodoxe de Saydet el-Nourié (Notre-Dame des Lumières), visite d’Enfé avec ses églises et du couvent de Saydet el-Natour avec ses marais salants, visite de Notre-Dame de Kaftoun, ainsi que du couvent de SS Serge et Bacchus et ses fresques murales médiévales.
Nuitée à Batroun.
Jour 2: visite de Batroun, de ses églises, son souk, le mur phénicien…
 
Sur les pas des saints au Liban
Jour 1: visite de Smar Jbeil avec l’église de Mar Nohra, l’église de Notre-Dame du Perpétuel secours (Saydet el-ma’ounat) et sa forteresse, continuation vers Kfifane et visite du couvent de SS Cyprien et Justine (sanctuaire de saint Hardini et du béatifié Estéphan Nehmé) et, enfin, visite du couvent de St Joseph (sanctuaire de Ste Rafqa).
Nuitée au centre d’accueil du couvent de Saint-Maron de Annaya, l’Oasis.
Jour 2: visite du couvent de Saint-Maron à Annaya et de l’ermitage de SS Pierre et Paul, continuation vers Lehfed et visite de la maison natale du béatifié Estéphan Nehmé.
 
Sur les pas du Christ et de la Vierge au Liban
Jour 1: visite de Saïda avec ses souks, ses églises, ses mosquées, le château de la mer, le caravansérail des Français…. Continuation vers Maghdouché et visite du sanctuaire de Notre-Dame de l’Attente.
Nuitée à Tyr.
Jour 2: visite de Tyr avec son quartier chrétien et ses églises, ses souks, ses mosquées et ses deux sites archéologiques. Dans l’après-midi, visite du village de Cana avec ses deux sites de jarres et des statuaires.
 
A la découverte de lieux de culte druzes du Mont-Liban et de la Békaa
Jour 1: route vers Sharon, visite du maqâm de Sitt Sara et puis du maqâm de Nabi Bahaeddine.
Continuation vers la plaine de la Békaa et visite à Ammiq de Sitt Shaawana.
Nuitée à Chtoura.
Jour 2: route vers Aley, puis vers Abey et visite du maqâm de Sayyed Abdallah el-Tannoukhi, route vers la côte et visite au retour de l’oratoire de Saydet Khaldé avec sa grotte miraculeuse.

http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/16258-des-milliers-de-sites-%C3%A0-visiter-le-liban-terre-de-saintet%C3%A9?issue_id=239

