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mercredi 22 octobre 2014
على خطى يسوع المسيح في فينيقيا/لبنان | Orientaliska Katolska Maronitiska Kyrkan Södra Sverige
lundi 8 septembre 2014
Papes - d'origine phénicienne, libano -syrienne
Envoyé de mon Ipad
Le père Emile Eddé ,auteur et historien , a écrit la notice suivante à l'occasion de la visite du Pape St Jean Paul II au Liban en Mai 1997Objet: Papes - origine libano syrienne
A part deux papes nés à Tyr Sisinius et Constantin ,quatre autres sont originaires du proche Orient.
Papes d'origine libano -syro - phénicienne
sources: www.opuslibani.org
http://www.angelfire.com/nm/lebanonl/lespapesdoriginelibanaise.html
Des empereurs d'origine libanaise ont gouverné l'immense état romain dans sa gloire. Aussi les historiens nous rapportent que d'éminents hommes religieux d'origine libano–phénicienne ont occupé les plus hauts rangs dans l'Eglise Catholique et assumé la plus haute responsabilité ecclésiale: celle du Saint-Siège. Du Vatican, ils ont gouverné l'Eglise Universelle.
L'histoire cite Saint Anicète, premier pape originaire du Moyen-Orient, après St Pierre, bien sur . Il vécut au (IIe) deuxième siècle. Cinq autres aux septième et huitième siècle.
1 – Le Pape Saint Anicète (155 – 166):
Après la mort de Saint Pie I, l'an 155, les responsables dans la capitale de l'Eglise Catholique se réunissent et, après consultation du clergé et du peuple, ils nomment (ou élisent) pour successeur, l'évêque Anicète d'origine libano-phénicienne.
Il est connu à Rome où il a passé la plus grande partie de sa vie. Ce pontife est connu sous le nom d'Anicète ler. Il se distingue par la piété, la mortification, l'humilité et l'amour de la vie simple et pauvre. Il est le premier à publier un décret interdisant au clergé le soin excessif de la coiffure ainsi que les habits somptueux permis uniquement dans les cérémonies de culte. Au cours de son pontificat, Saint Polycarpe évêque de Smyrne se rend à Rome pour un colloque avec le Saint-Père au sujet de certaines questions en litige dans les Communautés Chrétiennes.
Entre autres, il fallait fixer une date commune dans l'Eglise occidentale et l'Eglise orientale pour la fête de Pâques. Mais les négociations n'ont pas abouti. Après quelques années, le pape Victor ler tente vainement de résoudre ce problème. Ainsi depuis le IIème siècle, l'Eglise célèbre deux fois la fête de Pâques (le plus souvent). Il est temps de renoncer à des calculs lunaires démunis de toute clarté et de fixer ensemble une date commune pour célébrer Pâques. L'histoire rapporte qu'Anicète ler décida que l'on fête Pâques un dimanche, selon la tradition de Saint-Pierre. Le pape Saint Anicète ler est mort martyr, l'an 166, sous le règne de l'empereur romain Marcos Aurelius. Sa dépouille mortelle est transférée à plusieurs reprises d'une Eglise à l'autre jusqu'en 1617 où elle est déposée définitivement à Rome dans un sacrophage en marbre doré qui avait servi pour la dépouille de l'empereur Alexandre Sévère. On fête la Saint-Anicète, le 17 Avril.
2 – Jean V (6S5 – 686):
Né à Antioche, l'an 630 (environ). Il passe la plus grande période de sa vie à Rome. L'an 680, il est delegue par le pape Agathon au sixième concile de Constantinople convoqué par l'empereur Constantin IV. Il y remplit un rôle remarquable qui le rend illustre, en Orient comme en Occident, en tant que penseur et théologien. Cinq ans plus tard, le 23 juillet 685, il succède au pape Benoît II. Il réorganise le diocèse de Sardaigne qu'il adhère à l'administration de l'Eglise Centrale à Rome. Au cours de son pontificat qui ne dura qu'un an, est mort le roi Constantin IV auquel succède son fils Justinien II, le grand ennemi des Maradat et de Saint Jean-Maroun. Le pape Jean V est décédé le ler août 686.
3 – Saint Serge ler (687-701):
Après le décès de Jean V (686), c'est le pape Saint Serge ler qui lui succède. Originaire d'une famille phénicienne immigrée en Europe, Saint Serge ler est né à Palerme (Sicile). Il est réputé à Rome où il termine ses études et s'engage dans l'enseignement supérieur. Il est élu en une période agitée au sein de l'Eglise: deux antipapes ambitionnent le titre de souverain pontife. Le premier, Théodore qui finit par se soumettre. Le second, Pascal qui se montre opiniâtre et rebelle. Il est emprisonné dans un couvent où il meurt cinq ans plus tard, sans se réconcilier avec l'Eglise.
