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mercredi 29 juin 2016

Maghdouche 27--5-2016.jpg

Nomination de ND de Maghdouche sur la liste internationale des sites
touristiques et religieux



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mardi 14 juin 2016

A Cana Jesus livre le secret d sa mission



JTK

Début du message transféré :

Expéditeur: "ZENIT" <info@zenit.org>
Date: 8 juin 2016 23:10:35 UTC+3
« A Cana, Jésus livre le secret de sa personne et le but de sa venue parmi nous », explique le pape François.
Le pape François a en effet consacré sa catéchèse en français à la miséricorde aux Noces de Cana, ce mercredi 8 juin 2016, place Saint-Pierre, en présence de nombreux francophones.
« Frères et sœurs, le premier signe de miséricorde accompli à Cana illumine tout le mystère du Christ et ouvre le cœur des disciples à la foi », a expliqué le pape.
Il souligne que Cana est une « manifestation » de Jésus qui se révèle comme « époux »: « Jésus se manifeste comme l'époux du peuple de Dieu et révèle la profondeur de la relation qui nous unit à lui. »
Et le vin le meilleur, c'est celui des noces des baptisés aujourd'hui encore: « Le vin exprime l'abondance du banquet et la joie de la fête à laquelle nous sommes appelés. »
Le pape invite à accueillir la parole de Marie adressée aux baptisés d'aujourd'hui: « L'ultime recommandation, simple mais essentielle, de la Vierge – faites tout ce qu'il vous dira – est le programme de toute vie chrétienne. »
« Il s'agit de s'en remettre à la Parole de Dieu pour faire l'expérience de son efficacité dans la vie », a insisté le pape.
Il souligne aussi que l'évangile des noces de Cana est un récit de conclusion d'Alliance: « A Cana, Jésus livre le secret de sa personne et le but de sa venue parmi nous : l'époux inaugure les noces qui s'accompliront dans le mystère pascal ; il se lie à ses disciples par une Alliance nouvelle et définitive. »
Et comme cette catéchèse était consacrée à des noces et au vin meilleur, le pape François avait salué, avant sa catéchèse en italien, un groupe de couples célébrant leurs 50 ans de mariage, en disant spontanément: «C'est le bon vin de la famille ! Les nouveaux époux et les jeunes doivent apprendre de votre témoignage. C'est un beau témoignage, merci! »

vendredi 10 juin 2016

SYRIE - Repas offerts l’Archidiocèse syro orthodoxe d’Alep aux musulmans les plus pauvres à l’occasion du ramadan


Alep (Agence Fides) – Depuis le début du mois du ramadan, dédié à la prière et au jeûne, l’Archidiocèse syro orthodoxe d’Alep offre chaque jour le nécessaire pour le petit-déjeuner et l’unique repas du soir aux familles musulmanes les plus indigentes vivant dans le quartier de Sulaimaniyah. Des photographies diffusées par l’intermédiaire du site Internet ankawa.com montrent la distribution des plats préparés par les chrétiens aux familles musulmanes. Le centre de distribution se trouve dans les locaux de l’Archidiocèse, près la Cathédrale Saint Ephrem le syrien.
Dans un message diffusé par les moyens de communication de l’Archidiocèse, cette initiative est présentée comme un simple geste visant à exprimer les sentiments de solidarité entre concitoyens de différente appartenance religieuse, dans l’espoir de contribuer au retour, avec le temps, de la coexistence entre les différentes communautés ethniques et religieuses qui caractérisait la société syrienne avant la guerre.
Le conflit – peut-on également lire dans les informations diffusées par l’Archidiocèse syro orthodoxe et parvenues à l’Agence Fides – a par ailleurs poussé dans de nombreux cas les chrétiens et les musulmans à accomplir des gestes de solidarité interreligieuse, comme dans le cas des enfants musulmans orphelins qui ont trouvé refuge dans des structures appartenant à l’Eglise, après que leur orphelinat ait été dévasté par les bombardements.
Le gouvernement de l’Archidiocèse syro orthodoxe d’Alep est encore formellement entre les mains du Métropolite Gregorios Yohanna Ibrahim, disparu avec son confrère grec orthodoxe, Boulos Yazigi, en avril 2013 alors qu’ils se trouvaient entre Alep et la frontière turque. (GV) (Agence Fides 10/06/2016)

Des milliers de sites à visiter. Le Liban, terre de sainteté

Magazine 10-6=2016- 
Cité 96 fois dans la Bible, le Liban apparaît comme une terre bénie des dieux en matière de tourisme religieux. Les sites d’intérêt y foisonnent, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou druzes, et peuvent intéresser tout le monde, que l’on soit pieux ou pas.