jeudi 9 juin 2016

البابا فرنسيس: في عرس قانا يحوِّل يسوع شريعة موسى إلى إنجيل يحمل الفرح

أجرى قداسة البابا فرنسيس مقابلته العامة مع المؤمنين في ساحة القديس بطرس واستهلّ تعليمه الأسبوعي بالقول قبل أن نبدأ تعليمنا، أريد أن أحيي مجموعة أزواج يحتفلون بالذكرى الخمسين لزواجهم. هذه هي “خمرة العائلة الجيّدة”! إن شهادتكم هذه، هي الشهادة التي ينبغي على الأزواج الجدد – الذين سأُحييهم فيما بعد – والشباب أن يتعلّموها. أشكركم على شهادتكم. بعد أن تناولنا بعض أمثال الرّحمة، نتوقّف اليوم عند أولى آيات يسوع، التي يسمّيها الإنجيليّ يوحنّا “علامات” لأنّ يسوع لم يقم بها ليولّد الدهشة وإنّما ليُظهر محبّة الآب. يخبرنا يوحنّا عن أولى هذه العلامات (يو ۲، ۱- ۱۱) وتتمّ في قانا الجليل. إنّه نوع من “بوّابة دخول” حُفرت فيها كلمات وعبارات تُنير سرّ المسيح بكامله وتفتح قلب التلاميذ على الإيمان. سنرى بعضها.
تابع الأب الأقدس يقول نجد في المقدِّمة عبارة “يسوع وتلاميذه” (الآية ۲). إنّ الذين قد دعاهم يسوع لإتّباعه قد ربطهم به في جماعة والآن، كعائلة واحدة، هم جميعًا مدعوّون إلى العرس. من خلال بدئه لخدمته العلنيّة في عرس قانا، يظهر يسوع كعريس شعب الله الذي أعلنه الأنبياء، ويُظهر لنا عمق العلاقة التي تجمعنا به: إنّه عهد حبّ جديد. ماذا نجد في أساس إيماننا؟ عمل رحمة من خلاله ربطنا يسوع بذاته؛ والحياة المسيحيّة هي الجواب على هذا الحبّ، إنّها كقصّة حبيبين. الله والإنسان يلتقيان ويبحث أحدهما عن الآخر، ويجدان بعضهما البعض ويحتفلان ويحبّ أحدهما الآخر: تمامًا كالحبيب والحبيبة في نشيد الأناشيد. وكلّ الباقي هو كنتيجة لهذه العلاقة. الكنيسة هي العائلة التي يسكب فيها يسوع حبّه؛ وهذا هو الحبّ الذي تحرسه الكنيسة وتريد أن تعطيه للجميع.
أضاف الحبر الأعظم يقول في إطار العهد نفهم أيضًا ملاحظة العذراء: “لَيسَ عِندَهم خَمْر” (الآية ۳). كيف يمكن الإحتفال بالعرس إن غاب ما يُشير إليه الأنبياء كعنصر نموذجيّ للوليمة المسيحانيّة (راجع عاموص ۹، ۱۳- ۱٤؛ يوئيل ۲، ۲٤؛ أشعيا ۲٥، ٦)؟ الماء ضروريّ للحياة، لكنّ الخمر يعبِّر عن غنى الوليمة وفرح العيد. إنه عرس ينقص فيه الخمر، والزوجان الجديدان يشعران بالخجل بسبب هذا الأمر، تخيّلوا أن ينتهي العرس والمدعوون يشربون الشاي؛ إنه لأمر مُخجل! إن الخمر ضروري للعيد. بتحويل الماء إلى خمر في الخوابي التي كانت تُستعمل “لِما تَقْتَضيه الطَّهارةُ عِندَ اليَهود” (الآية ٦)، يقوم يسوع بعلامة مهمّة: يحوِّل شريعة موسى إلى إنجيل يحمل الفرح. كما يقول القدّيس يوحنّا في مكان آخر: “لأَنَّ الشَّريعَةَ أُعطِيَت عن يَدِ موسى وأَمَّا النِّعمَةُ والحَقّ فقَد أَتَيا عن يَدِ يسوعَ المسيح” (يوحنا ۱، ۱٧).
تابع البابا فرنسيس يقول إنّ الكلمات التي توجّهها مريم للخدام تأتي لتُكلّل إطار العرس قي قانا: “مَهما قالَ لَكم فافعَلوه” (الآية ٥). إنه لأمر غريب: إنّها كلماتها الأخيرة التي تنقلها لنا الأناجيل: هذا هو ميراثها الذي تسلِّمه لنا جميعًا. واليوم أيضًا تقول العذراء لنا جميعًا: “مَهما قالَ لَكم – يسوع – فافعَلوه”. هذا هو الميراث التي تركته لنا، وهو جميل! إنّها عبارة تُذكِّر بصيغة الإيمان التي يستعملها شعب إسرائيل في سيناء في جوابه على وعود العهد: “جميع ما تكلّمَ بهِ الرّبُّ نعمَلُ بهِ” (خروج ۱٩، ٨). 
فالخدّام في قانا قد أطاعوا في الواقع. “فَقالَ يسوعُ لِلخَدَم: “اِملأُوا الأَجرانَ ماءً”. فمَلأُوها إِلى أَعلاها. فقالَ لَهم: “اِغرِفوا الآنَ وناوِلوا وَكيلَ المائِدَة”، فناوَلوه” (الآيات ٧- ٨). في هذا العرس يُقام عهد جديد ولخدّام الربّ، أي للكنيسة بأسرها، تُوكَل المهمّة الجديدة: “مَهما قالَ لَكم فافعَلوه!” إنّ خدمة الربّ تعني الإصغاء لكلمته وعيشها. إنّها الوصيّة البسيطة وأيضًا الجوهريّة لأمِّ يسوع وهي برنامج حياة المسيحيّ. وبالنّسبة لكلّ فرد منّا، فالإستقاء من الخابية يوازي الإستسلام لكلمة الله لنختبر فعّاليتها في حياتنا. لذا، يمكننا نحن أيضًا أن نعلن مع وكيل المائدة الذي ذاقَ الماءَ الَّذي صارَ خمراً: “أَمَّا أَنتَ فحَفِظتَ الخَمرَةَ الجَيِّدَةَ إِلى الآن” (الآية ۱٠). نعم، إنّ الربّ لا يزال يحفظ هذه الخمرة الطيّبة لخلاصنا، تمامًا كما لا تزال تتدفّق من جنب الربّ المطعون.
وختم الأب الأقدس تعليمه الأسبوعي بالقول أمّا نهاية الرواية فتبدو لنا كحُكم: “هذِه أُولى آياتِ يسوع أَتى بها في قانا الجَليل، فأَظهَرَ مَجدَه فَآمَنَ بِه تَلاميذُه” (الآية ۱۱). إن عرس قانا هو أكثر من مجرّد رواية بسيطة لأولى آيات يسوع. فإنه كخزنة يحفظ سرّ شخصه وهدف مجيئه: العريس المُنتظَر يبدأ العرس الذي يتحقّق في السرّ الفصحيّ. في هذا العرس يربط يسوع تلاميذه به عبر عهد جديد ونهائيّ. في قانا يصبح تّلاميذ يسوع عائلة له وفي قانا يولد إيمان الكنيسة. جميعنا مدعوّون إلى ذلك العرس لكي لا تنقص أبدًا الخمرة الجديدة!
زينيت  -.إذاعة الفاتيكان