A la fin de la seconde moitié du VIIe siècle, le pouvoir temporel du pape connaît une grande influence aux dépens du pouvoir de l'empereur byzantin. C'est le pape Serge ler qui réussit à établir le pouvoir temporel du Saint-Siège. N.B.: Avec Etienne II (752-757), commence le pouvoir temporel de l'Eglise. D'après Charles DIEHL: "de tout l'Orient byzantin, des villes italiennes, des îles méditerranéennes, de l'Afrique même, tous les peuples avaient recours à l'évêque de Rome, cherchant la protection... auprès des représentants de l'Empereur... et auprès des représentants du pape. Leur choix est fait à l'avance... car au Vlle siècle, Rome ne connaît qu'un seigneur au pouvoir absolu: c'est le Pape". Une telle situation contrarie l'empereur Justinien II qui convoque un concile (691-692) dans son palais à Constantinople. Au nombre de 608, des évêques orientaux y adhèrent – (ni le pape, ni les évêques occidentaux ne sont convoqués). Tandis que les participants considèrent ce concile comme complémentaire au sixième concile de "Concile intrus". Le pape Serge ler n'hésite pas à s'opposer aux décisions du "Concile intrus" de Constantinople. Plutôt mourir qu'admettre de telles résolutions! Irrité et blessé dans son amour-propre et son orgueil, l'empereur ordonne à Zakarie Exarque Ravenne de se rendre à Rome, de saisir le pape et de l'emmener prisonnier à Constantinople. A peine la nouvelle s'est-elle répandue que le peuple romain se soulève ainsi que l'armée nationale. Même la section menée par Zakarie se détache de lui et se joint aux défenseurs du pape. Epouvanté et consterné, Zakarie cherche secours auprès du pape de qui il implore le pardon. Le pape l'accueille dans sa chambre privée pour le protéger, puis, il lui facilite le chemin du retour à Constantinople pour y arriver sain et sauf. Justinien II est haï du peuple pour sa dureté et sa méchanceté. Une révolution le détrône et l'exile en 695. Quant au pape Serge ler, il traite avec l'empereur de questions doctrinales en litige. D'origine phénicienne, il comprend très bien la situation des Eglises Orientales. Probablement, le patriarche Youhanna Maroun, ler patriarche maronite est élu grâce au représentant du pape Serge 1er en Jordanie. Une telle attitude du pape Serge ler inspire à l'un de ses successeurs le pape Benoît XIV la réflexion suivante: "A la fin du Vlle siècle, alors que l'hérésie désole le patriarcat d'Antioche, les maronites, en vue d'éviter cette contagion décident de choisir un patriarche dont l'élection est certifiée par les souverains pontifes". Serge ler, ce pape libano – phénicien, se distingue, – à l'instar d'autres orientaux - par son culte de la Vierge Marie. Il institue de grandes cérémonies à l'occasion de ses fêtes: l'Annonciation, la nativité de la Vierge, l'assomption (bien que ce dogme ne soit pas encore un dogme de foi). Après une vie remarquable par les vertus et les bonnes oeuvres, le pape Saint Serge ler retourne à la maison du Père, le 7 septembre 701. Il est canonisé. On le fête le 9 ou le 8 septembre.
* 4 – Le pape Sisinius(708):
Né à Tyr. Elu le 15 janvier 708. Décédé le 4 février 708. Après le pape Jean VII mort le 17 octobre 707, est élu, – environ trois mois plus tard –, le pape Sissinius (de Tyr, Liban), le 15 janvier 708. Agé et malade, son pontificat de brève durée ne comporte aucune ceuvre importante. Il s'occupe de la restauration des murs de Rome continuellement attaqués et menacés par les Lombards et les Sarrasins. Mais la mort l'emporte avant de terminer son projet.
* 5 – Le pape Constantin ler (708 – 715):
Né à Tyr, Elu en Mars 708, il continue l'oeuvre de son prédécesseur. Il s'occupe notamment de questions religieuses théologiques. Il condamne la doctrine monophysiste qui ne reconnaît qu'une nature au Christ. (Monophysisme). D'où la contestation avec les représentants de l'Eglise Catholique. Les historiens rapportent que Justinien II ennemi des maronites est revenu à Constantinople, dix ans plus tard, et gouverna plus tyranniquement encore. Il insiste auprès du pape Constantin ler de se rendre à Constantinople pour des concertations au sujet des décisions prises au dernier Concile de Constantinople que le pape Serge ler avait refusées.
Après une période d'hésitation, le pape quitte Rome pour Constantinople, le 5 octobre 710. Il est bien accueilli dans toutes les villes, notamment dans la capitale où son entrée est triomphale. Il réussit à convaincre Justinien II pour modifier certaines résolutions du Concile précité. Après un an d'absence, le pape, victorieux, regagne sa résidence au Saint-Siège. Mais après le retour du Saint-Père à Rome, l'empereur Justinien II tente de se rétracter. Le clergé et le peuple s'opposent à lui. De même, l'armée se soulève et l'assassine l'an 771. Quant au pape Constantin ler, il retourne à la Maison du Père le 9 avril 715. Il est inhumé à la Cathédrale Saint Pierre au Vatican.
6 – Le pape Saint Grégoire III (731 – 741):
Après la mort de Grégoire II, l'an 731, le peuple choisit pour successeur un évêque d'origine phénicienne: Grégoire III. Quant aux autorités religieuses romaines, elles se contentent d'appuyer la volonté du peuple. Le nouvel élu est surnommé "l'ami des pauvres et des misérables". Il est remarquable par sa vertu et sa culture. Il inaugure son pontificat en multipliant les relations avec les chefs spirituels et civils. Il envoie le pallium à l'évêque Saint Boniface et lui confie le soin de fonder de nouveaux diocèses en Allemagne. Mais ces diocèses ne se rattachent au Saint-Siège qu'au début de l'an 1000.
Grégoire III préside un Concile au Vatican. 193 évêques y participent. Ils condamnent l'attitude de l'empereur à l'égard des icônes et des images qu'il ordonne de détruire. L'une des plus importantes résolutions du Concile consiste à excommunier ceux qui défigurent l'icône du Christ, de la Vierge Marie, des Apôtres et des Saints. Tandis que le délégué du pape se dirige vers Constantinople en vue de confier à l'empereur le décret pontifical, il est arrêté par l'armée byzantine et mis en prison. D'autres délégués subissent le même sort. L'attitude négative de l'empereur à l'égard des icônes entraîne l'immigration à Rome, des artistes. C'est ainsi que l'art byzantin oriental s'est répandu en Occident, notamment à Rome où il fut encouragé par le Souverain Pontife et par les autorités ecclésiales, en général. C'est alors que l'empereur Léon III tente la miniaturisation de l'autorité du Saint-Siège et la mainmise sur les propriétés de l'Eglise dans les villes de Sicile, Calbéria et autres. Dans ce but, il envoie une flotte en Italie pour combattre les villes non soumises à ses ordres. Il étend les droits du patriarche de Constantinople sur toutes les régions (districts) de l'Italie du Sud et ne laisse au pape que la région du Nord que les Lombards ne cessent d'assaillir. Alors, le pape invoque le secours de Charles Martel, roi des Francs, pour repousser les Lombards, il met sous la protection des Francs toutes ses propriétés et leur demande de reconquérir l'Italie. Après avoir remporté la victoire contre les Lombards (Arabes) à Poitiers, le roi de France écrit au pape Grégoire III lui annonçant l'heureuse nouvelle. Depuis, la plupart des rois de l'Occident respectent cette nouvelle force de France. C'est de là que vient à Charles Martel le titre de "Très Chrétien" accordé par le pape et auquel ont droit tous ses successeurs. Au cours de son pontificat, le roi des Saxons se rend en pèlerinage à Rome. A son retour dans son pays, il ordonne une contribution annuelle, offrande charitable, appelée "obole de Saint-Pierre". Elle demeure jusqu'à nos jours. Elle est offerte au Saint-Siège pour les bonnes oeuvres. Le pape Grégoire III est mort le 27 novembre 741. Sa fête le 28 novembre.
