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mercredi 29 juin 2016

Maghdouche 27--5-2016.jpg

Nomination de ND de Maghdouche sur la liste internationale des sites
touristiques et religieux



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mardi 14 juin 2016

A Cana Jesus livre le secret d sa mission



JTK

Début du message transféré :

Expéditeur: "ZENIT" <info@zenit.org>
Date: 8 juin 2016 23:10:35 UTC+3
« A Cana, Jésus livre le secret de sa personne et le but de sa venue parmi nous », explique le pape François.
Le pape François a en effet consacré sa catéchèse en français à la miséricorde aux Noces de Cana, ce mercredi 8 juin 2016, place Saint-Pierre, en présence de nombreux francophones.
« Frères et sœurs, le premier signe de miséricorde accompli à Cana illumine tout le mystère du Christ et ouvre le cœur des disciples à la foi », a expliqué le pape.
Il souligne que Cana est une « manifestation » de Jésus qui se révèle comme « époux »: « Jésus se manifeste comme l'époux du peuple de Dieu et révèle la profondeur de la relation qui nous unit à lui. »
Et le vin le meilleur, c'est celui des noces des baptisés aujourd'hui encore: « Le vin exprime l'abondance du banquet et la joie de la fête à laquelle nous sommes appelés. »
Le pape invite à accueillir la parole de Marie adressée aux baptisés d'aujourd'hui: « L'ultime recommandation, simple mais essentielle, de la Vierge – faites tout ce qu'il vous dira – est le programme de toute vie chrétienne. »
« Il s'agit de s'en remettre à la Parole de Dieu pour faire l'expérience de son efficacité dans la vie », a insisté le pape.
Il souligne aussi que l'évangile des noces de Cana est un récit de conclusion d'Alliance: « A Cana, Jésus livre le secret de sa personne et le but de sa venue parmi nous : l'époux inaugure les noces qui s'accompliront dans le mystère pascal ; il se lie à ses disciples par une Alliance nouvelle et définitive. »
Et comme cette catéchèse était consacrée à des noces et au vin meilleur, le pape François avait salué, avant sa catéchèse en italien, un groupe de couples célébrant leurs 50 ans de mariage, en disant spontanément: «C'est le bon vin de la famille ! Les nouveaux époux et les jeunes doivent apprendre de votre témoignage. C'est un beau témoignage, merci! »

vendredi 10 juin 2016

SYRIE - Repas offerts l’Archidiocèse syro orthodoxe d’Alep aux musulmans les plus pauvres à l’occasion du ramadan


Alep (Agence Fides) – Depuis le début du mois du ramadan, dédié à la prière et au jeûne, l’Archidiocèse syro orthodoxe d’Alep offre chaque jour le nécessaire pour le petit-déjeuner et l’unique repas du soir aux familles musulmanes les plus indigentes vivant dans le quartier de Sulaimaniyah. Des photographies diffusées par l’intermédiaire du site Internet ankawa.com montrent la distribution des plats préparés par les chrétiens aux familles musulmanes. Le centre de distribution se trouve dans les locaux de l’Archidiocèse, près la Cathédrale Saint Ephrem le syrien.
Dans un message diffusé par les moyens de communication de l’Archidiocèse, cette initiative est présentée comme un simple geste visant à exprimer les sentiments de solidarité entre concitoyens de différente appartenance religieuse, dans l’espoir de contribuer au retour, avec le temps, de la coexistence entre les différentes communautés ethniques et religieuses qui caractérisait la société syrienne avant la guerre.
Le conflit – peut-on également lire dans les informations diffusées par l’Archidiocèse syro orthodoxe et parvenues à l’Agence Fides – a par ailleurs poussé dans de nombreux cas les chrétiens et les musulmans à accomplir des gestes de solidarité interreligieuse, comme dans le cas des enfants musulmans orphelins qui ont trouvé refuge dans des structures appartenant à l’Eglise, après que leur orphelinat ait été dévasté par les bombardements.
Le gouvernement de l’Archidiocèse syro orthodoxe d’Alep est encore formellement entre les mains du Métropolite Gregorios Yohanna Ibrahim, disparu avec son confrère grec orthodoxe, Boulos Yazigi, en avril 2013 alors qu’ils se trouvaient entre Alep et la frontière turque. (GV) (Agence Fides 10/06/2016)

Des milliers de sites à visiter. Le Liban, terre de sainteté

Magazine 10-6=2016- 
Cité 96 fois dans la Bible, le Liban apparaît comme une terre bénie des dieux en matière de tourisme religieux. Les sites d’intérêt y foisonnent, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou druzes, et peuvent intéresser tout le monde, que l’on soit pieux ou pas.