mercredi 8 juin 2016

Audience générale : les noces de Cana, évènement fondateur d'une alliance d'amour

Audience générale : les noces de Cana, évènement fondateur d'une alliance d'amour

8-6-2016

Le Pape salue des enfants lors de l'audience générale du 8 juin 2016. - ANSA
08/06/2016 12:34

(RV) Le premier miracle de Jésus accompli à Cana «illumine tout le mystère du Christ et ouvre le cœur des disciples à la foi». Lors de l’audience générale, ce mercredi, le Pape François, en cette année de la miséricorde, a proposé une méditation sur le récit évangélique des noces de Cana. Le Saint-Père a notamment rappelé que c’est à Cana, que Jésus livre le sens de sa venue parmi nous.
Xavier Sartre
 
Les noces de Cana, explique le Pape, «sont bien plus qu’un simple récit du premier miracle de Jésus». C’est «à Cana que les disciples de Jésus deviennent sa famille et que nait la foi de l’Eglise»«Jésus se manifeste comme l’époux du peuple de Dieu». Il «inaugure les noces qui s’accompliront dans le mystère pascal ; Il se lie à ses disciples par une Alliance nouvelle et définitive»«Une Alliance d’amour», et le Saint-Père rappelle que le fondement de notre foi est«un acte de miséricorde avec lequel Jésus nous a uni à Lui».
«La vie chrétienne, poursuit-il, est la réponse à cet amour, c’est comme l’histoire de deux amoureux. Dieu et l’homme se rencontrent, se cherchent, se trouvent et s’aiment. Tout le reste est une conséquence de cette relation». Ainsi, nous sommes tous invités aux noces de Cana, indique le Saint-Père car«le bon vin ne vient plus à manquer». Le vin qui «exprime l’abondance du banquet et la joie de la fête à laquelle nous sommes appelés»«Imaginez,déclare le Pape en sortant de son texte, de finir la fête des noces en buvant du thé. Ce serait une honte».
«Le vin est nécessaire à la fête»«Quand Jésus transforme l’eau en vin, dans les amphores destinées “à la purification rituelle des juifs”, Jésus accomplit un signe éloquent, explique le Saint-Père : Il transforme la Loi de Moïse en Évangile, porteur de joie». Dans sa catéchèse, le Saint-Père met également en exergue «l’ultime recommandation, simple mais essentielle, de la Vierge Marie : “Tout ce qu'il vous dira, faites-le !”. «Servir le Seigneur, précise le Pape, signifie écouter et mettre en pratique sa Parole. C’est le programme de toute vie chrétienne».
Saluts aux groupes présents
Avant de débuter sa catéchèse le Saint-Père a salué publiquement un groupe de couples célébrant leurs 50 ans de mariage. «C’est le bon vin de la famille !», s’est-il exclamé. «Les nouveaux époux et les jeunes doivent apprendre de votre témoignage. C’est un beau témoignage, merci» a déclaré le Pape.
Parmi les pèlerins de langue française salués par les Pape François : les pèlerins du diocèse de Besançon, venus avec leur archevêque Mgr Jean-Luc Bouilleret, les membres de la Confédération Internationale de la Société Saint Vincent de Paul, les membres du Séminaire du Prado de Lyon, ainsi que les pèlerins de Suisse, de Belgique et du Canada.
(CV-HD)

http://fr.radiovaticana.va/news/2016/06/08/audience_g%C3%A9n%C3%A9rale__le_pape_revient_sur_les_noces_de_cana/1235619