Pere emile Edde - 1995
Lire aussi :
https://www.lorientlejour.com/article/886003/cinq-papes-dorigine-libano-phenicienne-.html#:~:text=C'est%20saint%20Gr%C3%A9goire%20III,vertu%20que%20pour%20sa%20culture.
vendredi 25 juillet 2014
Deir Kifa-Tyr : 100 km de course « solidaire » pour 100 militaires français et libanais - Hélène QUINQUETON - L'Orient-Le Jour
Deir Kifa-Tyr : 100 km de course « solidaire » pour 100 militaires français et libanais
Une « course de la solidarité », qui réunira cent militaires sur cent kilomètres dans le sud du Liban, a été présentée hier soir à la Résidence des Pins devant une trentaine de personnes, dont l'ambassadeur de France, Patrice Paoli.
Deir Kifa, Tibnine, Rmeich, Naqoura, Qana et – enfin – Tyr. C'est l'itinéraire de la course solidaire que vont entreprendre des membres du contingent français de la Finul aux côtés de leurs collègues des forces armées libanaises. Celle-ci s'incrit dans le cadre de l'amitié libano-française et est organisée en signe de solidarité avec les familles des soldats libanais et français qui ont consenti des sacrifices au service de leurs pays respectifs et de la paix.
La boucle fait 100 km et traverse une vingtaine de villages du Sud. Cent kilomètres pour cent militaires, qui se répartissent en équipe de dix pour un relais d'environ treize heures, la nuit du jeudi 31 juillet. Ali Wehbé sera aussi de la partie. Ce coureur franco-libanais de l'extrême courra à lui tout seul les 100 km. C'est un habitué des défis de la sorte : il avait effectué en avril le tour du Liban au profit des enfants autistes.
Ce n'est pas uniquement le goût du défi et la collaboration jusque dans l'effort sportif qui réuniront le contingent français et les forces armées libanaises. C'est aussi et surtout la volonté de soutenir deux associations : la Fondation François Hajj et l'Ado (Association pour le développement des œuvres d'entraide dans l'armée). Concrètement, deux voies pour venir en aide aux familles des soldats, en France et au Liban. Mme Laudy Hajj, présente pour l'occasion, sourit : « Ce n'est pas juste pour mon mari, pas juste pour les soldats libanais. Il faut penser à tous les soldats autour du monde et à leurs familles. »
Il s'agit aussi d'exprimer, encore une fois, le soutien de la France. « C'est également une manière, pour les Français et les Libanais, de dire que nous croyons en ce pays », relève ainsi l'ambassadeur de France. « Au-delà de ce que ça représente au niveau sportif, c'est une sorte d'exorcisme de ce que l'on vit aujourd'hui au Liban », ajoute-t-il.
Pour la levée de fonds, des sponsors ont été sollicités, tant des entreprises que des particuliers, français ou libanais. La somme totale n'est pas encore fixée, mais pour le moment, plus de 6 000 euros auraient été récoltés.
« Personne n'a jamais fait ça avant »
La question du la sécurité a été soulevée, en amont et lors de cette conférence de lancement. La motivation de tous est naturellement empreinte d'une réelle conscience de la situation au sud du pays. Situation tendue, toutefois pas dangereuse, puisque les forces armées libanaises ont donné leur accord et courront elles aussi. Citant le président du conseil municipal de Tyr, le commandant Gabin, en charge du projet, souligne qu' « au Liban, oui, il y a des préoccupations sécuritaires. Mais rien que parce qu'on le sait, il faut aller de l'avant ». S'il y a un danger, les coureurs seront mis à l'abri, ajoute-t-il, approuvé par d'autres personnalités militaires et diplomatiques présentes à la conférence.
En attendant, les militaires qui ont préparé l'événement sont formels : les populations des « villages étapes », les entreprises, les élus semblent favorables et enthousiastes. « Alors, pour tous ces gens-là, on va la faire, cette course ! » a clos le commandant Gabin. Coup d'envoi le 31 juillet à 18h.
Envoyé de mon Ipad
jeudi 24 juillet 2014
حرمون- “لنسر حيث سار المسيح” في يوم التجلّي مخيّم
mercredi 11 juin 2014
قلعة أرنون التاريخية بحلة جديدة – قديمة… وستسلّم في 30 حزيران
قلعة أرنون التاريخية بحلة جديدة – قديمة… وستسلّم في 30 حزيران
بعد التحرير العام 2000، شهدنا إهمالاً لهذه القلعة، فعراقة القلعة حضّتنا على إجراء تحقيق حول أسباب إهمالها والأسباب التي أدت الى تأخير إعادة ترميمها، ونشهد إعادة لترميم هذه القلعة ولو جاءت متأخرة.
يؤكد رئيس بلدية أرنون فواز قاطبي أهمية هذه القلعة واعتبارها من أهم المعالم السياحية في لبنان من حيث موقعها الاستراتيجي الجغرافي المطلّ على الساحل وفلسطين وسوريا وموقعها التاريخي الذي شهد على حروب عدة.