Avis aux amateurs, le Liban n’est pas uniquement ce pays baigné de lumière, où l’on peut skier le matin et se baigner l’après-midi. Non, le pays du Cèdre est aussi une terre qui se découvre par ses lieux de culte, que l’on soit croyant ou pas, pieux ou pas. Les Libanais le savent bien, eux qui vivent leur foi – chrétienne, musulmane ou druze –, de la manière la plus naturelle possible. Qu’on se le dise, les religions sont indissociables de la culture, voire de l’identité libanaise. Nour Farra-Haddad, docteure en anthropologie religieuse et consultante en matière de tourisme religieux pour le ministère du Tourisme, en connaît un rayon sur le sujet. «Au Liban, explique-t-elle, le culte des saints draine de nos jours, comme depuis des siècles, l’essentiel des dévotions aussi bien chrétiennes que musulmanes». Les milliers de lieux de culte, éparpillés sur le territoire, en sont bien la preuve. Oratoires, chapelles, monastères, mosquées, maqâms et mazars témoignent de l’importance du culte dans la culture libanaise. Nour Farra-Haddad note, par ailleurs, que «les Libanais ont toujours été des gens très pieux et le tourisme religieux interne a toujours été très important».
D’ailleurs, souligne-t-elle, «en 2008, une association réunissant l’ensemble des cultes chrétiens au Liban a été créée, afin de développer le tourisme religieux, ainsi que les pèlerinages, qui sont deux choses différentes». Le projet prend de l’importance jusqu’en 2010 où est ébauché un Centre pour le tourisme religieux (CRT) et culturel, à vocation pastorale et touristique. L’objectif étant d’attirer autant les touristes intéressés par la culture religieuse que ceux animés d’une motivation spirituelle. Mis en sommeil entre-temps, l’idée du CRT a été réanimée par l’actuel ministre du Tourisme, Michel Pharaon, qui s’est fixé pour objectif de développer le tourisme religieux. Mais aussi, de replacer le Liban sur la carte internationale de la Terre sainte, une appellation qui avait été, jusque-là, exclusivement réservée à la Palestine et à la Jordanie, surtout après la création de l’Etat d’Israël. Conscients du potentiel libanais en la matière, deux ordres religieux ont créé des agences de voyages spécialisées en pèlerinage et tourisme religieux (Lebanon roots pour l’Ordre libanais maronite et Your ticket pour l’Ordre antonin).
«Il faut savoir que le territoire libanais compte des milliers de sites cultuels chrétiens et musulmans sur l’ensemble du pays», rappelle Nour Farra-Haddad. Selon la consultante et directrice gérante de l’agence NEOS, on peut distinguer plusieurs axes de visite autour de cette thématique.
«Nous pouvons explorer par exemple le Liban, terre sainte», explique-t-elle. Cité 96 fois dans la Bible, le pays apparaît clairement dans les textes sacrés, au même titre que ses villes, comme Sidon ou Tyr. «Le Christ lui-même fut son premier évangélisateur et foula son sol», souligne l’anthropologue. «Les Ecritures saintes nous révèlent que Jésus entreprit plus d’une prédication et opéra plus d’un miracle entre Tyr et Sidon (Matthieu 14, 21-28 et Marc 7, 24-31…). Le premier fut celui de l’eau transformée en vin à Cana. Jésus aurait loué la foi des habitants de Tyr et de Sidon et rappelé aux pharisiens un épisode de la vie du prophète Elie qui, lors d’une famine, avait été nourri par une veuve de Sarepta (devenu Sarafand au sud de Sidon)», précise-t-elle. Par ailleurs, c’est «au sommet du mont Hermon que le Christ se serait transfiguré». Le Liban-Sud, par exemple, est jalonné de lieux saints chrétiens autant que musulmans, avec le village de Cana, le sanctuaire de Notre-Dame de l’Attente à Maghdouché, le maqâm de Nabi Omran (le père de la Vierge), à Qleilé, et le maqâm de Cham’oun el-Safa à Chamaa, au sud-est de Tyr, qui abrite des tombes. Et ce n’est qu’un exemple.
Autre axe de visite, le Liban terre de sainteté. La Vallée de la Qadisha en est un magnifique exemple, haut lieu de sainteté pour la chrétienté et classé par l’Unesco. «Il y a une quantité de lieux de culte éparpillés sur tout le territoire, dédiés aux saints libanais, comme mar Charbel, mar Maroun, sainte Rafqa, sans compter les milliers de lieux dédiés spécifiquement à la Vierge et au Christ», précise Nour Farra-Haddad. «Nous avons aussi par exemple 370 lieux de culte dédiés à saint Georges, plus de 270 pour saint Elie (Nabi Elia chez les musulmans).
Par ailleurs, souligne l’anthropologue, le Liban se distingue par rapport à d’autres pays par le fait qu’il dispose d’une cartographie sacrée non figée.
Une terre de saints. «On parle même de la fabrication de nouveaux saints, figures nationales tantôt, ou encore martyrs de nombreux conflits de la région», avance-t-elle. Les bienheureux Abouna Yaacoub, Estéphan Nehmé, le vénérable Abouna Mrad, le patriarche Estéphan Doueihy et le frère Estéphan Nehmé sont en attente de béatification. Cette cartographie est très active et évolue. «On continue à construire des couvents», ce qui n’est plus le cas dans de nombreux pays.
Le Liban religieux peut aussi se visiter sous l’angle d’une «terre de dialogue et de vivre-ensemble». Le Liban est un message, avait rappelé le pape Jean-Paul II. Et de fait, avec ses dix-huit communautés religieuses installées sur un même sol, le pays du Cèdre apparaît comme un sanctuaire du dialogue interreligieux.
De plus, observe Nour Farra-Haddad, plusieurs saints sont vénérés par toutes les communautés. Saint Georges, alias mar Jeriès ou al-Khodr, est l’un d’entre eux, tout comme saint Pierre (mar Boutros, Chamoun, Semaan). Sans oublier, bien évidemment, le consensus religieux autour de la Vierge. Le plus visité reste Notre-Dame du Liban, à Harissa, le symbole de la coexistence, où l’on croise autant de visiteurs musulmans que chrétiens, libanais ou étrangers.

Jenny Saleh
Pour aller plus loin
 Site du ministère du Tourisme: www.destinationlebanon.gov.org
 Lebanon roots: lebanonroots.com
 Sur les pas de la Vierge et du Christ au Liban (tome I: Le Christ - tome II: La Vierge), de Victor Sauma. Disponible en librairies.
 Sur les pas des saints au Liban, de Victor Sauma. Disponible en librairies.

Quelques idées de week-end
La consultante Nour Farra-Haddad nous a livré quelques idées de circuits à réaliser en un week-end. Certains lieux de culte dispensent également des hébergements aux visiteurs.

Hauts lieux de culte orthodoxes au Liban-Nord
Jour 1: visite du monastère orthodoxe de Saydet el-Nourié (Notre-Dame des Lumières), visite d’Enfé avec ses églises et du couvent de Saydet el-Natour avec ses marais salants, visite de Notre-Dame de Kaftoun, ainsi que du couvent de SS Serge et Bacchus et ses fresques murales médiévales.
Nuitée à Batroun.
Jour 2: visite de Batroun, de ses églises, son souk, le mur phénicien…
 
Sur les pas des saints au Liban
Jour 1: visite de Smar Jbeil avec l’église de Mar Nohra, l’église de Notre-Dame du Perpétuel secours (Saydet el-ma’ounat) et sa forteresse, continuation vers Kfifane et visite du couvent de SS Cyprien et Justine (sanctuaire de saint Hardini et du béatifié Estéphan Nehmé) et, enfin, visite du couvent de St Joseph (sanctuaire de Ste Rafqa).
Nuitée au centre d’accueil du couvent de Saint-Maron de Annaya, l’Oasis.
Jour 2: visite du couvent de Saint-Maron à Annaya et de l’ermitage de SS Pierre et Paul, continuation vers Lehfed et visite de la maison natale du béatifié Estéphan Nehmé.
 