Avis aux amateurs, le Liban n’est pas uniquement ce pays baigné de lumière, où l’on peut skier le matin et se baigner l’après-midi. Non, le pays du Cèdre est aussi une terre qui se découvre par ses lieux de culte, que l’on soit croyant ou pas, pieux ou pas. Les Libanais le savent bien, eux qui vivent leur foi – chrétienne, musulmane ou druze –, de la manière la plus naturelle possible. Qu’on se le dise, les religions sont indissociables de la culture, voire de l’identité libanaise. Nour Farra-Haddad, docteure en anthropologie religieuse et consultante en matière de tourisme religieux pour le ministère du Tourisme, en connaît un rayon sur le sujet. «Au Liban, explique-t-elle, le culte des saints draine de nos jours, comme depuis des siècles, l’essentiel des dévotions aussi bien chrétiennes que musulmanes». Les milliers de lieux de culte, éparpillés sur le territoire, en sont bien la preuve. Oratoires, chapelles, monastères, mosquées, maqâms et mazars témoignent de l’importance du culte dans la culture libanaise. Nour Farra-Haddad note, par ailleurs, que «les Libanais ont toujours été des gens très pieux et le tourisme religieux interne a toujours été très important».
D’ailleurs, souligne-t-elle, «en 2008, une association réunissant l’ensemble des cultes chrétiens au Liban a été créée, afin de développer le tourisme religieux, ainsi que les pèlerinages, qui sont deux choses différentes». Le projet prend de l’importance jusqu’en 2010 où est ébauché un Centre pour le tourisme religieux (CRT) et culturel, à vocation pastorale et touristique. L’objectif étant d’attirer autant les touristes intéressés par la culture religieuse que ceux animés d’une motivation spirituelle. Mis en sommeil entre-temps, l’idée du CRT a été réanimée par l’actuel ministre du Tourisme, Michel Pharaon, qui s’est fixé pour objectif de développer le tourisme religieux. Mais aussi, de replacer le Liban sur la carte internationale de la Terre sainte, une appellation qui avait été, jusque-là, exclusivement réservée à la Palestine et à la Jordanie, surtout après la création de l’Etat d’Israël. Conscients du potentiel libanais en la matière, deux ordres religieux ont créé des agences de voyages spécialisées en pèlerinage et tourisme religieux (Lebanon roots pour l’Ordre libanais maronite et Your ticket pour l’Ordre antonin).
«Il faut savoir que le territoire libanais compte des milliers de sites cultuels chrétiens et musulmans sur l’ensemble du pays», rappelle Nour Farra-Haddad. Selon la consultante et directrice gérante de l’agence NEOS, on peut distinguer plusieurs axes de visite autour de cette thématique.
«Nous pouvons explorer par exemple le Liban, terre sainte», explique-t-elle. Cité 96 fois dans la Bible, le pays apparaît clairement dans les textes sacrés, au même titre que ses villes, comme Sidon ou Tyr. «Le Christ lui-même fut son premier évangélisateur et foula son sol», souligne l’anthropologue. «Les Ecritures saintes nous révèlent que Jésus entreprit plus d’une prédication et opéra plus d’un miracle entre Tyr et Sidon (Matthieu 14, 21-28 et Marc 7, 24-31…). Le premier fut celui de l’eau transformée en vin à Cana. Jésus aurait loué la foi des habitants de Tyr et de Sidon et rappelé aux pharisiens un épisode de la vie du prophète Elie qui, lors d’une famine, avait été nourri par une veuve de Sarepta (devenu Sarafand au sud de Sidon)», précise-t-elle. Par ailleurs, c’est «au sommet du mont Hermon que le Christ se serait transfiguré». Le Liban-Sud, par exemple, est jalonné de lieux saints chrétiens autant que musulmans, avec le village de Cana, le sanctuaire de Notre-Dame de l’Attente à Maghdouché, le maqâm de Nabi Omran (le père de la Vierge), à Qleilé, et le maqâm de Cham’oun el-Safa à Chamaa, au sud-est de Tyr, qui abrite des tombes. Et ce n’est qu’un exemple.
Autre axe de visite, le Liban terre de sainteté. La Vallée de la Qadisha en est un magnifique exemple, haut lieu de sainteté pour la chrétienté et classé par l’Unesco. «Il y a une quantité de lieux de culte éparpillés sur tout le territoire, dédiés aux saints libanais, comme mar Charbel, mar Maroun, sainte Rafqa, sans compter les milliers de lieux dédiés spécifiquement à la Vierge et au Christ», précise Nour Farra-Haddad. «Nous avons aussi par exemple 370 lieux de culte dédiés à saint Georges, plus de 270 pour saint Elie (Nabi Elia chez les musulmans).
Par ailleurs, souligne l’anthropologue, le Liban se distingue par rapport à d’autres pays par le fait qu’il dispose d’une cartographie sacrée non figée.
Une terre de saints. «On parle même de la fabrication de nouveaux saints, figures nationales tantôt, ou encore martyrs de nombreux conflits de la région», avance-t-elle. Les bienheureux Abouna Yaacoub, Estéphan Nehmé, le vénérable Abouna Mrad, le patriarche Estéphan Doueihy et le frère Estéphan Nehmé sont en attente de béatification. Cette cartographie est très active et évolue. «On continue à construire des couvents», ce qui n’est plus le cas dans de nombreux pays.
Le Liban religieux peut aussi se visiter sous l’angle d’une «terre de dialogue et de vivre-ensemble». Le Liban est un message, avait rappelé le pape Jean-Paul II. Et de fait, avec ses dix-huit communautés religieuses installées sur un même sol, le pays du Cèdre apparaît comme un sanctuaire du dialogue interreligieux.
De plus, observe Nour Farra-Haddad, plusieurs saints sont vénérés par toutes les communautés. Saint Georges, alias mar Jeriès ou al-Khodr, est l’un d’entre eux, tout comme saint Pierre (mar Boutros, Chamoun, Semaan). Sans oublier, bien évidemment, le consensus religieux autour de la Vierge. Le plus visité reste Notre-Dame du Liban, à Harissa, le symbole de la coexistence, où l’on croise autant de visiteurs musulmans que chrétiens, libanais ou étrangers.