تعرضت القلعة للتخريب من جيش الاحتلال الإسرائيلي ،فتم قصفها مرات عدّة قبل اجتياح العام 1982، ثم استخدمت كمركز عسكري من جانبهم. ومن ثم قام الإسرائيليون بتفجيرها في العام 2000، وأعادوا قصفها في حرب 2006. وعملت قوات الاحتلال بجهد لتدمير معالم هذه القلعة، حيث تداعت وتشققت جدرانها بسبب تحرّك الآليات العسكرية داخل حرمها، وأدت الغارات والقصف المدفعي إلى تدمير البرج الرئيسي والجدران الخارجية للقلعة خلال حقبة الاحتلال، ما أدى إلى تغيير شكلها الهندسي.
أما الخندق الذي حفره الصليبيون، والذي يهدف إلى تأمين مركز دفاع عن القلعة فردمه الإسرائيليون أولاً بالاسمنت ثم شيّدوا تحصينات في داخله.
وقبل الانسحاب كان جيش الاحتلال الإسرائيلي ينوي تفجير المنشآت داخل الخندق، ما كان سيؤدي حتماً إلى تدمير الموقع، لكن التوسط عبر اليونسكو أدى إلى تغيير في طرق التفجير التي أدت إلى زيادة التصدّع في الجدران.
ويشير فواز الى أنها كانت مقصداً سياحياً قبل الأحداث اللبنانية، ولكن بعدها لجأت المنظمات الفلسطينية والأحزاب اللبنانية، لتحويل القلعة الى موقع عسكري، ما أدى الى قصفها من الطيران الاسرائيلي مرّأت. وفي رأيه "تعبّر القلعة تعبيراً صادقاً عن المقاومة الفعلية التي ضمّت كلّ الأطراف الذين شاركوا في المقاومة"، وسقط لهم شهداء، من الحزب الشيوعي، والحزب القومي، وحزب الله، وحركة أمل ومن كل الأحزاب العربية.
للقلعة مدخل واحد من الجنوب، وشكلها مثلث الزوايا، وقياسها 160 مترا طولا و100 متر عرضا، تحيط بها من بقية جهاتها آبار محفورة في الصخر، ويحميها من الجهة الشرقية مجرى ماء مهيب يسمى نهر الليطاني تسيل مياهه في واد عميق، وفي الجنوب خارجا يوجد حوض في الصخر، وفي الغرب صهاريج وأحواض جمة في الصخر الصلد مسقوفة بعقود حجرية. وفي الشمال حوض قسم منه في الصخر، وقسم عليه بناء. وجدرانها المحيطة بها منحدرة وفي داخل القلعة أحواض كثيرة كان يجمع فيها من المياه ما يسد حاجة المحاصرين فيها.
وهي محاطة من الجنوب ومن الغرب بهوة عميقة محفورة في الصخر عمقها 15 مترا إلى 36 مترا.
أما من الجنوب فقد تتصل القلعة بذروة الجبل، ومدخلها الى الجنوب الشرقي وطولها 120 مترا وعمقها 35 مترا. ومن طرفها الشمالي بناء ناتئ طوله 21 مترا متجه الى الشرق. فناؤها في الجهة الشرقية عمقه نحو 16 مترا، ومثله الأبنية الخارجية، ولها انحدار يختلف من ستة إلى تسعة أمتار. وقد قام على الحائط الجنوبي برجان على شكل نصف دائرة. أما القلعة، من حيث البناء، فهي مستطيلة وضيقة جدا وفق طبيعة الأرض التي بنيت عليها، ولا يوجد تناسب هندسي بين طولها وعرضها. وأما حجارتها فكلها مربعة الزوايا، إلا انها ليست كبيرة كالحجارة في القدس وبعلبك ولا مُحْكَمَة النحت، ومن جهة الوسط الحجر نافر وغير منحوت.
قاطبي، بعد سؤالنا ما هي الأسباب التي أدت الى إهمال هذه القلعة كل هذه السنوات قال "أنه بعد سنة التحرير، بدأت الدراسات من الفرنسيين لاعادة ترميم القلعة وذلك بسبب مدى أهميتها، وكلّفت هذه الدراسات حوالي 3 ملايين دولار، وأذكر عام 2001 جاء الفرنسيون وسكنوا في الضيعة حوالي العام، وقاموا بفحص كل حجر. والدراسات استمرّت حوالي 5 سنوات. فكان هناك تأخير أو اهمال بسيط الى أن حظيت القلعة باهتمام الصندوق الكويتي للتنمية الاقتصادية العربية، بعد زيارة السفير الكويتي لها في العام 2007، ووضع حجر الأساس، بالتعاون مع وزارة الثقافة اللبنانية ومجلس الإنماء والإعمار، لترميمها وتأهيلها حتى تنعم باستقطاب السياح إليها ليشهدوا تاريخها العريق، ولتكون معلماً ثقافياً وسياحياً، ورمزاً للصمود والتحرير.
واليوم، ها هي قلعة الشقيف تعود من جديد وبحلة جديدة، قديمة، لتصبح معلماً سياحياً مهماً في قلب الجنوب اللبناني، وفق ما قال رئيس البلدية فواز قاطبي ان تسليم القلعة سيكون في نهاية حزيران الجاري، ليبدأ هنا دورهم كبلدية لتنظيم القلعة، واقامة برامج لاستقبال الناس وتسهيل دخول السيارات إليها.
المهندس المسؤول عن ترميم القلعة علي حايك، شرح لنا مراحل التنفيذ من بعد التحرير حتى اليوم، ولفت الى ان الدراسات لاعادة ترميم هذه القلعة بدأت مباشرة بعد التحرير، هذه الدراسات تأخذ الكثير من الوقت خاصة أنها تتعامل مع بناء أثري، فهناك صعوبة ودقة أثناء العمل فيها. فسنة 2000 عملت مديرية الآثار مساراً للزوار، مثل درج للصعود من الطبقة السفلية الى العلوية، وذلك بسبب قصف القلعة أعوام 1978، 1982، وأيضا السنة 2000، فكانت في معظمها مدمّرة ومتداعية، فمن وقتها بدأ التفكير باعادة ترميها. فمديرية الأثار من ذلك الوقت بدأت بالدراسات لترميمها.