Sur les pas du Christ et de la Vierge au Liban
Jour 1: visite de Saïda avec ses souks, ses églises, ses mosquées, le château de la mer, le caravansérail des Français…. Continuation vers Maghdouché et visite du sanctuaire de Notre-Dame de l’Attente.
Nuitée à Tyr.
Jour 2: visite de Tyr avec son quartier chrétien et ses églises, ses souks, ses mosquées et ses deux sites archéologiques. Dans l’après-midi, visite du village de Cana avec ses deux sites de jarres et des statuaires.
 
A la découverte de lieux de culte druzes du Mont-Liban et de la Békaa
Jour 1: route vers Sharon, visite du maqâm de Sitt Sara et puis du maqâm de Nabi Bahaeddine.
Continuation vers la plaine de la Békaa et visite à Ammiq de Sitt Shaawana.
Nuitée à Chtoura.
Jour 2: route vers Aley, puis vers Abey et visite du maqâm de Sayyed Abdallah el-Tannoukhi, route vers la côte et visite au retour de l’oratoire de Saydet Khaldé avec sa grotte miraculeuse.

http://magazine.com.lb/index.php/fr/component/k2/item/16258-des-milliers-de-sites-%C3%A0-visiter-le-liban-terre-de-saintet%C3%A9?issue_id=239

jeudi 9 juin 2016

البابا فرنسيس: في عرس قانا يحوِّل يسوع شريعة موسى إلى إنجيل يحمل الفرح

أجرى قداسة البابا فرنسيس مقابلته العامة مع المؤمنين في ساحة القديس بطرس واستهلّ تعليمه الأسبوعي بالقول قبل أن نبدأ تعليمنا، أريد أن أحيي مجموعة أزواج يحتفلون بالذكرى الخمسين لزواجهم. هذه هي “خمرة العائلة الجيّدة”! إن شهادتكم هذه، هي الشهادة التي ينبغي على الأزواج الجدد – الذين سأُحييهم فيما بعد – والشباب أن يتعلّموها. أشكركم على شهادتكم. بعد أن تناولنا بعض أمثال الرّحمة، نتوقّف اليوم عند أولى آيات يسوع، التي يسمّيها الإنجيليّ يوحنّا “علامات” لأنّ يسوع لم يقم بها ليولّد الدهشة وإنّما ليُظهر محبّة الآب. يخبرنا يوحنّا عن أولى هذه العلامات (يو ۲، ۱- ۱۱) وتتمّ في قانا الجليل. إنّه نوع من “بوّابة دخول” حُفرت فيها كلمات وعبارات تُنير سرّ المسيح بكامله وتفتح قلب التلاميذ على الإيمان. سنرى بعضها.
تابع الأب الأقدس يقول نجد في المقدِّمة عبارة “يسوع وتلاميذه” (الآية ۲). إنّ الذين قد دعاهم يسوع لإتّباعه قد ربطهم به في جماعة والآن، كعائلة واحدة، هم جميعًا مدعوّون إلى العرس. من خلال بدئه لخدمته العلنيّة في عرس قانا، يظهر يسوع كعريس شعب الله الذي أعلنه الأنبياء، ويُظهر لنا عمق العلاقة التي تجمعنا به: إنّه عهد حبّ جديد. ماذا نجد في أساس إيماننا؟ عمل رحمة من خلاله ربطنا يسوع بذاته؛ والحياة المسيحيّة هي الجواب على هذا الحبّ، إنّها كقصّة حبيبين. الله والإنسان يلتقيان ويبحث أحدهما عن الآخر، ويجدان بعضهما البعض ويحتفلان ويحبّ أحدهما الآخر: تمامًا كالحبيب والحبيبة في نشيد الأناشيد. وكلّ الباقي هو كنتيجة لهذه العلاقة. الكنيسة هي العائلة التي يسكب فيها يسوع حبّه؛ وهذا هو الحبّ الذي تحرسه الكنيسة وتريد أن تعطيه للجميع.
أضاف الحبر الأعظم يقول في إطار العهد نفهم أيضًا ملاحظة العذراء: “لَيسَ عِندَهم خَمْر” (الآية ۳). كيف يمكن الإحتفال بالعرس إن غاب ما يُشير إليه الأنبياء كعنصر نموذجيّ للوليمة المسيحانيّة (راجع عاموص ۹، ۱۳- ۱٤؛ يوئيل ۲، ۲٤؛ أشعيا ۲٥، ٦)؟ الماء ضروريّ للحياة، لكنّ الخمر يعبِّر عن غنى الوليمة وفرح العيد. إنه عرس ينقص فيه الخمر، والزوجان الجديدان يشعران بالخجل بسبب هذا الأمر، تخيّلوا أن ينتهي العرس والمدعوون يشربون الشاي؛ إنه لأمر مُخجل! إن الخمر ضروري للعيد. بتحويل الماء إلى خمر في الخوابي التي كانت تُستعمل “لِما تَقْتَضيه الطَّهارةُ عِندَ اليَهود” (الآية ٦)، يقوم يسوع بعلامة مهمّة: يحوِّل شريعة موسى إلى إنجيل يحمل الفرح. كما يقول القدّيس يوحنّا في مكان آخر: “لأَنَّ الشَّريعَةَ أُعطِيَت عن يَدِ موسى وأَمَّا النِّعمَةُ والحَقّ فقَد أَتَيا عن يَدِ يسوعَ المسيح” (يوحنا ۱، ۱٧).
تابع البابا فرنسيس يقول إنّ الكلمات التي توجّهها مريم للخدام تأتي لتُكلّل إطار العرس قي قانا: “مَهما قالَ لَكم فافعَلوه” (الآية ٥). إنه لأمر غريب: إنّها كلماتها الأخيرة التي تنقلها لنا الأناجيل: هذا هو ميراثها الذي تسلِّمه لنا جميعًا. واليوم أيضًا تقول العذراء لنا جميعًا: “مَهما قالَ لَكم – يسوع – فافعَلوه”. هذا هو الميراث التي تركته لنا، وهو جميل! إنّها عبارة تُذكِّر بصيغة الإيمان التي يستعملها شعب إسرائيل في سيناء في جوابه على وعود العهد: “جميع ما تكلّمَ بهِ الرّبُّ نعمَلُ بهِ” (خروج ۱٩، ٨). 
فالخدّام في قانا قد أطاعوا في الواقع. “فَقالَ يسوعُ لِلخَدَم: “اِملأُوا الأَجرانَ ماءً”. فمَلأُوها إِلى أَعلاها. فقالَ لَهم: “اِغرِفوا الآنَ وناوِلوا وَكيلَ المائِدَة”، فناوَلوه” (الآيات ٧- ٨). في هذا العرس يُقام عهد جديد ولخدّام الربّ، أي للكنيسة بأسرها، تُوكَل المهمّة الجديدة: “مَهما قالَ لَكم فافعَلوه!” إنّ خدمة الربّ تعني الإصغاء لكلمته وعيشها. إنّها الوصيّة البسيطة وأيضًا الجوهريّة لأمِّ يسوع وهي برنامج حياة المسيحيّ. وبالنّسبة لكلّ فرد منّا، فالإستقاء من الخابية يوازي الإستسلام لكلمة الله لنختبر فعّاليتها في حياتنا. لذا، يمكننا نحن أيضًا أن نعلن مع وكيل المائدة الذي ذاقَ الماءَ الَّذي صارَ خمراً: “أَمَّا أَنتَ فحَفِظتَ الخَمرَةَ الجَيِّدَةَ إِلى الآن” (الآية ۱٠). نعم، إنّ الربّ لا يزال يحفظ هذه الخمرة الطيّبة لخلاصنا، تمامًا كما لا تزال تتدفّق من جنب الربّ المطعون.
وختم الأب الأقدس تعليمه الأسبوعي بالقول أمّا نهاية الرواية فتبدو لنا كحُكم: “هذِه أُولى آياتِ يسوع أَتى بها في قانا الجَليل، فأَظهَرَ مَجدَه فَآمَنَ بِه تَلاميذُه” (الآية ۱۱). إن عرس قانا هو أكثر من مجرّد رواية بسيطة لأولى آيات يسوع. فإنه كخزنة يحفظ سرّ شخصه وهدف مجيئه: العريس المُنتظَر يبدأ العرس الذي يتحقّق في السرّ الفصحيّ. في هذا العرس يربط يسوع تلاميذه به عبر عهد جديد ونهائيّ. في قانا يصبح تّلاميذ يسوع عائلة له وفي قانا يولد إيمان الكنيسة. جميعنا مدعوّون إلى ذلك العرس لكي لا تنقص أبدًا الخمرة الجديدة!
زينيت  -.إذاعة الفاتيكان