Jenny Saleh
Pour aller plus loin
 Site du ministère du Tourisme: www.destinationlebanon.gov.org
 Lebanon roots: lebanonroots.com
 Sur les pas de la Vierge et du Christ au Liban (tome I: Le Christ - tome II: La Vierge), de Victor Sauma. Disponible en librairies.
 Sur les pas des saints au Liban, de Victor Sauma. Disponible en librairies.

Quelques idées de week-end
La consultante Nour Farra-Haddad nous a livré quelques idées de circuits à réaliser en un week-end. Certains lieux de culte dispensent également des hébergements aux visiteurs.

Hauts lieux de culte orthodoxes au Liban-Nord
Jour 1: visite du monastère orthodoxe de Saydet el-Nourié (Notre-Dame des Lumières), visite d’Enfé avec ses églises et du couvent de Saydet el-Natour avec ses marais salants, visite de Notre-Dame de Kaftoun, ainsi que du couvent de SS Serge et Bacchus et ses fresques murales médiévales.
Nuitée à Batroun.
Jour 2: visite de Batroun, de ses églises, son souk, le mur phénicien…
 
Sur les pas des saints au Liban
Jour 1: visite de Smar Jbeil avec l’église de Mar Nohra, l’église de Notre-Dame du Perpétuel secours (Saydet el-ma’ounat) et sa forteresse, continuation vers Kfifane et visite du couvent de SS Cyprien et Justine (sanctuaire de saint Hardini et du béatifié Estéphan Nehmé) et, enfin, visite du couvent de St Joseph (sanctuaire de Ste Rafqa).
Nuitée au centre d’accueil du couvent de Saint-Maron de Annaya, l’Oasis.
Jour 2: visite du couvent de Saint-Maron à Annaya et de l’ermitage de SS Pierre et Paul, continuation vers Lehfed et visite de la maison natale du béatifié Estéphan Nehmé.
 