فبدأ التنفيذ أواخر السنة 2010، وكما ذكرت سابقا، العمل هو عمل دقيق وصعب، وهو مختلف تماما عن باقي الأشغال، حيث الحجر أو كسرة الفخار الذي نراها لأول مرة، يأتي مباشرة خبراء معنيون ويقومون بدراستها.
ولفت حايك الى أن المطلوب اليوم هو فقط، عملية تنظيف القلعة فـ 90% من الأشغال هي عملية ترميم أثري، أي ازالة الردميات الأثرية وتدعيمها، إضافة الى أن الترميم كان 10% لأربع – خمس أماكن في القلعة فقط مثل برج القلعة، والأدراج، ولاحقا ان كان هناك مراحل جديدة ستقتصر على شق الترميم أكثر من شق التدعيم حيث القلعة اليوم باتت آمنة 100%.
وكشف حايك، بأنه تمّ العثور على أثارات جديدة داخل القلعة، لم يكن هناك أحد يتكلم عنها ، فتم العثور على 8 جثث في الطبقة السفلية من القلعة، وطبعا جاء الخبير وتمت دراسة هذه الجثث فتبين أن احداها تعود الى 800 سنة. وأيضا تم العثور على مجموعة كبيرة من الغليون وبعض الغرف التي كانت مخفية تحت الردم. وتتضمن القلعة نظام تصريف مياه الأمطار،وهذا النظام قديم جداً ورائع ومن أروع الآثار الباقية، أنابيب محفورة بداخل الصخور بطريقة لا تؤثر على الأحجار داخل القلعة. وختم بأنه سيتمّ تسلم القلعة في 30 حزيران من العام الحالي.
Envoyé de mon Ipad
mardi 11 mars 2014
lundi 10 mars 2014
mardi 24 décembre 2013
Re: Bounakoul : Le Christ a visité Kawkaba au sud Liban
Bounakoul : Le Christ a visité Kawkaba au sud Liban
Objet: Aljadeedprograms vient de mettre une vidéo en ligne
Aljadeedprograms vient de mettre une vidéo en ligne
mardi 28 mai 2013
Carlos Slim n’est plus l’homme le plus riche du monde | La-Croix.com
Carlos Slim n'est plus l'homme le plus riche du monde | La-Croix.com
Mexican tycoon Carlos Slim (R) and US business magnate Bill Gates (L) pose for a picture during the inauguration of the International Maize and Wheat Improvement Center (CIMMYT) --which was built with funds from their foundations --in Texcoco, Mexico State, on February 13, 2013. AFP PHOTO/Ronaldo Schemidt
Classé homme le plus riche de la planète pendant trois années consécutives, l'homme d'affaires Carlos Slim a finalement perdu le titre que lui avait décerné le magazine américain Forbes, sous l'effet des réformes impulsées par le président Enrique Pena Nieto, soucieux d'ouvrir davantage l'économie de son pays.
Trois semaines après que le parlement mexicain eut passé une législation libéralisant le secteur des télécommunications, Forbes a redonné à Bill Gates, le fondateur de Microsoft, la place cédée à Carlos Slim en 2010.
La fortune nette du magnat mexicain, évaluée à 73 milliards de dollars (56,4 milliards d'euros) il y a un mois, est tombée à 69,1 milliards de dollars (53,4 milliards d'euros) sous l'effet de la chute de la valeur de sa participation dans l'empire de la téléphonie mobile America Movil. L'Américain Bill Gates affiche, quant à lui, un patrimoine de 69,8 milliards de dollars (60 milliards d'euros).
Pour Jorge Bravo, éditeur du site spécialisé Mediatelecom, l'avènement de Carlos Slim comme l'homme le plus riche du monde l'aura finalement desservi. « C'est à partir de ce moment qu'ont été mises en place une série de mesures dirigées contre lui », explique-t-il.
Impact sur la forteresse Slim encore incertain
America Movil disposait jusqu'alors de positions très enviables. Le groupe offre des services de téléphonie fixe et mobile, mais aussi dans l'Internet et la télévision par câble dans 17 pays latino-américains et aux États-Unis. Au Mexique, la filiale de téléphonie fixe Telmex contrôle 80 % du marché, alors que celle spécialisée dans les communications mobiles, Telcel, détient une part de marché à peine inférieure de 70 %.Le nouveau président mexicain a pris ses fonctions en décembre en s'engageant à réformer des secteurs clefs de l'économie du pays, allant jusqu'à former une alliance inédite avec d'anciens rivaux, pour mener à bien ses projets. Le projet de loi sur les télécoms n'a pas encore été promulgué et son impact sur la forteresse Slim est encore incertain, mais il a d'ores et déjà détourné les investisseurs de l'action America Movil. « Le gouvernement veut réduire sa dominance en imposant plus de concurrence dans le secteur, avec des prix plus bas », estime Carlos Hermosillo, un analyste chez Banorte bank.
Le texte gouvernemental instaure deux régulateurs autonomes pour les télécoms et la télévision, autorise les investisseurs étrangers à détenir une compagnie de téléphone à 100 % et à prendre des participations allant pratiquement jusqu'à 50 % dans les groupes audiovisuels
À terme, les réformes envisagées par le nouveau pouvoir, pourraient malgré tout faire les affaires de Carlos Slim. Le milliardaire septuagénaire envisagerait d'investir dans le groupe pétrolier public Pemex, dont le gouvernement devrait ouvrir prochainement le capital.