mercredi 8 juin 2016

Audience générale : les noces de Cana, évènement fondateur d'une alliance d'amour

Audience générale : les noces de Cana, évènement fondateur d'une alliance d'amour

8-6-2016

Le Pape salue des enfants lors de l'audience générale du 8 juin 2016. - ANSA
08/06/2016 12:34

(RV) Le premier miracle de Jésus accompli à Cana «illumine tout le mystère du Christ et ouvre le cœur des disciples à la foi». Lors de l’audience générale, ce mercredi, le Pape François, en cette année de la miséricorde, a proposé une méditation sur le récit évangélique des noces de Cana. Le Saint-Père a notamment rappelé que c’est à Cana, que Jésus livre le sens de sa venue parmi nous.
Xavier Sartre
 
Les noces de Cana, explique le Pape, «sont bien plus qu’un simple récit du premier miracle de Jésus». C’est «à Cana que les disciples de Jésus deviennent sa famille et que nait la foi de l’Eglise»«Jésus se manifeste comme l’époux du peuple de Dieu». Il «inaugure les noces qui s’accompliront dans le mystère pascal ; Il se lie à ses disciples par une Alliance nouvelle et définitive»«Une Alliance d’amour», et le Saint-Père rappelle que le fondement de notre foi est«un acte de miséricorde avec lequel Jésus nous a uni à Lui».
«La vie chrétienne, poursuit-il, est la réponse à cet amour, c’est comme l’histoire de deux amoureux. Dieu et l’homme se rencontrent, se cherchent, se trouvent et s’aiment. Tout le reste est une conséquence de cette relation». Ainsi, nous sommes tous invités aux noces de Cana, indique le Saint-Père car«le bon vin ne vient plus à manquer». Le vin qui «exprime l’abondance du banquet et la joie de la fête à laquelle nous sommes appelés»«Imaginez,déclare le Pape en sortant de son texte, de finir la fête des noces en buvant du thé. Ce serait une honte».
«Le vin est nécessaire à la fête»«Quand Jésus transforme l’eau en vin, dans les amphores destinées “à la purification rituelle des juifs”, Jésus accomplit un signe éloquent, explique le Saint-Père : Il transforme la Loi de Moïse en Évangile, porteur de joie». Dans sa catéchèse, le Saint-Père met également en exergue «l’ultime recommandation, simple mais essentielle, de la Vierge Marie : “Tout ce qu'il vous dira, faites-le !”. «Servir le Seigneur, précise le Pape, signifie écouter et mettre en pratique sa Parole. C’est le programme de toute vie chrétienne».
Saluts aux groupes présents
Avant de débuter sa catéchèse le Saint-Père a salué publiquement un groupe de couples célébrant leurs 50 ans de mariage. «C’est le bon vin de la famille !», s’est-il exclamé. «Les nouveaux époux et les jeunes doivent apprendre de votre témoignage. C’est un beau témoignage, merci» a déclaré le Pape.
Parmi les pèlerins de langue française salués par les Pape François : les pèlerins du diocèse de Besançon, venus avec leur archevêque Mgr Jean-Luc Bouilleret, les membres de la Confédération Internationale de la Société Saint Vincent de Paul, les membres du Séminaire du Prado de Lyon, ainsi que les pèlerins de Suisse, de Belgique et du Canada.
(CV-HD)

http://fr.radiovaticana.va/news/2016/06/08/audience_g%C3%A9n%C3%A9rale__le_pape_revient_sur_les_noces_de_cana/1235619

mardi 31 mai 2016

Maghdouché au Liban-Sud a rejoint le cercle de Lourdes, de Fatima et de Medugorje - Rania Raad Tawk - L'Orient-Le Jour