Sur les pas du Christ et de la Vierge au Liban
Jour 1: visite de Saïda avec ses souks, ses églises, ses mosquées, le château de la mer, le caravansérail des Français…. Continuation vers Maghdouché et visite du sanctuaire de Notre-Dame de l’Attente.
Nuitée à Tyr.
Jour 2: visite de Tyr avec son quartier chrétien et ses églises, ses souks, ses mosquées et ses deux sites archéologiques. Dans l’après-midi, visite du village de Cana avec ses deux sites de jarres et des statuaires.
 
A la découverte de lieux de culte druzes du Mont-Liban et de la Békaa
Jour 1: route vers Sharon, visite du maqâm de Sitt Sara et puis du maqâm de Nabi Bahaeddine.
Continuation vers la plaine de la Békaa et visite à Ammiq de Sitt Shaawana.
Nuitée à Chtoura.
Jour 2: route vers Aley, puis vers Abey et visite du maqâm de Sayyed Abdallah el-Tannoukhi, route vers la côte et visite au retour de l’oratoire de Saydet Khaldé avec sa grotte miraculeuse.

http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/16258-des-milliers-de-sites-%C3%A0-visiter-le-liban-terre-de-saintet%C3%A9?issue_id=239

jeudi 9 juin 2016

البابا فرنسيس: في عرس قانا يحوِّل يسوع شريعة موسى إلى إنجيل يحمل الفرح

أجرى قداسة البابا فرنسيس مقابلته العامة مع المؤمنين في ساحة القديس بطرس واستهلّ تعليمه الأسبوعي بالقول قبل أن نبدأ تعليمنا، أريد أن أحيي مجموعة أزواج يحتفلون بالذكرى الخمسين لزواجهم. هذه هي “خمرة العائلة الجيّدة”! إن شهادتكم هذه، هي الشهادة التي ينبغي على الأزواج الجدد – الذين سأُحييهم فيما بعد – والشباب أن يتعلّموها. أشكركم على شهادتكم. بعد أن تناولنا بعض أمثال الرّحمة، نتوقّف اليوم عند أولى آيات يسوع، التي يسمّيها الإنجيليّ يوحنّا “علامات” لأنّ يسوع لم يقم بها ليولّد الدهشة وإنّما ليُظهر محبّة الآب. يخبرنا يوحنّا عن أولى هذه العلامات (يو ۲، ۱- ۱۱) وتتمّ في قانا الجليل. إنّه نوع من “بوّابة دخول” حُفرت فيها كلمات وعبارات تُنير سرّ المسيح بكامله وتفتح قلب التلاميذ على الإيمان. سنرى بعضها.
تابع الأب الأقدس يقول نجد في المقدِّمة عبارة “يسوع وتلاميذه” (الآية ۲). إنّ الذين قد دعاهم يسوع لإتّباعه قد ربطهم به في جماعة والآن، كعائلة واحدة، هم جميعًا مدعوّون إلى العرس. من خلال بدئه لخدمته العلنيّة في عرس قانا، يظهر يسوع كعريس شعب الله الذي أعلنه الأنبياء، ويُظهر لنا عمق العلاقة التي تجمعنا به: إنّه عهد حبّ جديد. ماذا نجد في أساس إيماننا؟ عمل رحمة من خلاله ربطنا يسوع بذاته؛ والحياة المسيحيّة هي الجواب على هذا الحبّ، إنّها كقصّة حبيبين. الله والإنسان يلتقيان ويبحث أحدهما عن الآخر، ويجدان بعضهما البعض ويحتفلان ويحبّ أحدهما الآخر: تمامًا كالحبيب والحبيبة في نشيد الأناشيد. وكلّ الباقي هو كنتيجة لهذه العلاقة. الكنيسة هي العائلة التي يسكب فيها يسوع حبّه؛ وهذا هو الحبّ الذي تحرسه الكنيسة وتريد أن تعطيه للجميع.