Envoyé de mon iPad jtk
vendredi 10 mai 2013
lundi 22 avril 2013
dimanche 21 avril 2013
Saint Frumence de Tyr (315-385?)
l'apotre de l'Ethiopie
Tyr Saint Frumence de Tyr (315-385?)
vendredi 19 avril 2013
Fwd: « Beyrouth nourricière des lois », à l’honneur à l’USJ | Politique Liban | L'Orient-Le Jour
Objet: « Beyrouth nourricière des lois », à l'honneur à l'USJ | Politique Liban | L'Orient-Le Jour
Ambrine BENYAHIA | 19/04/2013-OLJ
« Beyrouth nourricière des lois », à l'honneur à l'USJ
« Notre faculté a été et restera toujours un pôle d'excellence. » Ces mots prononcés par le doyen de la faculté de droit et des sciences politiques de l'Université Saint-Joseph, le professeur Fayez el-Hajj Chahine, ont donné le ton, hier soir, lors de la cérémonie, à l'Université Saint-Joseph, de la remise du prix « Berytus Nutrix Legum » 2013.
Sous le patronage et en présence du président de la République, Michel Sleiman, et en présence du Premier ministre désigné, Tammam Salam, le doyen a répondu à quatre questions : Pourquoi célébrer ce centenaire ? Pourquoi créer un prix appelé « Berytus Nutrix Legum » ? En quoi consiste ce prix ? Et à qui va-t-il être décerné au cours de cette cérémonie ?
Le centenaire, qui est un événement en soi, constitue également « une occasion d'exprimer sa reconnaissance et sa gratitude à tous ceux qui ont participé, année après année, à l'édification de ce grand monument qu'est la faculté de droit et de sciences politiques de l'USJ », a déclaré le professeur Hajj Chahine, avant d'ajouter : « Le centenaire est une page d'histoire qui incite à prendre un engagement : celui de maintenir la faculté au niveau où ses prédécesseurs l'ont élevée. »
Un niveau auquel le professeur François Terré, président de l'Académie des sciences morales et politiques de Paris, et le professeur émérite Jean-Louis Sourioux ont grandement participé. Enseignant à l'université Paris II Panthéon-Assas, Jean-Louis Sourioux s'est vu remettre deux prix : celui de la promotion Henri Battifol et de la promotion Jean Carbonnier. « Je suis originaire de Tyr et je suis fier d'avoir enseigné à Beyrouth. Mes étudiants me font vivre, ils sont spontanés, fidèles, et je les aime ! » confie celui qui a été professeur à la faculté de la rue Huvelin dès 1956, puis durant la guerre, entre 1970 et 1975, et depuis 2000.
Après avoir répondu à toutes ces questions, Fayez el-Hajj Chahine a souligné que « le projet de ce prix est ambitieux ». « Mais l'ambition est légitime : elle fait partie de la personnalité de base du Libanais », a-t-il relevé. Rappelant également que l'histoire enseigne que le pays du Cèdre a six mille ans d'âge de civilisation, il a déclaré en conclusion : « Le présent nous rassure. L'expérience montre que les Libanais sont dotés d'une vitalité exceptionnelle. Ils ont su résister à tous les dangers. Le peuple libanais "plie mais ne rompt pas". »
« Académie de Beyrouth, la mère des lois »
Tout comme le recteur de l'USJ, le père Salim Daccache, le doyen a tenu à remercier le président de la République pour l'honneur de son patronage et de sa présence, ainsi que M. Tammam Salam. Mais aussi toutes les grandes personnalités présentes sur place, libanaises, arabes, françaises et étrangères, ambassadeurs, magistrats, bâtonniers, enseignants et avocats, ainsi que tous les étudiants et étudiantes ayant assisté à la cérémonie. Un remerciement qui fait écho au premier discours du père Daccache, après son élection au poste de recteur de l'USJ, lorsqu'il avait déclaré : « L'étudiant est la raison d'être de notre université. » Ce que confirme Jean-Pierre, 20 ans, étudiant à l'USJ en deuxième année de droit : « C'est très important pour nous car ce sont les plus grands juristes. Même certains de nos profs veulent être pris en photo avec eux ! »
Si le doyen de la faculté de droit et des sciences politiques a achevé son allocution par le traditionnel « Vive le Liban », le recteur a remercié également M. Fayez el-Hajj Chahine, « ce juriste qui s'est battu pour l'élévation du Liban, et de la ville de Beyrouth en particulier, grâce à la faculté de droit, quand il a suggéré avec enthousiasme au conseil de notre université de créer l'Académie de Beyrouth, la mère des lois (...) pour renforcer le travail de recherche sur le Liban et le Moyen-Orient arabe. Et pour honorer les pionniers parmi les juristes à l'échelle mondiale, afin que le prix académique de Beyrouth Mère des lois soit une référence universelle ayant sa valeur et son écho retentissant ».