Maghdouché au Liban-Sud a rejoint le cercle de Lourdes, de Fatima et de Medugorje - Rania Raad Tawk - L'Orient-Le Jour

Maghdouché au Liban-Sud a rejoint le cercle de Lourdes, de Fatima et de Medugorje


Dans le cadre de sa politique de promotion du tourisme religieux au Liban et au Moyen-Orient, le ministre du Tourisme, Michel Pharaon, ainsi que l'Organisation mondiale du tourisme (OMT) ont célébré hier soir en grande pompe et devant un parterre exceptionnel de dirigeants politiques et spirituels l'inscription sur la carte du tourisme religieux international du sanctuaire de Saydet el-Mantara (Notre-Dame de l'Attente) des grecs-melkites à Maghdouché, à l'instar de Notre-Dame de Lourdes en France, de N.D. de Fatima au Portugal et de la Vierge de Medugorje en Bosnie-Herzégovine.
La cérémonie qui a eu lieu sur le parvis du sanctuaire est le fruit des efforts conjoints du ministre du Tourisme et de l'OMT. Elle a regroupé entre autres, aux côtés d'une foule de fidèles, le nonce apostolique, Gabriele Caccia, les députés Bahia Hariri, Michel Moussa et Antoine Zahra, l'épouse du président du Parlement, Randa Berry, le ministre du Tourisme et hôte de l'événement, Michel Pharaon, et l'ambassadeur de France, Emmanuel Bonne. La soirée a récité prières et cantiques dans le ciel de Maghdouché couronnant ainsi les efforts depuis des années pour sa promotion sur la carte internationale du tourisme religieux.

« Aujourd'hui, c'est un lieu unique que nous célébrons, un lieu saint visité en personne par la Vierge Marie et non pas un simple lieu d'apparition, d'où sa spécificité », explique Michel Pharaon à L'Orient-Le Jour. Le ministre, qui avait lui-même supervisé les derniers préparatifs pour la promotion du site au niveau touristique mondial, avait invité par ailleurs le journaliste américain John Defterios de CNN et la journaliste britannique Alison Hilliard de la BBC afin de modérer une table ronde axée sur l'importance du tourisme religieux au Moyen-Orient en tant que connecteur et trait d'union entre toutes les populations méditerranéennes.
Cette table ronde regroupant des professionnels dans le domaine du tourisme international, méditerranéen et religieux, notamment le ministre jordanien du Tourisme, Nayef el-Fayez, la ministre palestinienne du Tourisme, Roula Ma'aya, le conseiller du ministre égyptien du Tourisme pour la promotion touristique, Amr el-Ezabi, le secrétaire général de l'OMT, Taleb Rifaï, et le secrétaire général de la fondation « Sur les pas du Christ au Liban-Sud », Samir Sarkis, a précédé la célébration officielle de cet événement exceptionnel propulsant le Liban et notamment le Liban-Sud au-devant de la scène touristique internationale. Pour M. Rifaï, « le tourisme religieux devient plus important lorsque tous les pays voisins développent ensemble ce secteur et offrent au pèlerin, qui recherche une expérience unique, la possibilité de visiter toute la région riche en symboles spirituels ». « Le lancement du sanctuaire marial au Liban-Sud sur la carte touristique religieuse mondiale sera par ailleurs l'occasion de créer des emplois dans cette région », indique-t-il.
« Il y a plus de 3 000 sites religieux au Liban et nous avons de quoi promouvoir notre tourisme religieux et aussi faire revivre la route phénicienne ou la route romaine qui reliait Jérusalem à Sidon, comme l'a fait l'Égypte avec la mise en place d'un circuit de la Sainte Famille », a dit le ministre Pharaon. Le ministre a par ailleurs exprimé son souhait de pouvoir concrétiser son deuxième projet, celui consacré au tourisme de la diaspora libanaise : « Il faut que chaque émigré libanais vienne visiter son pays d'origine au moins une fois durant sa vie. »
Le sanctuaire marial inscrit désormais sur le parcours des pèlerins étrangers est constitué d'une grotte que les premiers chrétiens ont transformée en sanctuaire, d'une basilique et d'une tour de 34 mètres abritant en son creux une chapelle et couronnée par la statue en bronze de la Vierge-Marie portant l'enfant Jésus. Le site est situé à cinquante kilomètres de Beyrouth et à l'est de Saïda. Cette grotte naturelle creusée dans la roche, découverte par hasard par un berger en 1720 avec une icône de la Vierge datant du VIIe ou du VIIIe siècle placée sur un autel, servait de lieu d'attente pour la Vierge Marie. La Vierge, étant une femme juive, attendait le retour de Jésus lors de ses pérégrinations à Cana, Sidon, Tyr et Sarafand, car selon la tradition d'alors il lui était interdit de l'accompagner dans les régions païennes.
Par conséquent, comme Sidon était une ville cananéenne et donc païenne, Marie attendait son fils dans cette grotte à Maghdouché, située sur la route romaine qui reliait Jérusalem à la côte libanaise. Ici, elle a attendu dans la prière et la méditation, d'où vient le nom Notre-Dame de l'Attente (al-Mantara).
Ce sanctuaire qui surplombe la côte de Saïda-Zahrani et reposant à l'entrée du village de Maghdouché est régulièrement visité par des pèlerins, toutes communautés confondues, afin de demander la grâce de la Vierge, surtout en ce mois de mai, mois de Marie. Par ailleurs, c'est surtout le 8 septembre (date de la naissance de la Vierge) que chaque année les fidèles et croyants affluent vers ce lieu saint.
Dans un petit Mémoire, Mgr Georges Kwaiter, l'archevêque grec-catholique melkite du diocèse de Saïda et de Deir el-Qamar jusqu'en 2011, et parrain de la construction de l'actuelle basilique, a expliqué comment ce sanctuaire trouvait ses origines dans les Évangiles.
Apparemment, les choses ont beaucoup évolué durant ces dernières années : le tourisme religieux bénéficierait actuellement d'un vrai engouement non seulement au plan local mais aussi international. Une bonne nouvelle pour le Liban qui regorge de sites religieux hautement spirituels pour les personnes qui recherchent une expérience unique lors d'un voyage hors des sentiers battus.
Lire aussi