أضاف الحبر الأعظم يقول في إطار العهد نفهم أيضًا ملاحظة العذراء: “لَيسَ عِندَهم خَمْر” (الآية ۳). كيف يمكن الإحتفال بالعرس إن غاب ما يُشير إليه الأنبياء كعنصر نموذجيّ للوليمة المسيحانيّة (راجع عاموص ۹، ۱۳- ۱٤؛ يوئيل ۲، ۲٤؛ أشعيا ۲٥، ٦)؟ الماء ضروريّ للحياة، لكنّ الخمر يعبِّر عن غنى الوليمة وفرح العيد. إنه عرس ينقص فيه الخمر، والزوجان الجديدان يشعران بالخجل بسبب هذا الأمر، تخيّلوا أن ينتهي العرس والمدعوون يشربون الشاي؛ إنه لأمر مُخجل! إن الخمر ضروري للعيد. بتحويل الماء إلى خمر في الخوابي التي كانت تُستعمل “لِما تَقْتَضيه الطَّهارةُ عِندَ اليَهود” (الآية ٦)، يقوم يسوع بعلامة مهمّة: يحوِّل شريعة موسى إلى إنجيل يحمل الفرح. كما يقول القدّيس يوحنّا في مكان آخر: “لأَنَّ الشَّريعَةَ أُعطِيَت عن يَدِ موسى وأَمَّا النِّعمَةُ والحَقّ فقَد أَتَيا عن يَدِ يسوعَ المسيح” (يوحنا ۱، ۱٧).
تابع البابا فرنسيس يقول إنّ الكلمات التي توجّهها مريم للخدام تأتي لتُكلّل إطار العرس قي قانا: “مَهما قالَ لَكم فافعَلوه” (الآية ٥). إنه لأمر غريب: إنّها كلماتها الأخيرة التي تنقلها لنا الأناجيل: هذا هو ميراثها الذي تسلِّمه لنا جميعًا. واليوم أيضًا تقول العذراء لنا جميعًا: “مَهما قالَ لَكم – يسوع – فافعَلوه”. هذا هو الميراث التي تركته لنا، وهو جميل! إنّها عبارة تُذكِّر بصيغة الإيمان التي يستعملها شعب إسرائيل في سيناء في جوابه على وعود العهد: “جميع ما تكلّمَ بهِ الرّبُّ نعمَلُ بهِ” (خروج ۱٩، ٨). 
فالخدّام في قانا قد أطاعوا في الواقع. “فَقالَ يسوعُ لِلخَدَم: “اِملأُوا الأَجرانَ ماءً”. فمَلأُوها إِلى أَعلاها. فقالَ لَهم: “اِغرِفوا الآنَ وناوِلوا وَكيلَ المائِدَة”، فناوَلوه” (الآيات ٧- ٨). في هذا العرس يُقام عهد جديد ولخدّام الربّ، أي للكنيسة بأسرها، تُوكَل المهمّة الجديدة: “مَهما قالَ لَكم فافعَلوه!” إنّ خدمة الربّ تعني الإصغاء لكلمته وعيشها. إنّها الوصيّة البسيطة وأيضًا الجوهريّة لأمِّ يسوع وهي برنامج حياة المسيحيّ. وبالنّسبة لكلّ فرد منّا، فالإستقاء من الخابية يوازي الإستسلام لكلمة الله لنختبر فعّاليتها في حياتنا. لذا، يمكننا نحن أيضًا أن نعلن مع وكيل المائدة الذي ذاقَ الماءَ الَّذي صارَ خمراً: “أَمَّا أَنتَ فحَفِظتَ الخَمرَةَ الجَيِّدَةَ إِلى الآن” (الآية ۱٠). نعم، إنّ الربّ لا يزال يحفظ هذه الخمرة الطيّبة لخلاصنا، تمامًا كما لا تزال تتدفّق من جنب الربّ المطعون.
وختم الأب الأقدس تعليمه الأسبوعي بالقول أمّا نهاية الرواية فتبدو لنا كحُكم: “هذِه أُولى آياتِ يسوع أَتى بها في قانا الجَليل، فأَظهَرَ مَجدَه فَآمَنَ بِه تَلاميذُه” (الآية ۱۱). إن عرس قانا هو أكثر من مجرّد رواية بسيطة لأولى آيات يسوع. فإنه كخزنة يحفظ سرّ شخصه وهدف مجيئه: العريس المُنتظَر يبدأ العرس الذي يتحقّق في السرّ الفصحيّ. في هذا العرس يربط يسوع تلاميذه به عبر عهد جديد ونهائيّ. في قانا يصبح تّلاميذ يسوع عائلة له وفي قانا يولد إيمان الكنيسة. جميعنا مدعوّون إلى ذلك العرس لكي لا تنقص أبدًا الخمرة الجديدة!
زينيت  -.إذاعة الفاتيكان

