28/05/2011 OLJ
M. Assad Seif.
L'archéologie et le patrimoine culturel du Liban étaient à l'honneur à Paris, à la mairie du 7e arrondissement, où un public nombreux est venu assister à une conférence à trois voix, avec projection de diapositives. Organisée par la « Diaspora libanaise overseas » et son président Naoum Abi-Rached, la conférence était placée sous le patronage de la maire d'arrondissement, Rachida Dati.
Françoise Briquel-Chatonnet, directrice de recherche au CNRS, devait axer son exposé savant sur les origines de l'alphabet et son évolution, de Sérabit el-Kadim, dans le Sinaï, où les premières tablettes d'un alphabet proto-sinaïtique ont été découvertes, à Ougarit et Byblos, où subsistent à ce jour des tablettes d'un alphabet mixte, d'inspiration égyptienne et sémitique à la fois, n'ayant pas été déchiffrées.
Françoise Briquel-Chatonnet, directrice de recherche au CNRS, devait axer son exposé savant sur les origines de l'alphabet et son évolution, de Sérabit el-Kadim, dans le Sinaï, où les premières tablettes d'un alphabet proto-sinaïtique ont été découvertes, à Ougarit et Byblos, où subsistent à ce jour des tablettes d'un alphabet mixte, d'inspiration égyptienne et sémitique à la fois, n'ayant pas été déchiffrées.
Dina Frangié Joly, post-
doctorante en archéologie et sciences de l'Antiquité, devait élaborer, pour sa part, sur la riche histoire de Beyrouth et ses différentes strates concernant les différentes époques (phénicienne, hellénistique, romaine, byzantine...).
Enfin, Assaad Seif, coordinateur des recherches et des fouilles archéologiques (DGAL), a expliqué, dans une intervention remarquée, les activités récentes de la Direction générale des antiquités libanaises en matière de fouilles et de gestion du patrimoine. Il a notamment évoqué un projet novateur par laser 3D, en matière de détection des changements ou altérations du site de Baalbeck. « Dans cette région sismique, le scan à notre disposition permet d'étudier les pathologies de surface et de suivre l'évolution des dégâts », a-t-il précisé, soulignant que ce projet a été mis en place au lendemain des bombardements israéliens de 2006, lesquels ont constitué une menace réelle pour les ruines archéologiques de Baalbeck.
M. Seif a également fait le point des sites archéologiques de Beyrouth, deuxième plus grand site de fouilles urbain au monde. Il a indiqué que, depuis 2005, « nous avons pris l'initiative de prendre en charge notre patrimoine et avons donc constitué une équipe d'étudiants et d'archéologues libanais sous l'égide de la DGA, formés à toutes les sciences auxiliaires et techniques afin de poursuivre les fouilles ». Ces équipes d'intervention archéologique urbaine ont déjà œuvré dans le centre-ville, à Mreijeh, à Ghobeyri et coordonnent leur action avec les promoteurs immobiliers en fonction d'un accord mis en place pour articuler les besoins du développement immobilier de la ville avec la nécessité de préserver son patrimoine archéologique et historique.
doctorante en archéologie et sciences de l'Antiquité, devait élaborer, pour sa part, sur la riche histoire de Beyrouth et ses différentes strates concernant les différentes époques (phénicienne, hellénistique, romaine, byzantine...).
Enfin, Assaad Seif, coordinateur des recherches et des fouilles archéologiques (DGAL), a expliqué, dans une intervention remarquée, les activités récentes de la Direction générale des antiquités libanaises en matière de fouilles et de gestion du patrimoine. Il a notamment évoqué un projet novateur par laser 3D, en matière de détection des changements ou altérations du site de Baalbeck. « Dans cette région sismique, le scan à notre disposition permet d'étudier les pathologies de surface et de suivre l'évolution des dégâts », a-t-il précisé, soulignant que ce projet a été mis en place au lendemain des bombardements israéliens de 2006, lesquels ont constitué une menace réelle pour les ruines archéologiques de Baalbeck.
M. Seif a également fait le point des sites archéologiques de Beyrouth, deuxième plus grand site de fouilles urbain au monde. Il a indiqué que, depuis 2005, « nous avons pris l'initiative de prendre en charge notre patrimoine et avons donc constitué une équipe d'étudiants et d'archéologues libanais sous l'égide de la DGA, formés à toutes les sciences auxiliaires et techniques afin de poursuivre les fouilles ». Ces équipes d'intervention archéologique urbaine ont déjà œuvré dans le centre-ville, à Mreijeh, à Ghobeyri et coordonnent leur action avec les promoteurs immobiliers en fonction d'un accord mis en place pour articuler les besoins du développement immobilier de la ville avec la nécessité de préserver son patrimoine archéologique et historique.
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