Contribuer à l'essor du tourisme religieux au Liban-Sud...

https://www.jabalnamagazine.com/sections-details.php?id=1739#.XrqQrkQzbcc

Contribuer à l’essor du tourisme religieux au Liban-Sud...


Naji FARAH | OLJ
05/10/2015

Quand les nombreux immigrés libanais ont quitté le pays en diverses vagues, la dimension religieuse est restée très présente dans leur vie quotidienne. Et pour cause: la présence de nombreux prêtres parmi ces émigrés, ceux-ci ayant participé de manière naturelle au mouvement d'émigration depuis la fin du XIXe siècle. Ils ont accompagné les nouveaux immigrés en fondant des églises et des associations, en particulier en Amérique latine. Au Mexique, les Églises maronite et grecque-orthodoxe, dirigées par les évêques Georges Saad Abi Younès et Antonio Chedraoui, demeurent d'autant plus influentes qu'elles rassemblent non seulement l'élite de la puissante communauté libanaise, mais aussi de nombreux amis du Liban, qui vouent une dévotion exceptionnelle à saint Charbel.
En 2016, leur point de mire sera la région de Tyr, où ils chercheront à développer les infrastructures religieuses et touristiques. Il y a bien sûr les grandes villes de Tyr et de Sidon, à l'histoire phénicienne bien connue, et plusieurs autres villages comme Aïn Ebel, Sarafand et Maghdouché. Une attention particulière sera prêtée à Cana, où se trouve une grotte donnant sur une magnifique vallée, des jarres et des stèles gravées datant du premier siècle après Jésus-Christ, utilisées par les premiers chrétiens, représentant Jésus et ses disciples.
D'ailleurs cette localité mythique porte le nom, selon la tradition orale, de Cana de Galilée. Dans un périmètre de deux kilomètres, le tombeau du roi phénicien Hiram de Tyr, trônant seul depuis trois mille ans sur le bord de la route dans le village de Hanaway– le nom faisant référence à Anne, mère de la Vierge Marie, dont la famille habitait la région –, ainsi que le tombeau du père de la Sainte Vierge, le prophète Joachim ou Nabi Omrane, gardé par la communauté musulmane à Kleilé.
La promotion du tourisme religieux, depuis l'époque phénicienne jusqu'à nos jours, dévoilera de nouveaux pans de l'histoire antique de cette région qui intéresseront au plus haut point les chercheurs et pèlerins d'Europe occidentale et de contrées plus éloignées.
Un va-et-vient attendu en 2016
Par ailleurs, un va-et-vient sans précédent, entre communautés libanaises et résidents, est prévu pour l'année 2016. Une augmentation du flux de jeunes qui partent à l'étranger poursuivre leurs études et trouver du travail est attendue. Ce mouvement entrera en interaction avec celui du retour de centaines d'émigrés d'origine libanaise, désirant découvrir le pays de leurs ancêtres pour divers motifs, allant du sentimental au culturel, avec une volonté d'apporter un renouveau en politique. La situation au Liban semble propice à une telle activité, la jeunesse libanaise ayant entamé, il y a plusieurs semaines, une action de protestation légitime contre la léthargie du pouvoir en place.


JTK

samedi 28 mai 2016

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Vie de Jésus

Ernest Renan
Christianity, Books, Religion & Spirituality
1 janv. 1863
La Vie de Jésus est un ouvrage d'Ernest Renan, commencé à
Amchit (région de Byblos) au cours de son voyage au Liban en
 1860 et publié en 1863. C'est le premier volume d'un projet plus
 vaste, l'Histoire des origines du christianisme (1863-1883).
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JTK

vendredi 27 mai 2016

sur les chemins de la foi avec Jesus à Maghdoucheh

Sur les chemins de la foi avec Jésus
Au Sud-Liban
Notre-Dame de Mantara (Maghdoucheh) - Sidon

Maghdouché , en araméen , veut dire la sacrée- sainte .Cette localité libanaise située à l'entrée sud de Sidon occupe, avec son sanctuaire de Notre-Dame de Mantara , une place prépondérante parmi les lieux de passage de Jésus , quand il se déplaçait , accompagné par un groupe de ses apôtres et de sa Sainte Mère Marie , au cours des trois premières années de l'Évangélisation chrétienne . Sur l'ensemble des chemins du pays de Tyr ,de Sidon et de leurs alentours, l'étape de Mantara qui veut dire "Attente", semble être l'un des sites les plus probables selon les différents récits , tant bibliques que relevant des traditions populaires et historiques.
Par conséquent, le sanctuaire "Notre de Dame de Mantara" , situé sur la colline de Maghdouché mérite toute l'attention religieuse et culturelle du patrimoine , sur le double échelon national et mondial, pour être à la pointe des sites des pèlerinages et du tourisme religieux en Terre Sainte, surtout en ce qui nous concerne, au Sud - Liban et dans l'Anti-Liban ( Hermon) .
Ce bref document tente de souligner les principes élémentaires visant à confirmer l'historicité du site et à indiquer son importance, dans l'espoir que des recherches plus approfondies soient menées sur ce sujet ultérieurement par des spécialistes .