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vendredi 12 avril 2013
على خطى السيد المسيح في جنوب لبنان
Objet: Rép : على خطى السيد المسيح في جنوب لبنان
Joseph khoreich- جوزف خريشعلى خطى السيد المسيح في جنوب لبنانعودة الى الينابيع ، نعمة وشهادةان مشروع " على خطى السيد المسيح في جنوب لبنان" ليس مجرد محاولة سياحية ترمي الى التجوّل و التنزه في المواقع والفسحات التي قصدها السيد المسيح في ايامه لاجئا أم حاملا بشرى الخلاص، خلال السنوات الثلاث والثلاثين من عمره على وجه هذه الارض، وفقا لما جاء في كتب العهد الجديد والتقاليد المسيحية .ينبغي ان يندرج هذا المشروع في خط الالتزام الروحي عينه الذي كان قد ألهم الرحلات التي قام بها يسوع ورفاقه الرسل وامه مريم . يضاف اليها الرحلات التي قامت بها على مدى الحقب التاريخية اللاحقة أجيال عديدة من الحجّاج والقديسين والمؤمنين رجالا ونساء، ومن الرحّالة والمستشرقين والمؤرخين ، تحدوهم فضولية المعرفة البشرية على الاقل ، إن لم نقل الايمان والرغبة في جلاء أي سرّ يكمن وراء تلك الارض التي حظيت بأن تجري فوقها اسرار التجسد الالهي والفداء على الصليب . تلك الارض المقدسة الموزّعة اجزاؤها حاليا بين دول تتنازعها حروب لا تلوح نهايتها في الافق المحدود ، لا بد لها من ان تذكّرنا بأنها كانت ذات يوم مسرحاًً لرسالة سلام رائعة قلبت مسار التاريخ ومعناه ، مفتتحة عهد "حضارة المحبة".انها رسالة تدّخر بعد اكثر من الفي سنة على انطلاقتها كل قيمتها وراهنيّتها ، اذا ما نظرنا ، الى الدعوة النبيلة ، التي يجسدها رمزيّا لبنان ، على الرغم من كل شيء ، وذلك من خلال النموذج الذي يقدمه الى العالم ، لا كوطن وحسب ، بل كرسالة عيش مشترك وأخوّة حقيقية بين جميع مكوّناته ، فاتحا بذلك الطريق امام مصالحة ممكنة بين أبناء ابراهيم ، تمهيدا للقاء اوسع بين جميع مكونات الاسرة البشرية.ان الانخراط في مشروع " على خطى السيد المسيح في جنوب لبنان " ، قد يلتقي في ابعاده المتعددة مع عودة الى الينابيع الايمانية الصافية ، ولا سيما بالنسبة الى مسيحية معاصرة باتت تواجه تحديات علمنة تعمل على افراغ المسيحية من جوهرها، بعد ان كادت هذه تفقد بوصلتها الروحية والثقافية .في هذا الاطار تأتي الزيارة الى ارض جنوب لبنان بمثابة :- مناسبة لإحياء الايمان عبر عملية انغراس في الجغرافية والتاريخ المقدّسين .- مناسبة للتزوّد بمعاني التنوّع الديني والثقافي الحقيقي، كما هو معيوش ، في ارض البيبليا ، " بلاد البشارة " وً جليل الأمم" اللبناني ، الذي لم يفقد على الرغم من كل الويلات روحه الانسانية والوطنية .- مبادرة تضامن معنوي واجتماعي مع شعب طالما كان ولا يزال ضحية لحرب تعود مسؤوليتها الى دول عديدة من الاسرة الدولية . تشهد على ذلك ، جزئيا ، بعثة حراس السلام الدوليين المنتشرين في جنوب لبنان ومواقع اخرى في المنطقة .- نعمة من اله الوحي الكتابي الذي يأبى منحها الى سلاطين هذا العالم الاقوياء خاصا بها اهل التطويبات الضعفاء من محبّي السلام وطيّبي القلوب ( متى : ٥)عندما نتوجّه الى جنوب لبنان ، وهو جزء من مهد الرسالة الانجيلية والكنيسة الاولى ، عسانا نستعيد بعضا من تراث المسيحية الذي بات شبه منسيًّ حتى من قبل ورثته المحلّيين ، مردّدين مع موسى النبيّ :" أيها الرب الإله، قد ابتدأت أن تُريَ عبدك عظمتك ويدك القوية ... دعني أعبر فأرى الأرض الطيبة التي في عبر الأردن، وأرى هذا الجبل الطيب ولبنان" (تث-3-24-25). فوق تلك الربوع نقف معجبين ، مع يسوع ، بايمان المرأة الكنعانية ، او السيروفينيقية، بين مدينتي صيدا وصور، حيث قالت للسيد المسيح مستنجدة به لانقاذ ابنتها المريضة :" رحماك يا رب ! يا ابن داود، إن ابنتي يتخبطها الشيطان تخبطا شديدا". ولما لم يجبها بكلمة ودنا تلاميذه يتوسلونه لكي يصرفها قالت : " أغثني يا رب .. نعم، فصغار الكلاب نفسها تأكل من الفتات الذي يتساقط عن موائد أصحابها . فأجابها يسوع : " ما أعظم إيمانك أيتها المرأة، فليكن لك ما تريدين ". " ( متى 15 : 21-28 ؛ مرقص: ٧/٢٤-٣٠)
dimanche 10 mars 2013
Une danse macabre | À La Une | L'Orient-Le Jour
Olj-10/3/2013-
À quelques jours de la paralysie économique locale, à quelques kilomètres du massacre syrien, à quelques encablures de la manipulation israélienne, à quelques semaines des sessions du tribunal international, le Liban aborde probablement la phase la plus critique de son histoire contemporaine.
Jamais, au grand jamais, la déprime n'a été aussi globale. À aucun moment, même aux pires instants de la guerre, la panique n'a été aussi générale.
La crise n'affecte pas seulement les institutions du pays, elle envahit carrément l'esprit des Libanais, imprègne leurs méninges, bloque leur dynamisme, paralyse leur initiative, limitant leurs actes, déformant leur excellence intellectuelle et polluant leur singularité culturelle.
Rien n'est plus ce qu'il était. Rien ne se dessine de ce qui sera : la guerre civile, sans reprendre, - pas encore - sur le terrain, s'installe à l'état endémique avec ses barricades confessionnelles qui bloquent toute recherche raisonnable et raisonnée des consensus nationaux. À telle enseigne que l'on se demande désormais si le Liban est mort. Pas celui de papa seulement, mais même celui, virtuel ou possible, de nos enfants.
Les récents débats à la Chambre sont venus confirmer mes craintes et conforter mes certitudes : sortir de l'impasse électorale devient, dès lors, une nécessité accessoirement arithmétique pour les uns ou pour les autres, mais assurément existentielle pour tous. Dans les années 70-90, la libanisation s'était, malgré les affres de la guerre, distinguée de la yougoslavisation. Mais la spirale infernale dans laquelle le pays s'est engagé pourrait, si elle ne s'interrompt pas, déboucher sur une Slovénie catholique, une Serbie orthodoxe, une Bosnie sunnite, un Monténégro druze, une Croatie maronite et un Kosovo chiite. Avec pour la comparaison rapprochée un tribunal international, des attentats meurtriers, des milices armées, une polémique venimeuse et des institutions amputées.