mercredi 8 juin 2016

Audience générale : les noces de Cana, évènement fondateur d'une alliance d'amour

Audience générale : les noces de Cana, évènement fondateur d'une alliance d'amour

8-6-2016

Le Pape salue des enfants lors de l'audience générale du 8 juin 2016. - ANSA
08/06/2016 12:34

(RV) Le premier miracle de Jésus accompli à Cana «illumine tout le mystère du Christ et ouvre le cœur des disciples à la foi». Lors de l’audience générale, ce mercredi, le Pape François, en cette année de la miséricorde, a proposé une méditation sur le récit évangélique des noces de Cana. Le Saint-Père a notamment rappelé que c’est à Cana, que Jésus livre le sens de sa venue parmi nous.
Xavier Sartre
 
Les noces de Cana, explique le Pape, «sont bien plus qu’un simple récit du premier miracle de Jésus». C’est «à Cana que les disciples de Jésus deviennent sa famille et que nait la foi de l’Eglise»«Jésus se manifeste comme l’époux du peuple de Dieu». Il «inaugure les noces qui s’accompliront dans le mystère pascal ; Il se lie à ses disciples par une Alliance nouvelle et définitive»«Une Alliance d’amour», et le Saint-Père rappelle que le fondement de notre foi est«un acte de miséricorde avec lequel Jésus nous a uni à Lui».
«La vie chrétienne, poursuit-il, est la réponse à cet amour, c’est comme l’histoire de deux amoureux. Dieu et l’homme se rencontrent, se cherchent, se trouvent et s’aiment. Tout le reste est une conséquence de cette relation». Ainsi, nous sommes tous invités aux noces de Cana, indique le Saint-Père car«le bon vin ne vient plus à manquer». Le vin qui «exprime l’abondance du banquet et la joie de la fête à laquelle nous sommes appelés»«Imaginez,déclare le Pape en sortant de son texte, de finir la fête des noces en buvant du thé. Ce serait une honte».
«Le vin est nécessaire à la fête»«Quand Jésus transforme l’eau en vin, dans les amphores destinées “à la purification rituelle des juifs”, Jésus accomplit un signe éloquent, explique le Saint-Père : Il transforme la Loi de Moïse en Évangile, porteur de joie». Dans sa catéchèse, le Saint-Père met également en exergue «l’ultime recommandation, simple mais essentielle, de la Vierge Marie : “Tout ce qu'il vous dira, faites-le !”. «Servir le Seigneur, précise le Pape, signifie écouter et mettre en pratique sa Parole. C’est le programme de toute vie chrétienne».
Saluts aux groupes présents
Avant de débuter sa catéchèse le Saint-Père a salué publiquement un groupe de couples célébrant leurs 50 ans de mariage. «C’est le bon vin de la famille !», s’est-il exclamé. «Les nouveaux époux et les jeunes doivent apprendre de votre témoignage. C’est un beau témoignage, merci» a déclaré le Pape.
Parmi les pèlerins de langue française salués par les Pape François : les pèlerins du diocèse de Besançon, venus avec leur archevêque Mgr Jean-Luc Bouilleret, les membres de la Confédération Internationale de la Société Saint Vincent de Paul, les membres du Séminaire du Prado de Lyon, ainsi que les pèlerins de Suisse, de Belgique et du Canada.
(CV-HD)

http://fr.radiovaticana.va/news/2016/06/08/audience_g%C3%A9n%C3%A9rale__le_pape_revient_sur_les_noces_de_cana/1235619