Parmi les plus importants de ces principes citons les suivants:

1. Le passage explicite de Jésus-Christ et de ses apôtres à Sidon est fondé dans les textes évangéliques eux-mêmes ; en témoignent les 4 textes suivants au moins :

-"Puis Il sortit des frontières de Tyr et de Sidon " (Marc 7/31 ) , 
- " S'en retournant du pays de Tyr ,Il vint par Sidon ,vers la mer de Galilée ,en plein territoire de la Décapole .." ( Mathieu 15/21-29) .
- Selon les Actes des Apôtres Paul a passé plusieurs jours à Tyr ( Actes 7 /21) ,
- mais aussi à Sidon quand il s'embarquait comme prisonnier vers l'Italie : " ...Nous touchâmes Sidon. Julius ( centurion ) fit preuve d'humanité à l'égard de Paul en lui permettant d'aller trouver ses amis ( sidoniens chrétiens ) et de recevoir leurs bons offices " ( Actes 27/3).

2, Une vieille tradition rapporte que Sainte Melanie du quatrième siècle (343-410) a vu de ses propres yeux à Sidon la maison de la femme cananéenne ou syro-phénicienne dont Jésus avait guéri la fille ( Mathieu 15/21 et sq ;Marc 7/24-30) .Laquelle maison a été transformée avec le temps en une église dédiée au saint martyr Fawka du début du quatrième siècle (303) - (voir la vie du Christ au Liban, Boutros Daou, p 265)
3. Selon des traditions rapportées jusqu'à la fin des Croisades, les pèlerins ne cessaient de contempler la présence d'un rocher intégré dans l'abside d'une église honorée par des fidèles qui croyaient que Jésus avait l'habitude de s'y assoir chaque fois qu'il fréquentait les lieux. (Ibid., P. 268)

4. La transmission par un grand nombre de pèlerins , après les croisades , de souvenirs et d' observations fréquentes, sur les vestiges ayant des rapports quelconques avec la visite du Christ à Sidon. Au XVIIe siècle, l'un des pèlerins européens mentionne , suite à son passage à Sidon ,qu'il avait visité l'église dédiée à la femme cananéenne dans le quartier dit Kanan. Certains y lisent une déformation du nom de "Canaan", par référence au nom de la cananéenne de l'Evangile.
L'église en question se situait à proximité du site qui devint plus tard l'église de Saint-Nicolas et la cathédrale de la communauté grecque catholique. (Cf: en arabe : le sanctuaire de Notre-Dame de Mantara, par l'archimandrite Saba Dagher, 13, p 2003). Cette église fait aujourd'hui un vif objet d'intérêt pour le tourisme libanais et les amis du patrimoine libanais .

5. Quant au site de Notre Dame de Maghdouché qui s'élève sur une colline à l'entrée sud de Sidon , il représente un magnifique sanctuaire commémorant la visite de Jésus-Christ et de sa mère, la Vierge Marie à Sidon et ses environs. Le lieu est dit «Notre-Dame de Mantara," parce que la Vierge Marie et les femmes qui l'accompagnaient étaient " en attente" du retour de Jésus-Christ au sommet de la colline en dehors de la ville . La raison de cette attente revenait - dit-on - aux coutumes de l'époque qui interdisaient aux femmes juives de fréquenter les villes païennes.
La fondation du sanctuaire remonte initialement au IVe siècle, lors d'une visite faite par sainte Hélène, mère de l'empereur Constantin Ier, après une période de paix qui régnait dans l'empire grâce à la levée de la persécution des chrétiens en 313, conformément à l'Edit de Milan qui avait promulgué la liberté religieuse à tous les citoyens de l'Empire.

En ce temps-là , et suite aux vagues des persécutions , Sainte-Hélène a entrepris un certain nombre de projets de rénovation et de construction,concernant notamment l'église de la Nativité , de la Résurrection en Terre Sainte, et d'autres lieux de culte dans la région, y compris la cathédrale de la ville de Tyr et l'église d' "Ebla" dans la vallée de la Bekaa, dédiée à Abel premier martyr de l'Humanité et préfigure du Christ.

6. Un haut lieu de pèlerinage biblique Investi de mission œcumėnique et inter-religieuse:
Entre la date de la visite de Sainte Hélène à la région de Saïda et la redécouverte ,par hasard ,par un berger , de l'icône de " La vierge et l'Enfant "dans la grotte de Maghdoucheh en 1721, il y a environ 14 siècles. Il s'agit là en effet d'une longue aventure divine lancée avec la visite faite par Jésus-Christ ,sa mère, la Vierge Marie , et les premiers Apôtres à notre Sainte Terre Libanaise. Une aventure qui se poursuit à travers plusieurs signes, parmi lesquels le fait que la vocation du Liban comme "Pays Message " de coexistence et de dialogue œcuménique et intereligieux se fait sentir et reconnaître de plus en plus par tous.
Dans cette perspective , la vocation du sanctuaire de Mantara tend à devenir non seulement un haut lieu national , de prière et de rencontre spirituelle comme celui de Harissa , mais aussi un centre de pèlerinage ayant une vocation œcuménique et internationale à la faveur des caractéristiques spécifiquement bibliques dont il est investi .

Joseph Khoreich
JTK

vendredi 6 mai 2016

على خطى المسيح نمشي - مشروع لشريط سمعي بصري

على خطى المسيح نمشي،  

"من هِيَ الْمُشْرِفَةُ مِثْلَ الصَّبَاحِ، جَمِيلَةٌ كَالْقَمَرِ، طَاهِرَةٌ كَالشَّمْسِ، مُرْهِبَةٌ كَجَيْشٍ بِأَلْوِيَةٍ؟  (نشيد الاناشيد ١٠/٦) .
منذ ان قالت حواء الاولى   "لا"  في بدء التكوين ، ارتسم مخطط  الله الخلاصي  ، ولبى الدعوة اليه آدم  جديد وحواء جديدة  بقولهما : "نعم" .  نعم  اولى قالتها مريم للملاك في ناصرة الجليل " ها انذا امة الرب " ، و " نعم ثانية  " قالها يسوع على الصليب " لتكن مشيئتكلا مشيئتي  " . 
ومنذ البدء كان لبنان في ضمير الله مسرح جنة ثانية للانسان الذي رافقه كما ترافق الام الرؤوم ابنها، الى ان تمّ  المخطط الالهي عندما  "صار الكلمة جسدا " وتحقق ما قاله  الانبياء عن مريم  : 
" هلمي معي من لبنان يا عروس، معي من لبنان انظري من رأس أمانة،  من رأس شنير وحرمون، من خدور الأسود، من جبال النمور" ( نشيد الاناشيد ٨/٤) . "قومي استنيري فإن نورك قد وافى ، ومجد الرب اشرق عليك ... فتسير الامم في نورك .. مجد لبنان يأتي اليك " ( اشعيا ٦٠ : ١-٣) 