La proximité du printemps arabe est, en ce sens, une opportunité et un risque. Le Liban saura-t-il prendre le virage du renouveau arabe pour en atténuer les dérives extrémistes et en renforcer la mouvance démocratique ? Ou au contraire, s'inscrira-t-il dans le sillage de l'effritement national au profit de la cantonisation effrénée ?
Faut-il pour autant, comme l'on fait certains – allant un peu vite en besogne –, prononcer l'oraison funèbre du 14 Mars ? Certainement pas. La très peu orthodoxe et sûrement pas catholique loi Ferzli a beau avoir été votée par deux composantes partisanes du 14 Mars, elle vivra à peine autant que les bouteilles de champagne ouvertes par le général. Rien ne la fera passer en séance plénière, rien ne lui permettra d'obtenir l'aval du Conseil constitutionnel, rien ne la fera appliquer à l'échelle nationale, dans les bureaux de vote. Même ceux qui ont été emportés par la course démagogique aux miettes de la prochaine assemblée renient déjà la paternité de la proposition, la déposant devant l'orphelinat de M. Berry et cherchant une nouvelle fertilisation in vitro des prochaines échéances parlementaires.
S'il ne s'agissait, en définitive, que d'un simple jeu de majorité et de minorité, l'enjeu serait minime. Mais les partis et les communautés libanaises se laissent entraîner dans une opération qui les dépasse et dont le pays, autant qu'eux, fera les frais. De nombreuses tragédies de type palestinien se profilent à l'horizon syrien et irakien. Et les fantasmes conjugués des mini-États ou d'une alliance des minorités pourraient se terminer par un laminage du Liban entre les rouleaux compresseurs sunnite et chiite ou par une alliance retrouvée des deux majorités au détriment de tous les autres.
La danse macabre autour des lois imaginées par les fossoyeurs du Liban démocratique et convivial doit cesser. Ni les soutanes, aussi rutilantes soient-elles, ni les barbes aussi fournies qu'elles puissent être ne sauraient nous faire perdre le vrai discernement de lendemains modernes et prometteurs. Sinon les Libanais pères, mères, fils et filles y perdront non seulement leur nation, mais aussi leur résidence. Et à coup sûr leurs espoirs.
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mardi 19 février 2013
Quand l’ambassadeur britannique au Liban se prend à rêver... | À La Une | L'Orient-Le Jour
Quand l'ambassadeur britannique au Liban se prend à rêver...
Son billet, publié sur le blog du ministère britannique des Affaires étrangères, s'intitule Beirutopia. Il porte bien son nom.
« Cher secrétaire aux Affaires étrangères,
Je vous ai représenté aujourd'hui pour les célébrations du centenaire à Beyrouth.
Des dirigeants du monde entier étaient présents. La nouvelle opulence du Liban, résultat de la découverte d'énormes réserves de gaz offshore, suscite beaucoup d'intérêt. Le président de l'Eurozone m'a dit que le Liban était le nouveau Singapour, avec plus de ski, ou le nouveau Qatar, avec plus de culture ».
Ce billet est construit comme la lettre qu'adresserait le successeur de Tom Fletcher à Beyrouth au ministère des Affaires étrangères britannique après les célébrations marquant le centenaire de l'indépendance du pays du Cèdre.
Après cette introduction qui donne le ton, suit une description de Beyrouth redevenue l'épicentre de la renaissance culturelle arabe, refuge des poètes, musiciens et réalisateurs. Au point que les films libanais sont downloadés au Royaume-Uni.
Dans ce Liban version 2020, dans sept petites années donc, le nouveau président syrien est un invité d'honneur. « Le traité de reconnaissance et de coopération signé entre la Syrie et le Liban en 2014 a établi une relation d'égal à égal. La frontière a été délimitée, et les dirigeants économiques et communautaires libanais ont joué un rôle central dans la reconstruction de la Syrie après la terrible guerre civile de 2011-2013 ». Dans ce Liban de 2020, les ambassadeurs iraniens et israéliens sont assis côte à côte, grâce au traité de paix israélo-libanais de 2015, année qui fut également marquée par l'établissement de la Palestine et le retour des réfugiés palestiniens sur la terre de leurs ancêtres.
L'ambassadeur évoque ensuite les députés libanais « dont la plupart ont moins de 40 ans » et sont d'anciens émigrés rentrés au Liban pour remettre le pays sur pied. « L'on parlait autrefois de la fuite des cerveaux, l'on parle aujourd'hui du flot nouveaux de cerveaux », écrit l'ambassadeur rêveur.
« Les nouvelles technologies ont permis à la diaspora libanaise de créer l'un des réseaux de business les plus dynamiques au monde, avec Beyrouth en tant que hub entre l'Europe et l'Asie ».
Le Liban de 2020 est dirigé par une femme, l'une des premières citoyenne à s'être mariée civilement avec un homme d'une autre confession. Un rappel, en passant : en 2013, le Parlement libanais compte quatre députées pour 128 sièges… Et aucune ministre femme.
Dans le Liban utopique de l'ambassadeur, l'on débat toujours avec passion de la question de la représentation politique, mais « toutes les parties estiment que leurs intérêts sont préservés » et les interférences étrangères sont unanimement rejetées. Est-il nécessaire de préciser que ce Liban nouveau est exempt de partis confessionnels ? Dans ce Liban un parangon de coexistence, Hassan Nasrallah veut beaucoup de réformes, mais plus du tout d'armes.
L'on débat aussi et surtout de quoi faire des revenus du gaz, un parti proposant de placer les revenus de cette manne dans un fond souverain, un autre parti proposant une division du pactole entre les Libanais.
Le Liban de 2020 est doté d'un train, d'un centre-ville piéton, d'électricité 24h sur 24… Le patrimoine est préservé, et le Sky Bar est toujours bien
Pour continuer à rêver
Les énergies renouvelables pourraient-elles sauver le secteur de l'électricité au Liban ?
Un objectif libanais de 12 % d'électricité par les énergies renouvelables
Des jardins suspendus à Beyrouth , un projet qui prend forme !