 ١- قانا الجليل:
خطواته وكلماته في قانا تسألنا : عمّن نبحث  لملء فراغ الاجاجين ؟ على من نتكل   لملء سعادتنا في هذه الحياة ؟ 
- من تلك القرية اللبنانية الجنوبية التي التجأ إليها المسيحيّون الأوّلون هربًا من الإضطهادات والحروب، "قلْ للربّ: أنتَ ملجإي وحصني" (مزمور ٩١: ٢) 
-من قرية أولى الآيات (يوحنّا 2/1-11) التي ملأت أجران الكون خمرًا طيّبًا فيّاضًا، قلْ للربّ صارخًا: "ليس لديّ خمر" (يوحنّا 2/3)
-من قرية الشفاء والحياة (يوحنّا 4/46-54)، قلْ للربّ: "رابوني أريد أن أبصر" (مرقس 10/51)
-من قرية نتنائيل الرسول (يوحنّا 21/2) وسمعان القانويّ (متى 10/4)، قلْ للربّ: "ها أنا أرسلْني" (أشعيا 6/8)
-من قرية الأفراح والشفاعة والتحوّلات والبدايات: قلْ للربّ صارخًا: "إلى من نذهب يا ربّ وعندك كلام الحياة الأبديّة" (يوحنّا 6/68)
 ٢- صور:
-أمّا أنتِ يا صور، يا بانية هيكل الله (1 ملوك 7/ 14) وقصور الملوك (2 صموئيل 5/11)، فقد جاءكِ الرّبُّ ليجود بفتات رحمته علىالجائعين والمحتاجين إليه ، ويشفي النفوس والأجساد ، ويبني  له في القلوب الهيكل الموعود حيث يُعبد الله بالرّوح والحقّ. 
-صور حاضنة المسيحيّين الأوائل (أعمال 11/19)، ومرافقة الرّسل بالصّلاة (أعمال 21/ 1-6) ، وصخرة القلاع والحصون، هل تكونينجديرة بالرسالة الايمانية التي دُعيت اليها ، وتقولين  للسيد : "يا معلم ، تعبنا الليل كله ولم نصطد شيئا ولكن لأجل  كلمتك  نلقي الشبكة" ( لوقا 5:5) ؟  . 

 ٣-صيدا:
وإلى صيدا يحملنا المسيرإلى العظيمة بين المدن وملجأ الأنبياء ، الى معيلة المرسلين ومدينة الحرف والشفاء ، صيداالتي في جوارهاأرسى الرب بركاته ففاض الخير وعادت الحياة الى المائتين ...منها تعلّمنا كيف نقدّم للربّ قليلنا ليمنحنا الكثير (1ملوك17/12). وها هيتطرح علينا السؤال : إن جاءكم الربّ في هذا اليوم هل سيجدكم حاضرين لاستقباله ولسماع كلماته ؟

٤-مغدوشة : 
في جوار صيدا حيث يعلو مزارٌ مريمي عريق تدعوك فيه مريم المنتظرة والرسولة الى ملاقاة  الحبيب ، والاجابة على أسئلة جوهرية في الايمان والحياة  : ماذا تنتظر؟ من تنتظر؟ ماذا يشغل قلبك ومن يستثمر أشواقك؟
في مغدوشة، في سيّدة المنطرة، ها هي السيّدة المنتظرة عودةٓ ابنها ومعلمها الالهي ،  الواقفة المتأمّلة دائمًا أبدًا (يوحنّا 19/25)  تدعوناللوقوف بجانبها قائلةً لكلّ واحدٍ منّا: "إنتظرِ الربّ، تقوَّ وليتشجّع قلبك، وانتظر الربّ دائمًا" (مزمور 14/27) 

٤-حرمون 
من تلة الانتظار في مغدوشه الى جبل التجلي في حرمون ، مرورا بقانا وصور والصرفند وصيدا ،
-نسير معا على خطى المسيح الى حرمون ، الجبل المقدس  حيث تطيب الاقامة في النور تحت مظال الانبياء ، كما قال عميد الرسل بطرسالصخرة   ، " رب ّ حسن ان نكون ههنا  " ( متى ١٧ : ٤ ) ، 
-حرمون حيث نسمع  صوت الله الآب من الغمام معلنآ : " هذا هو ابني الحبيب الذي عنه رضيت فله اسمعوا" ( متى ١٧ : ٦) ، كما قالتمريم في عرس قانا عندما فرغ الخمر:  " افعلوا ما يأمركم به " ( يوحنا ٢ : ٦ )  ، 
-حرمون حيث تم اعلان بطرس رأسا للكنيسة الجامعة" أنت الصخرة..  ". ( متى ١٦ :١٨). 

هل نحن المؤمنين برسالة الانبياء وبالانسان من كل المذاهب في لبنان  مصممون على ان نجعل من ارضنا ، كما شاءها الله منذ الازل  ،رسالة عالمية في المحبة والرحمة والسلام والعيش معا  ، على غرار ما عاشته اختنا الكنعانية بعبقريتها الامومية  التي ادهشت السيدالمسيح  بجوابها وحملته الى ان يقول لها : " ما اعظم ايمانك ايتها المرأة  ، فليكن لك ما تريدين "   ؟ ( متى ١٥ : ٢٨)  ،" تسير  الامم في نورك .. مجد لبنان يأتي اليك "  ( اشعيا ٦٠ : ١٣) 




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